LâĂ©dito Je ne vais peut-ĂȘtre pas me faire que des amis, mais ce nâest pas grave, je dis ce que je pense. Je ne suis pas pour le caractĂšre obligatoire du vaccin contre la Covid. Je respecte les opinions dâautrui, mĂȘme quand je ne les partage pas. Je suis fait ainsi et ne changerai guĂšre. Mais il faut ĂȘtre cohĂ©rent une personne qui veut participer Ă un moment social ou un acte collectif doit ĂȘtre en phase avec la sociĂ©tĂ©, respecter lâautre et ne pas ĂȘtre un danger pour lui. PubliĂ© le 12/01/2021 Ă 1515, mis Ă jour le 14/01/2021 Ă 1009. © Smart Dicson Donc quand le Medef propose un passeport sanitaire qui viserait Ă rĂ©server l'accĂšs aux salons professionnels, aux confĂ©rences aux personnes immunisĂ©es et qui ne peuvent propager le virus en groupe, je ne suis pas choquĂ©. De mĂȘme pour les accĂšs aux aĂ©roports, aux théùtres, aux cinĂ©mas⊠mais comment qualifier ce rempart provisoire contre la Covid ? Est-il liĂ© au seules personnes vaccinĂ©es et/ou aux personnes dĂ©jĂ touchĂ©es et ayant dĂ©velopper des anti-corps ? Ce ne serait guĂšre dĂ©mocratique quand lâaccĂšs aux vaccins lui mĂȘme reste prĂ©caire. Ne peut-on admettre les personnes qui peuvent afficher les rĂ©sultats nĂ©gatifs dâun test effectuĂ© depuis moins de 48 heures ou Ă dĂ©faut venir 30 mn avant et se faire tester avec un rĂ©sultat nĂ©gatif immĂ©diat avant lâentrĂ©e dans le salon ou la confĂ©rence ? Je ne suis pas mĂ©decin et donc ne me prononcerai pas sur les modalitĂ©s mais ce principe de parallĂ©lisme entre droits et devoirs me paraĂźt une base logique. Dâautant plus que le digital permet toujours lâaccĂšs aux events Ă ceux qui ne veulent pas/ne peuvent se soumettre Ă lâun ou lâautre de ces process. La libertĂ© des uns s'arrĂȘte lĂ oĂč commence celle des autres » John Stuart Mill Ă lire aussi
AprĂšs 2020, il devrait ĂȘtre remplacĂ© par « La vie des uns sâarrĂȘte lĂ oĂč commence la libertĂ© des autres. »" (04 janvier 2021) L'avis de GĂ©rard (Montfermeil) Substance de l'article 29 de la dĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen "Ce proverbe est la substance mĂȘme de l'article 29 de la dĂ©claration des droits de l'homme
La libertĂ© des uns sâarrĂȘte lĂ oĂč commence celle des autres. » proverbeJâai toujours pris cette sentence pour acquise, sans vraiment me pencher dessus, la soupeser ou la visualiser. Je lâentendais, comme une ritournelle, depuis petit, Ă chaque fois quâon devait brimer ma libertĂ© ou celle des autres. Pourquoi et comment ma libertĂ© doit-elle sâarrĂȘter lĂ oĂč commence celle de lâautre ? Existe-t-il des frontiĂšres entre les libertĂ©s ? Les libertĂ©s sont-elles des propriĂ©tĂ©s strictement privĂ©es, dĂ©limitĂ©es, dont on ne peut sortir » sans empiĂ©ter sur le terrain de lâautre ? Sont-elles, par consĂ©quent, des prisons aux clĂŽtures invisibles ? Ne puis-je pas cheminer, librement, dans un espace public sans craindre de marcher sur les plates-bandes de quelquâun ? Existe-t-il une sorte de marquage de territoire », comme dans le rĂšgne animal ? Et si ma libertĂ©, comme dit le dicton, sâarrĂȘte » Ă une certaine limite, que dois-je faire ? Du surplace ou rebrousser chemin ? Et si je choisis de mâarrĂȘter Ă la limite, dois-je passer le flambeau de la libertĂ© Ă cet autre » qui cheminera avec pour le passer Ă son tour Ă un autre une fois sa limite atteinte, et ainsi de suite ? Et qui nous dit que la libertĂ© est linĂ©aire ? Ou unidimensionnelle ? Quâest-ce Ă dire, la libertĂ© des uns sâarrĂȘte lĂ oĂč commence celle des autres » ? Est-ce Ă dire que ma libertĂ© prend fin dĂšs que lâautre commence » Ă ĂȘtre libre ? Quâil nâĂ©tait pas libre avant? Quâil mâa fallu lui passer la main? Que je ne suis plus libre aprĂšs ? Les libertĂ©s doivent-elles nĂ©cessairement se rencontrer ? Se confronter? Entrer en collision ? EmpiĂ©ter les unes sur les autres ? Ne peuvent-elles pas rouler en parallĂšle ? Comme les automobiles sur une autoroute Ă plusieurs voies ? Si jâexerce ma libertĂ© de penser, ou de chanter, ou dâĂ©crire, ou de dessiner, pourquoi faut-il que cet exercice soit circonscrit dans des limites spatiales ? En quoi mon prochain peut-il ĂȘtre dĂ©rangĂ© ou se sentir envahi si je pense, ou je chante, ou je danse dans mon univers parallĂšle », dans mon monde Ă moi, tant que je ne lui cause aucune nuisance, ni sonore, ni visuelle, ni olfactive, nos univers Ă©tant distants et disjoints ? Ă lui son monde, Ă moi le mien ; Ă lui ses goĂ»ts, Ă moi les miens ; Ă lui ses valeurs, Ă moi les miennes ; Ă lui ses limites, sâil le veut, et Ă moi mes illimitations, qui ne sauraient lui crĂ©er la moindre entrave, puisque chacun Ă©volue dans son univers. Il nâa pas Ă venir coller son oreille Ă ma porte » pour entendre ce que je dis et sâen offusquer, ni moi de mon cĂŽtĂ©. Rien ne devrait arrĂȘter ma libertĂ© car devant moi, il nây a pas les autres il y a ma libertĂ©. Les autres sont Ă cĂŽtĂ©, dans leur voie de circulation, dans leur direction, vers leur destination. Ă chacun sa dimension. Ă chacun son univers, son royaume ou son enfer ! Ma libertĂ© ne finit pas au seuil de celle dâautrui, tout comme la libertĂ© dâautrui ne commence pas Ă la fin de la mienne. Aucune libertĂ© ne devrait marquer le dĂ©but ou la fin dâune autre. Ce ne sont pas des bouts Ă joindre. Ce nâest pas une course de relais. Ce nâest pas une exploitation agricole. Ă toi ton enclos, Ă moi le mien. Tu tâarrĂȘtes lĂ oĂč ma propriĂ©tĂ© un tout autre schĂšme, un tout autre paradigme. Câest un multivers », qui nâa ni limites ni frontiĂšres, qui se situe en dehors de lâespace-temps. Laissez-moi nager, voyager, voltiger dans ma galaxie ». Jouer ma musique, dessiner mes formes, chanter, rĂȘver, danser, tournoyer, farandoler avec mes anges ou mes dĂ©mons ! Et si je me perds dans le vide, câest ma perdition, pas la vĂŽtre ! Vous, vous ne risquez rien. Et je ne vous ai pas demandĂ© de me rejoindre ! Mais laissez ceux qui aiment mon spectacle astral emprunter ma Voie lactĂ©e ! Elle ne peut croiser la vĂŽtre ! Câest une voie alternative ! Les textes publiĂ©s dans le cadre de la rubrique courrier » nâengagent que leurs auteurs et ne reflĂštent pas nĂ©cessairement le point de vue de LâOrient-Le Jour. La libertĂ© des uns sâarrĂȘte lĂ oĂč commence celle des autres. » proverbeJâai toujours pris cette sentence pour acquise, sans vraiment me pencher dessus, la soupeser ou la visualiser. Je lâentendais, comme une ritournelle, depuis petit, Ă chaque fois quâon devait brimer ma libertĂ© ou celle des autres. Pourquoi et comment ma libertĂ© doit-elle sâarrĂȘter lĂ oĂč...
Mieuxvivre ensemble nécessite désormais plus d'union, plus de respect de la diversité, plus de compréhension mutuelle et une lutte efficace contre l'ignorance, l'exclusion et le terrorisme ! Qu'ils soient musulmans ou non, seuls les ignorants peuvent confondre terrorisme, assassinats lùches & chaos avec le savoir vivre ensemble en paix de l'islam
AprÚs cette période difficile que nous avons traversé, nous avons le plaisir de pouvoir ouvrir de nouveau les portes de notre agence immobiliÚre à Sainte Maxime le 11 mai et enjoués de reprendre notre activité c'est néanmoins avec des mesures barriÚres que nous vous accueillerons chez Excellence épisode de confinement nous a appris à nous protéger, sans nuire à autrui et pourquoi pour pérenniser notre nouvelle liberté il est essentiel d'adopter des gestes et des réflexes barriÚres, nous avons décidé chez Excellence Immobilier de tout mettre en oeuvre pour vous assurer confort sécurité et sérénité dans vos démarches. Mesures de sécurité sanitaire chez Excellence Immobilier- L'agence est équipée de gel et masque, un plexiglass de sécurité sera installé sur chaque bureau et nettoyé plusieurs fois par Les surfaces de travail seront nettoyées aprÚs chaque passage Nous vous invitons à prendre rendez-vous par téléphone pour limiter le nombre de personnes présentes dans l'enceinte de l' Un protocole visite à été rédigé pour vous informer des rÚgles à suivre pour les visites futures. Cette note est disponible sur La signature des actes par voie électronique est privilégiée pendant cette mesures sont là pour veiller à la tranquillité de chacun et pour pouvoir avancer ensemble dans la bonne vous souhaitons à tous une bonne & Michaël CAMPONEZ Nous écrire Les champs indiqués par un astérisque * sont obligatoires
arrĂȘtelĂ oĂč commence celle des autres, et plus les mĂ©dias sont libres, plus la sociĂ©tĂ© est libre. europarl.europa.eu. europarl.europa.eu. (ES) Mr Pr esident, true freedom ends where the freedom of others begins, and the freer the media a re, the freer a society is; the loss of freedom begins precisely in censorship of advertising and co
Par Kharoll-Ann Souffrant. Dans la vie, jâai un dĂ©faut qui est Ă la fois une qualitĂ©. Je prends beaucoup de temps avant de me forger un avis sur Ă peu prĂšs tout. Je suis capable de suspendre mon jugement sur une situation donnĂ©e, de prendre un recul et un temps de rĂ©flexion avant de donner mon point de vue qui dans la plupart des cas, se retrouve Ă ĂȘtre nuancĂ© plutĂŽt que complĂštement noir ou complĂštement blanc. Je suis capable aussi de remettre en question ce que je tenais pour acquis et dâutiliser mon esprit critique. Jâai aussi une politique personnelle tant sur les rĂ©seaux sociaux que dans la vie. Je fais mon possible pour ĂȘtre franche, directe, mais Ă©galement diplomate et sensible aux Ă©motions dâautrui. Si ce que je mâapprĂȘte Ă Ă©crire ou Ă exprimer nâest pas quelque chose que je dirais en pleine face, et bien je mâabstiens de commentaires. Parfois, ça ne vaut pas la peine de nourrir du nĂ©gatif avec du nĂ©gatif. Et puis, il y a toujours une bonne raison pourquoi les gens sont comme ils sont ou quâils font ce quâils font. On est tous humains aprĂšs tout. Je crois, sans doute, naĂŻvement, que nous essayons tous de faire de notre mieux ici-bas. Donc, je ne veux pas alourdir le fardeau souvent invisible et inconnu de tous que portent les gens sur leurs Ă©paules. Je ne suis pas spĂ©cialement sage, comme diront certains. Je ne suis pas non plus parfaite. Câest que pour avoir Ă©tĂ© victime dâintimidation et de cyberintimidation au secondaire, disons que je fais attention Ă ne pas heurter les autres Ă mon tour. Je ne veux pas que les autres se sentent comme moi je me sentais Ă une certaine Ă©poque. Je sais que les mots en bien comme en mal ça laisse des traces pour la vie et quâils peuvent mĂȘme tuer. Alors, quand jâĂ©cris, je pense toujours Ă la maniĂšre dont la personne dont je parle pourrait recevoir mes propos si par inadvertance, elle pouvait tomber dessus. Je crois sincĂšrement que toute tribune vient avec une responsabilitĂ© et jâessaie de mâen porter garante. Mais lĂ nâest pas exactement le but de ce billet. Parlons de lâaffaire Mike Ward-JĂ©rĂ©my Gabriel. Oui, des tas de gens ont Ă©crit lĂ -dessus. Je ne veux pas rĂ©pĂ©ter ce qui a maintes fois Ă©tĂ© dit dans un billet interminable. Or, je crois juste que plusieurs font preuve dâune grande hypocrisie lorsquâils abordent la fameuse dĂ©fense intouchable de la libertĂ© dâexpression. On nâa quâĂ penser Ă Raif Badawi et plusieurs autres qui croupissent en prison et pour lesquels plusieurs personnes ne se mobilisent pas dâun iota. [1] Mais ce nâest pas sans rappeler lâaffaire Gab Roy vs Mariloup Wolfe ou encore Jeff Fillion vs Sophie Chiasson. Ă plus dâune reprise, on brandit la libertĂ© dâexpression comme un passe-droit pour salir, dĂ©truire, blesser, lyncher et jâen passe. Pour briser des vies, mĂȘme si lâintention premiĂšre nâest peut-ĂȘtre pas celle-lĂ . Sans Ă©gard Ă la maniĂšre dont ça pourrait ĂȘtre reçu par les principaux concernĂ©s. Et ça me pue au nez. De se cacher derriĂšre un humour qui ne fait pas rire pour sâen prendre notamment Ă ceux qui sont moins privilĂ©giĂ©s dans notre sociĂ©tĂ©. Câest Dany Turcotte qui disait Les fous du roi ne sont pas lĂ pour frapper sur les plus faibles, mais bien pour Ă©branler le roi. » Ce sera tout pour moi. [1]
LAutre, nous accompagnant dans nos cheminements de pensĂ©es, nos rĂ©flexions, et donc nos choix, notre libertĂ© ne sâarrĂȘte plus lĂ oĂč commence celle de lâautre, mais commence lĂ oĂč celle de lâautre commence et sâarrĂȘte lĂ oĂč celle de lâautre sâarrĂȘte. Nous pensons donc en commun avec lâautre selon Kant. Nous appellerons cette notion : la
On est en droit de se poser la question, Ă force dâentendre quotidiennement les revendications des antivax et dâen constater les effets sur notre sociĂ©tĂ©. Ils sont bien conscients que vivre en sociĂ©tĂ© leur donne des droits et, comme ils pensent en ĂȘtre spoliĂ©s, ils manifestent. Câest leur droit, mais un droit qui prĂŽne le Moi dâabord, moi dâabord et les autres, on sâen fout. » En fait, ils sont animĂ©s par lâindividualisme, le nĂ©gationnisme, la paranoĂŻa, le mĂ©pris du collectif, le tout relayĂ© par la dĂ©sinformation des rĂ©seaux sociaux. Nous sommes Ă droite de la droite profonde. Ils refusent donc que le revers de la mĂ©daille de cette vie en sociĂ©tĂ© impose aussi des devoirs, un des premiers Ă©tant le respect de lâautre. Quand on regarde la proportion de non-vaccinĂ©s qui sont en rĂ©animation Ă lâhĂŽpital, nous nageons en pleine inconscience. Ils participent Ă la mise Ă genoux de nos services de santĂ©, empĂȘchent dâautres interventions chirurgicales, mettent leurs congĂ©nĂšres en danger, participent Ă la crise Ă©conomique, freinent la sortie de la pandĂ©mie, etc. Je me souviens avoir vu un de ces patients repentis », sur son lit dâhĂŽpital, qui demandait Ă ĂȘtre vaccinĂ©. Quelle belle inconscience ! Jâai vu aussi une femme violemment contre le passe sanitaire qui revendiquait sa libertĂ© de vivre⊠Revendiquait-elle aussi sa libertĂ© de mourir, sa libertĂ© de ne pas se faire soigner ? Dans notre sociĂ©tĂ© altruiste, la santĂ© est un droit. On ne peut le refuser. Mais de lĂ Ă penser certaines choses quâon nâose mĂȘme pas imaginer, il nây a quâun pas. Jây pense, mais je ne franchirai pas ce pas, parce que je vis en sociĂ©tĂ© et que ma libertĂ© sâarrĂȘte oĂč commence celle des autres. Ă voir en vidĂ©o
LalibertĂ© dâexpression « La libertĂ© sâarrĂȘte lĂ oĂč commence celle des autres » La DDHC de 1789 est la premier texte fondateur de la libertĂ© dâexpression (Art). Câest le premier texte quâon pose sur la libertĂ© dâexpression. Câest Ă la chute de la monarchie que les gens vont avoir envie de sâexprimer pour sâ y opposer
La libertĂ© des uns sâarrĂȘte lĂ oĂč commence celle des autres Vision conservatrice quâĂ©voque ce proverbe, car il donne raison Ă lâhĂ©ritage des libertĂ©s les bien nĂ©s restent bien nĂ©s plus libres que dâautres, puisquâil est interdit dâempiĂ©ter sur leur libertĂ©. La justice dans lâacquisition des libertĂ©s ne posant pas question, lâordre Ă©tabli ne saurait donc jamais ĂȘtre remis en cause. Or, ce proverbe est en rĂ©alitĂ© une version Ă©dulcorĂ©e et trop simpliste de lâarticle 4 de la DĂ©claration des Droits de lâHomme et du Citoyen de 1789 article sous totale influence rousseauiste La libertĂ© consiste Ă pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas Ă autrui ainsi, lâexercice des droits naturels de chaque homme nâa de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la SociĂ©tĂ© la jouissance de ces mĂȘmes droits. Ces bornes ne peuvent ĂȘtre dĂ©terminĂ©es que par la Loi. Ce qui suit la libertĂ© consiste Ă pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas Ă autrui » nous Ă©claire sur le sens rĂ©el de lâarticle la jouissance de ces mĂȘmes droits » â soit lâĂ©galitĂ© en droits ! Il faudrait donc rectifier le proverbe comme suit A condition que lâĂ©galitĂ© des libertĂ©s soit garantie Ă chacun, la libertĂ© des uns sâarrĂȘte lĂ oĂč commence celle des autres Il serait encore plus intĂ©ressant de troquer cette libertĂ© conservatrice pour une rĂ©ciprocitĂ© morale libertaire. Il est une autre phrase tronquĂ©e cĂ©lĂšbre, qui montre aussi comment le dĂ©bat est volĂ© par des manipulations plus ou moins volontaires.
Atravers la doctrine "la libertĂ© des uns s'arrĂȘte lĂ oĂč commence celle des autres" on dĂ©finit une volontĂ© d'ordre social et donc, comme le faisait remarquĂ© l'un d'entre vous, encadrĂ©e par la loi ou la jurisprudence.äžȘäșșèȘç±çäžçșżćłæŻä»äșșèȘç±çćșçșż Explanation"La libertĂ© des uns s'arrĂȘte lĂ oĂč commence celle des autres" est effectivement difficile Ă traduire littĂ©ralement. Je vous propose donc ma traduction qui reflĂšte l'esprit de cette phrase "äžȘäșșèȘç±çäžçșżćłæŻä»äșșèȘç±çćșçșż". Cordialement-Note added at 1 jour7 heures 2016-08-15 131732 GMT-DĂ©solĂ©e, "äžçșż" doit ĂȘtre "äžé" Donc "äžȘäșșèȘç±çäžéćłæŻä»äșșèȘç±çćșçșż"Tong ZhangFranceLocal time 0129Native speaker of ChinesePRO pts in category 4 LalibertĂ© des uns s'arrĂȘte lĂ oĂč commence celle des autres. Partager sur Facebook Twitter WhatsApp Pinterest Tumblr Google Citations sur la libertĂ© Ă dĂ©couvrir
10 citations pour savourer la libertĂ©Quoi de plus beau que la libertĂ© ? La libertĂ© de penser, de vivre, de se vĂȘtir ou encore d'aimer comme on l'entend. Parce que ce concept est trĂšs cher Ă notre cĆur, nous avons dĂ©cidĂ© de vous partager nos citations favorites sur la libertĂ© en espĂ©rant qu'elles vous inspirent autant qu'elles nous ont inspirĂ©es. N'hĂ©sitez pas Ă nous laisser un commentaire pour nous dire ce que vous en avez pensĂ© ou si vous en avez d'autres Ă nous soumettre, on adore vous lire !1. âIl n'est point de bonheur sans libertĂ©, ni de libertĂ© sans courage.â PĂ©riclĂšs2. âLa libertĂ©, c'est la possibilitĂ© d'ĂȘtre et non l'obligation d'ĂȘtre.â RenĂ© Magritte3. âVotre vraie libertĂ© commence lorsque vous pouvez choisir entre deux choses.â Richard Bolles4. âEst-ce la libertĂ© qui change la saveur de la vie ?â Catherine Cusset5. âMa seule libertĂ© est de rĂȘver, alors je rĂȘve de libertĂ©.â BenoĂźt Granger6. âLa libertĂ© d'aimer n'est pas moins sacrĂ©e que la libertĂ© de penser.â Victor Hugo7. âLa rĂ©volte extĂ©rieure est la seule maniĂšre de rĂ©aliser la libertĂ© intĂ©rieure.â Jim Morrison8. âLa libertĂ© ne s'achĂšte pas, elle se prend, non ?â StĂ©phane Hoffmann9. âJe n'appartiens Ă personne ; quand la pensĂ©e veut ĂȘtre libre, le corps doit l'ĂȘtre aussi.â Alfred de Musset10. âL'homme qui rĂ©clame la libertĂ©, c'est au bonheur qu'il pense.â Claude AvelineLe concept de libertĂ© diffĂšre d'une personne Ă une autre, il dĂ©pend de notre vĂ©cu, de nos attentes, de notre rapport aux contraintes đ Je ne supporte pas les contraintes, qu'est-ce que ça dit de moi ?, de notre rapport Ă l'autoritĂ© et bien d'autres choses encore. Une chose est sĂ»re, il participe Ă notre Ă©panouissement et Ă notre bien-ĂȘtre. Nous avons besoin de nous sentir libres pour ĂȘtre heureuses. Tout dĂ©pend de ce qu'on entend par libertĂ©, n'oublions pas que libertĂ© des uns commence lĂ oĂč s'arrĂȘte celle des autres... Prenez donc le temps de vous interroger sur votre rapport Ă la libertĂ©, qu'est-ce qu'il vous inspire ? Ă quel point est-il important dans votre vie ? Qu'est-ce que la libertĂ© pour vous ? Par quoi se traduit-elle dans votre quotidien ? Et comme toutes ces questions ne sont pas simples et demandent une sĂ©rieuse introspection, de remonter Ă vos diffĂ©rentes expĂ©riences passĂ©es, il peut ĂȘtre intĂ©ressant d'ĂȘtre accompagnĂ©e d'un professionnel. L'avis de la rĂ©daction libĂ©rez votre esprit !Pour ĂȘtre vraiment libre, il faut que notre esprit soit lui aussi totalement libĂ©rĂ© de tout ce qui peut le freiner pensĂ©es limitantes, angoisses, peur de l'avenir, peur de ne pas ĂȘtre Ă la hauteur, etc... Nous sommes souvent nos propres bourreaux ou esclaves de nos dĂ©sirs sans nous en rendre compte. Contactez l'un de nos coachs pour vous libĂ©rer de tout ce qui vous pĂšse et aller de l'avant. N'attendez pas pour prendre rendez-vous si vous sentez que quelque chose ne va pas.đ€ Se comprendre, s'accepter, ĂȘtre heureuse... C'est ici et maintenant !BornToBeMeContacter un coachMais aussi SĂ©rotonine, 4 choses Ă savoir sur l'hormone du bonheurLe moodboard un bon moyen de ne pas perdre ses rĂȘves de vue !Et si on se demandait vraiment comment ça va ?
Avant la seule chose qui comptait, en ùge, c'était celui du fond des verres. Et plus on était vieux, plus on était joyeux. Avant, je n'avais pas remarqué que mes parents étaient deux vieillards. Avant, mes copines m'enviaient par
La libertĂ© est-elle indissociable de l'Autre? I. Introduction Un adage nous dit ceci Notre libertĂ© sâarrĂȘte lĂ oĂč commence celle de lâautre ». Qu'y a-t-il de plus simple que cette phrase ? En effet, notre libertĂ© est freinĂ©e lorsque nous rencontrons la libertĂ© dâune autre personne. La croyance populaire Ă propos de la libertĂ© incite Ă admettre que la libertĂ© est une propriĂ©tĂ© individuelle. Nous conquĂ©rons notre libertĂ© et personne ne peut nous la reprendre. Dans cette vision de la libertĂ©, lâAutre devient un obstacle, un frein, voire un intrus au sein de notre libertĂ©. Lâaffirmation qui dit que la libertĂ© câest de ne pas avoir de contraintes y prend tout son sens. Toutefois, selon Rousseau, lorsquâil dit LâobĂ©issance Ă la loi quâon sâest prescrite est libertĂ© » nous dĂ©montre tout Ă fait autre chose. La dĂ©finition, apprĂ©ciĂ©e du peuple, de la libertĂ© nâest plus une forme dâabsence totale de contrainte. En effet, Rousseau nous dit que câest justement la contrainte qui nous permet dâĂȘtre libres. La contrainte serait nos dĂ©sirs, nos pulsions que nous subissons tout au long de notre vie. Lorsque jâai faim, je ressens un dĂ©sir de manger. Jean-Jacques Rousseau nous propose de devenir maĂźtres de nos pulsions et de nos dĂ©sirs pour devenir des ĂȘtres libres, affranchis de ces mĂȘmes pulsions et dĂ©sirs. La contrainte du dĂ©sir devient donc une forme de libertĂ©, car le choix est possible assouvir le dĂ©sir, ne pas lâassouvir ou encore choisir de ne rien faire. Par ailleurs, de nombreux philosophes, dont Kant, nous expliquent que lâautre permet de nous dĂ©finir. Câest le fameux Lâenfer, câest les autres » de Sartre. Alors que Kant le prend de maniĂšre bien plus positive. Mais penserions-nous bien et penserions-nous beaucoup si nous ne pensions pas pour ainsi dire en commun avec les autres qui nous font part de leurs pensĂ©es et Ă qui nous communiquons les nĂŽtres », Emmanuel Kant montre que lâAutre intervient dans la dĂ©finition de soi ainsi que dans la maniĂšre dont nous pensons. Par les Ă©changes que nous avons avec lâAutre, nous rĂ©flĂ©chissons et pensons de telle ou telle maniĂšre. Câest encore plus vrai lorsquâil faut poser des choix. Nous pourrions ainsi dire que le choix est une forme de pensĂ©e et de rĂ©flexion. LâAutre, selon Kant toujours, est donc Ă©galement une forme de contrainte qui nous permet de penser, de rĂ©flĂ©chir et de poser des choix. NĂ©anmoins, il nous faut Ă©claircir quelques positions en ce qui concerne le terme de â contrainteââ. Dans le livre â La boĂźte Ă outils philosophieââ des Ă©ditions de LâOpportun, la contrainte nous force Ă faire quelque chose sans nous laisser le choix. Il est donc impossible dâopposer un refus Ă la contrainte. Si la loi de la pesanteur ne mâoblige pas Ă tomber, elle me contraint Ă le faire. Le manuel oppose donc la contrainte Ă lâobligation. Cette derniĂšre repose sur le choix, mĂȘme si elle sâapparente Ă une contrainte. Jâai le choix dâobĂ©ir Ă lâobligation scolaire ou non. Toutefois, Rousseau, Kant et les autres philosophes que nous verrons utilisent le mot contrainte au lieu dâobligation mĂȘme si leur dĂ©finition de la contrainte est plus tĂŽt celle de lâobligation comme vue dans le livre utilisĂ© en cours et citĂ© plus haut. Mettons-nous donc dâaccord sur les notions de contraintes et dâobligations. Par souci de clartĂ©, la contrainte repose sur le choix et lâobligation ne peut ĂȘtre opposĂ©e Ă un refus. Le problĂšme est donc bien prĂ©sent. Nous avons dâune part, une croyance populaire qui dĂ©signe la LibertĂ© comme une propriĂ©tĂ© individuelle oĂč lâabsence de contrainte est primordiale, et donc de lâAutre aussi. Et d'autre part, plusieurs philosophes qui soulignent que la LibertĂ© ne peut se faire sans lâAutre. Cette LibertĂ© serait-elle donc indissociable de lâAutre ? Dans ce qui suit, nous allons dâabord tenter de dĂ©finir la notion de libertĂ© grĂące Ă Sartre, Kant et Rousseau. Nous verrons par ailleurs sâil est possible de faire des choix propres Ă Soi sans lâAutre et, bien sĂ»r, qui est lâAutre avec Arendt, Nietzsche, Rousseau et Kant. Enfin, nous passerons de la libertĂ© individuelle Ă la libertĂ© collective par un apport des diffĂ©rents aspects vu au cours de la dissertation notamment par la prĂ©cision de Rousseau et Kant qui en parle de maniĂšre trĂšs claire et en diffĂ©rents points. II. MĂ©diation philosophique Chapitre 1er La LibertĂ© devrait se dĂ©finir comme ĂȘtre libre de faire ses propres choix Jean-Paul Sartre nous dit ceci Ătre libre, ce n'est pas pouvoir faire ce que l'on veut, mais c'est vouloir ce que l'on peut ». Cette phrase sera une sorte de rĂ©sumĂ© de ce qui va suivre dans le texte. En effet, nous ne sommes pas libres de faire ce que lâon veut, mais de vouloir ce que lâon fait dans le sens ou le vouloir, câest poser un choix. Avant toute chose, il nous faut dĂ©finir la libertĂ© et faire une distinction avec lâindĂ©pendance. Kant a Ă©crit ça La sauvagerie est lâindĂ©pendance Ă lâĂ©gard de toute loi ». Cette phrase amĂšne Ă distinguer deux termes essentiels. La croyance populaire veut que la libertĂ© ce soit de vouloir faire ce que lâon veut quand nous le voulons comme dit dans lâintroduction. Toutefois, selon Kant, agir de telle sorte, câest agir avec sauvagerie. Vouloir agir comme bon nous semble, câest niĂ© les rĂšgles de comportement Ă lâĂ©gard dâautrui. La loi est donc ce qui nous permet de passer de la sauvagerie Ă lâhumanitĂ©. Cette derniĂšre Ă©tant la seule Ă pouvoir donner des lois. Cette distinction primordiale est un Ă©lĂ©ment essentiel pour la dĂ©finition de la libertĂ© par rapport Ă lâautre. DĂ©finition qui sera dĂ©veloppĂ©e plus profondĂ©ment dans le prochain chapitre. Revenons Ă la citation de Rousseau amenĂ©e dans lâintroduction LâobĂ©issance Ă la loi quâon sâest prescrite est libertĂ© ». Ce que Rousseau entend par la loi quâon sâest prescrite, câest lâaffranchissement de ses propres dĂ©sirs et pulsions. LâHomme est constamment en prise avec ses dĂ©sirs. Pour ĂȘtre libre, lâHomme doit devenir maĂźtre de ses dĂ©sirs. Par exemple, au lieu de se dire Jâai faim, je vais donc manger », il doit sâaffranchir en se disant Jâai faim, mais je vais choisir quand je mange ». Cette contrainte que lâHomme affranchi sâimpose lui permet de poser des choix. Une fois maĂźtre de ses pulsions, plusieurs options se trouvent face Ă lui. Il peut soit assouvir son dĂ©sir en se portant vers le â pourââ, soit choisir dâattendre ou de ne pas le rĂ©aliser en se portant vers le â contreââ ou soit encore de ne rien choisir qui est dĂ©jĂ faire un choix en soi. En dâautres termes, je dĂ©cide dâobĂ©ir Ă ma contrainte, dây dĂ©sobĂ©ir ou de ne pas faire de choix. Câest ainsi que Rousseau dĂ©finit la libertĂ© comme une attitude nous permettant de faire des choix. Partons sur lâacquis comme quoi la penser câest Ă©galement rĂ©flĂ©chir. Avec ce constat, nous pouvons nous permettre de prendre la citation de Kant Mais penserions-nous bien et penserions-nous beaucoup si nous ne pensions pas pour ainsi dire en commun avec les autres qui nous font part de leurs pensĂ©es et Ă qui nous communiquons les nĂŽtres ». Lorsque je fais un choix, je rĂ©flĂ©chis forcĂ©ment aux consĂ©quences qui en suivront. Ces consĂ©quences peuvent ĂȘtre Ă court terme, Ă long terme, lĂ©gitime, inconsciente⊠Avant de faire un choix, nous pensons. Lâabsence de contrainte, et donc de choix, nâest donc plus un synonyme de libertĂ©, mais un terme dĂ©signant lâemprisonnement dans ses propres dĂ©sirs. En effet, sans contraintes, nous ne pouvons choisir dâassouvir nos dĂ©sirs ou non, nous les assouvissons et la rĂ©flexion sâarrĂȘte lĂ , nous nâavons pas le choix. Chapitre 2nd LâAutre me permet-il de choisir ? Par une suite logique argumentĂ©e prĂ©cĂ©demment, nous avons pu voir que la libertĂ© sâallie Ă la contrainte qui permet le choix. Mais quâen est-il de lâAutre ? Est-ce une contrainte ? Comment le choix se positionne-t-il face Ă lâAutre ? Tout dâabord, il nous faut Ă©claircir ce qui lie un Homme Ă lâAutre. Pour ce faire, prenons la citation dâArendt Nous humanisons ce qui se passe dans le monde en nous parlant, et, dans ce parler, nous apprenons Ă ĂȘtre humains ». Par lâhumanisation, Arendt parle de nommer des notions abstraites telles que le Bien, le Mal, la Justice⊠mais aussi les Ă©lĂ©ments qui nous entourent aussi matĂ©rielle que spirituelle. Pour humaniser ces choses qui nous entourent, il faut que les Hommes communiquent entre eux. Ces interactions sociales que sont le dialogue et lâĂ©change permettent de vivre socialement, mais surtout de penser en commun. Toutefois, la citation ne rĂ©pond pas Ă la question de Qui est lâAutre ? » Comment y rĂ©pondre dans ce cas ? Voyons de plus prĂšs ce que Nietzsche nous dit Une pensĂ©e vient quand elle veut et non quand je le veux ». Quand Nietzsche parle de venir quand elle [la pensĂ©e] veut, il insinue que la pensĂ©e est indĂ©pendante de notre conscience, quâelle est donc rĂ©gie par notre inconscient. Cet inconscient serait donc un Autre ». Une projection mentale que lâon se fait lorsque lâon se parle Ă nous-mĂȘmes. Prenons exemple sur Robinson CrusoĂ© perdu, seul, sur une Ăźle. Tout au long du rĂ©cit, Robinson se crĂ©e des personnages pour Ă©viter de sombrer dans la folie, et pourtant il est seul. Notre homme se construit des Autres par la seule force de ses pensĂ©es. Il crĂ©e Ă©galement des lois et des objectifs. Câest lâexemple parfait qui dĂ©montre que lâHomme, mĂȘme seul, est toujours accompagnĂ©, car câest un besoin vital pour ses fonctions mentales et cognitives. LâAutre existe toujours quelque part en nous. Autrui nâest pas seulement soi. Selon Rousseau, câest aussi la Loi, lâĂtat Il nây a que la force de lâĂ©tat qui fasse la libertĂ© de ses membres ». Pour Jean-Jacques Rousseau, lâĂtat câest la souverainetĂ© du peuple ; la force de cet Ătat, câest lâinfluence quâont les autres membres sur une personne. Cette force est donc la garante de notre libertĂ© grĂące aux lois quâelle instaure. Par ses aspects contraignants, notre libertĂ© est assurĂ©e. Si lâHomme applique la libertĂ© individuelle comme vue par la croyance actuelle en faisant ce quâil veut, quand il veut et oĂč il veut, il atteint lâordre social et la libertĂ© de lâAutre. Sâil atteint Ă la libertĂ© de lâAutre en affectant lâordre social, la force de lâĂtat le ramĂšnera de force Ă respecter la loi. LâĂtat devient donc une contrainte pour qui veut exercer sa libertĂ© individuelle. Cette contrainte permet donc de poser des choix comme vus au chapitre prĂ©cĂ©dent. Nous sommes donc obligĂ©s Ă respecter la contrainte du respect de la Loi et de lâordre social qui fait la force de lâĂtat. Avec ce qui vient dâĂȘtre dit et grĂące Ă lâanalyse de la loi prescrite vue plus haut, Rousseau exprime que lâAutre est une loi et une contrainte. LâAutre nous permet donc dâexercer notre libertĂ© en Ă©tant une contrainte qui autorise le choix. Revenons plus en dĂ©tail sur la citation, Mais penserions-nous bien et penserions-nous beaucoup si nous ne pensions pas pour ainsi dire en commun avec les autres qui nous font part de leurs pensĂ©es et Ă qui nous communiquons les nĂŽtres », de Kant. La pensĂ©e commune est une notion quâil faut comprendre. Lorsque nous rĂ©flĂ©chissons, nous le faisons par trois aspects diffĂ©rents penser par soi-mĂȘme en faisant usage de notre propre raison, penser en commun avec les autres en Ă©changeant et en discutant, penser en se mettant Ă la place de tout autre. Le premier ne nous intĂ©ressant pas prioritairement, concentrons-nous sur la pensĂ©e en commun et en nous mettant Ă la place de lâautre. Lorsque nous choisissons, nous rĂ©flĂ©chissons aux consĂ©quences de nos actes sur notre vie Ă venir, mais Kant ajoute que nous rĂ©flĂ©chissons Ă©galement sur la consĂ©quence par rapport Ă lâautre, Ă ceux qui nous entourent. Notre identitĂ© est construite par rapport aux jugements que feront les autres sur nos comportements et donc les choix que nous faisons et ferons. Lâautre est donc celui qui permet de se dĂ©finir en partie au travers de son regard, des Ă©changes que nous avons, de la culture et des croyances populaires. LâAutre, nous accompagnant dans nos cheminements de pensĂ©es, nos rĂ©flexions, et donc nos choix, notre libertĂ© ne sâarrĂȘte plus lĂ oĂč commence celle de lâautre, mais commence lĂ oĂč celle de lâautre commence et sâarrĂȘte lĂ oĂč celle de lâautre sâarrĂȘte. Nous pensons donc en commun avec lâautre selon Kant. Nous appellerons cette notion la pensĂ©e commune. Si nous associons cette notion avec la libertĂ© de choix de Jean-Jacques Rousseau, nous obtenons une nouvelle forme de libertĂ© contrariant la croyance commune la libertĂ© collective. Chapitre 3Ăšme De la LibertĂ© individuelle Ă la LibertĂ© collective Renoncer Ă sa libertĂ©, câest renoncer Ă sa qualitĂ© dâhomme, aux droits de lâhumanitĂ© et mĂȘme Ă ses devoirs, il nây a nul dĂ©dommagement possible pour quiconque renonce Ă tout ». Voici ce quâon peut lire chez Rousseau, pĂ©dagogue reconnu. Si la logique prĂ©cĂ©demment vue nous a permis de dire que lâHomme libre est celui qui a des devoirs et des obligations, ainsi que des contraintes, cette citation permet dâaller bien plus en profondeur et dâapporter des nuances non nĂ©gligeables. La notion de contrainte permet de dĂ©finir le choix que lâon doit poser, et donc la libertĂ©. Toujours selon Rousseau, lâHomme est libre de choisir de suivre une contrainte ou pas. Il est possible que lâAutre nous force Ă Ă©changer notre libertĂ©, un droit fondamental de la condition humaine, contre un bien matĂ©riel tel quâun financement consĂ©quent, ou immatĂ©riel comme le droit Ă sa vie ou la protection contre dâĂ©ventuels brigands. Si tel est le cas, lâHomme perd ce qui fait de lui un ĂȘtre libre, ou encore un ĂȘtre humain avec tous les aspects de droits, de devoirs qui se trouvent derriĂšre cette notion. Câest par cet aspect que si une personne renonce Ă sa libertĂ©, elle renonce Ă ses choix. LâAutre devient donc un frein Ă notre libertĂ©. Toutefois, lâAutre peut Ă©galement ĂȘtre une aide Ă notre libertĂ©. En effet, nous pouvons considĂ©rer la libertĂ© comme individuelle et donc repartir sur le processus de renonciation dĂ©crit au paragraphe prĂ©cĂ©dent. Par contre, lorsquâelle est comprise comme une libertĂ© garantie par la force de lâĂtat et lâordre social, lorsque nous dĂ©cidons de dĂ©sobĂ©ir Ă la libertĂ© collective et de retourner Ă la libertĂ© individuelle, en faisant ce que nous voulons, oĂč nous le voulons, quand nous le voulons, nous serons isolĂ©s, marginalisĂ©s, exclus comme dit cette citation de Rousseau vue plus haut Il nây a que la force de lâĂ©tat qui fasse la libertĂ© de ses membres ». Cette exclusion enlĂšve donc tous les droits, les devoirs, les obligations et surtout les contraintes qui nous permettent de faire des choix et de donc dâĂȘtre libres. Cet ordre social et cette force de lâĂtat nous ramĂšneront quoiquâil arrive dans le cadre de la loi qui garantit notre libertĂ©, ou, du moins, la libertĂ© collective. Lâautre nous accompagne dans nos choix, il nous aide donc Ă conquĂ©rir notre libertĂ© et Ă la conserver. Mais si nous ne communiquons pas ou que nous refusons lâĂ©change, pouvons-nous espĂ©rer conquĂ©rir notre libertĂ© ? LâAutre devient un Ă©lĂ©ment essentiel Ă la libertĂ©. Admettons que nous ne soyons pas dans un monde oĂč la force de l'Ă©tat est assimilĂ©e, mais dans un monde anarchiste oĂč câest la libertĂ© individuelle qui prime. Nous ne serions jamais totalement libres, car notre vie, ce qui fait de nous des ĂȘtres humains ; notre â libertĂ©ââ serait entravĂ©e par celle de lâautre en face de nous. Si nous pouvons le tuer librement, le voler librement, il le pourra aussi. La libertĂ© collective a comme force de pouvoir garantir notre sĂ©curitĂ© et dâĂȘtre protĂ©gĂ©s des libertĂ©s individuelles anarchistes qui nous porteraient prĂ©judice. Nous pouvons ĂȘtre sĂ»rs que la libertĂ© collective sâapplique Ă tous les membres de lâĂtat, sinon elle ne serait pas collective. III. Conclusion Dans lâintroduction, nous nous demandions si la libertĂ© Ă©tait indissociable de lâAutre, que la croyance populaire amenait une dĂ©finition de la libertĂ© controversĂ©e et contrariĂ©e par rapport aux dĂ©finitions amenĂ©es par divers philosophes tels que Rousseau, Kant et autres. Par la logique suivie durant les 3 chapitres, nous pourrions dire que la libertĂ© nâest pas envisageable sans avoir dâAutre en face de soi. MĂȘme lorsque lâAutre devient un frein Ă la libertĂ© ou lorsque lâAutre est en rĂ©alitĂ© une projection de notre conscience. LâAutre est aussi nĂ©cessaire pour dĂ©finir la libertĂ©. Comment pourrions-nous nous dire libres, si nous Ă©tions totalement seuls ? La croyance populaire considĂšre lâAutre comme une entrave, mais si nous nâavions jamais connu lâAutre, nous ne saurions dire ce quâest une entrave et donc dâĂȘtre libre sans entraves. La rĂ©ponse Ă la question ne peut ĂȘtre absolue. Toutefois, nous avons dĂ©montrĂ© quâil pouvait y avoir deux rĂ©ponses possibles, deux choix envisageables. Nous sommes libres, dans tous les sens du terme, de choisir celle qui nous convient. La libertĂ© individuelle, mise en avant par une sociĂ©tĂ© capitaliste est tout aussi vraie quâune libertĂ© collective. Dâailleurs, nous pourrions ĂȘtre libres individuellement au sein dâune libertĂ© collective. Ce serait difficilement conciliable, mais ça pourrait donner quelque chose de nouveau, de riche et de trĂšs intĂ©ressant. NĂ©anmoins, si nous Ă©tions totalement seuls, sans Ă©changes, sans contact, mais avec la connaissance dâun Autre existant quelque part ailleurs dans le monde. Nous pourrions ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme entiĂšrement libres comme le Capitaine NĂ©mo dans Vingt-mille lieues sous les mers de Jules Verne. Ă la fin, lorsque le Capitaine plante le drapeau noir de lâanarchie sur son vaisseau, il est absolument seul. Le jeu de la libertĂ© individuelle, coĂ»te que coĂ»te, en vaut-il vraiment la peine ? Risquerions-nous la solitude au point dâen devenir mĂ©lancoliques ? Pourquoi se passer de la garantie de sĂ©curitĂ© et de libertĂ© de lâordre social ? Rien ne nous empĂȘche de dĂ©sobĂ©ir Ă certaines contraintes tout en gardant ce contexte sĂ©curisant et social. IV. Bibliographie DHILLY, Olivier, La boĂźte Ă outils philosophie les notions, les sujets, les citations, Les Ăditions de lâOpportun, Paris StĂ©phane Chabenat, 460 pages. SARTRE, Jean-Paul, LâĂtre et le NĂ©ant, BibliothĂšque des idĂ©es, Paris Ăditions Gallimard, 1943, 722 pages. VERNE, Jules, Vingt mille lieues sous les mers, Voyages extraordinaires, Ăditeur Pierre-Jules Hetzel, 1869-1870. Image de chaĂźnes brisĂ©es Philippe Psy, PsychothĂ©rapeute, Le petit acte fondateur ! », sur consultĂ© le 04/06/2017 Ă 23h57, Petit journal, recueil dâhistoire sur la vie et les rencontres dâun psychothĂ©rapeute. Logo CFEL HELMO, Logo et Documents-types », sur consultĂ© le 05/06/2017 Ă 00h04, Haute Ăcole Libre Mosane. Dessin de Jacques Azam ARBOUET, Coline, Bac 2012 ça sert Ă quoi la philo ? », sur consultĂ© le 05/06/2017 Ă 00h21, article de presse de 1jour1actu pour enfants et adolescents avec dessin de Jacques Azam de 2012. Ou AZAM, Jacques, la philosophie expliquĂ©e aux enfants », 2012, feutre et crayon sur papier, 20 x 10 cm, dessin de presse. Notes prisent durant le cours de Philosophie de BAC 2 en Ăducateur SpĂ©cialisĂ© en Accompagnement Psycho-Educatif, donnĂ© par Monsieur LELOTTE Christian, durant lâannĂ©e acadĂ©mique 2016-2017, Haute Ăcole Libre Mosane CFEL, possesseur Lyam Bernard. QIR8yyu.