3mins confidence: peer agreement (net): +8. la libertĂ© s'arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres. One man's freedom ends where that of another begins. Explanation: there are many variants of this peekay. Canada. Local time: 14:22. Works in ÊTRE LIBRE, CE N'EST PAS SEULEMENT SE DÉBARRASSER DE SES CHAÎNES, C'EST VIVRE D'UNE FAÇON QUI RESPECTE ET RENFORCE LA LIBERTÉ DES AUTRES. - Nelson Mandela -
LalibertĂ© des uns s'arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres Par Isabelledelyon. J'ai eu la chance de grandir Ă  Nice et en Provence jusqu'Ă  mon entrĂ©e au collĂšge. DĂšs l'arrivĂ©e des beaux jours, j'allais Ă  la plage prendre mon goĂ»ter Ă  la sortie des classes, et nous y restions jusqu'Ă  l'heure du dĂźner. J'avais le privilĂšge d'avoir de la place sur la plage Ă  cette Ă©poque
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LalibertĂ© commence lĂ  oĂč se termine celle de l’autre + - Selon les mĂ©decins, le bruit est aussi nocif que le goudron et la nicotine. + - Les campagnes anti-tabac Ă©crasent les autres qui combattent des causes nuisantes tout aussi importantes. + Article 2 Lire la lĂ©gislation Article 3 - L’interdiction du tabagisme
L’édito Je ne vais peut-ĂȘtre pas me faire que des amis, mais ce n’est pas grave, je dis ce que je pense. Je ne suis pas pour le caractĂšre obligatoire du vaccin contre la Covid. Je respecte les opinions d’autrui, mĂȘme quand je ne les partage pas. Je suis fait ainsi et ne changerai guĂšre. Mais il faut ĂȘtre cohĂ©rent une personne qui veut participer Ă  un moment social ou un acte collectif doit ĂȘtre en phase avec la sociĂ©tĂ©, respecter l’autre et ne pas ĂȘtre un danger pour lui. PubliĂ© le 12/01/2021 Ă  1515, mis Ă  jour le 14/01/2021 Ă  1009. © Smart Dicson Donc quand le Medef propose un passeport sanitaire qui viserait Ă  rĂ©server l'accĂšs aux salons professionnels, aux confĂ©rences aux personnes immunisĂ©es et qui ne peuvent propager le virus en groupe, je ne suis pas choquĂ©. De mĂȘme pour les accĂšs aux aĂ©roports, aux théùtres, aux cinĂ©mas
 mais comment qualifier ce rempart provisoire contre la Covid ? Est-il liĂ© au seules personnes vaccinĂ©es et/ou aux personnes dĂ©jĂ  touchĂ©es et ayant dĂ©velopper des anti-corps ? Ce ne serait guĂšre dĂ©mocratique quand l’accĂšs aux vaccins lui mĂȘme reste prĂ©caire. Ne peut-on admettre les personnes qui peuvent afficher les rĂ©sultats nĂ©gatifs d’un test effectuĂ© depuis moins de 48 heures ou Ă  dĂ©faut venir 30 mn avant et se faire tester avec un rĂ©sultat nĂ©gatif immĂ©diat avant l’entrĂ©e dans le salon ou la confĂ©rence ? Je ne suis pas mĂ©decin et donc ne me prononcerai pas sur les modalitĂ©s mais ce principe de parallĂ©lisme entre droits et devoirs me paraĂźt une base logique. D’autant plus que le digital permet toujours l’accĂšs aux events Ă  ceux qui ne veulent pas/ne peuvent se soumettre Ă  l’un ou l’autre de ces process. La libertĂ© des uns s'arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres » John Stuart Mill À lire aussi
AprĂšs 2020, il devrait ĂȘtre remplacĂ© par « La vie des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence la libertĂ© des autres. »" (04 janvier 2021) L'avis de GĂ©rard (Montfermeil) Substance de l'article 29 de la dĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen "Ce proverbe est la substance mĂȘme de l'article 29 de la dĂ©claration des droits de l'homme
La libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres. » proverbeJ’ai toujours pris cette sentence pour acquise, sans vraiment me pencher dessus, la soupeser ou la visualiser. Je l’entendais, comme une ritournelle, depuis petit, Ă  chaque fois qu’on devait brimer ma libertĂ© ou celle des autres. Pourquoi et comment ma libertĂ© doit-elle s’arrĂȘter lĂ  oĂč commence celle de l’autre ? Existe-t-il des frontiĂšres entre les libertĂ©s ? Les libertĂ©s sont-elles des propriĂ©tĂ©s strictement privĂ©es, dĂ©limitĂ©es, dont on ne peut sortir » sans empiĂ©ter sur le terrain de l’autre ? Sont-elles, par consĂ©quent, des prisons aux clĂŽtures invisibles ? Ne puis-je pas cheminer, librement, dans un espace public sans craindre de marcher sur les plates-bandes de quelqu’un ? Existe-t-il une sorte de marquage de territoire », comme dans le rĂšgne animal ? Et si ma libertĂ©, comme dit le dicton, s’arrĂȘte » Ă  une certaine limite, que dois-je faire ? Du surplace ou rebrousser chemin ? Et si je choisis de m’arrĂȘter Ă  la limite, dois-je passer le flambeau de la libertĂ© Ă  cet autre » qui cheminera avec pour le passer Ă  son tour Ă  un autre une fois sa limite atteinte, et ainsi de suite ? Et qui nous dit que la libertĂ© est linĂ©aire ? Ou unidimensionnelle ? Qu’est-ce Ă  dire, la libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres » ? Est-ce Ă  dire que ma libertĂ© prend fin dĂšs que l’autre commence » Ă  ĂȘtre libre ? Qu’il n’était pas libre avant? Qu’il m’a fallu lui passer la main? Que je ne suis plus libre aprĂšs ? Les libertĂ©s doivent-elles nĂ©cessairement se rencontrer ? Se confronter? Entrer en collision ? EmpiĂ©ter les unes sur les autres ? Ne peuvent-elles pas rouler en parallĂšle ? Comme les automobiles sur une autoroute Ă  plusieurs voies ? Si j’exerce ma libertĂ© de penser, ou de chanter, ou d’écrire, ou de dessiner, pourquoi faut-il que cet exercice soit circonscrit dans des limites spatiales ? En quoi mon prochain peut-il ĂȘtre dĂ©rangĂ© ou se sentir envahi si je pense, ou je chante, ou je danse dans mon univers parallĂšle », dans mon monde Ă  moi, tant que je ne lui cause aucune nuisance, ni sonore, ni visuelle, ni olfactive, nos univers Ă©tant distants et disjoints ? À lui son monde, Ă  moi le mien ; Ă  lui ses goĂ»ts, Ă  moi les miens ; Ă  lui ses valeurs, Ă  moi les miennes ; Ă  lui ses limites, s’il le veut, et Ă  moi mes illimitations, qui ne sauraient lui crĂ©er la moindre entrave, puisque chacun Ă©volue dans son univers. Il n’a pas Ă  venir coller son oreille Ă  ma porte » pour entendre ce que je dis et s’en offusquer, ni moi de mon cĂŽtĂ©. Rien ne devrait arrĂȘter ma libertĂ© car devant moi, il n’y a pas les autres il y a ma libertĂ©. Les autres sont Ă  cĂŽtĂ©, dans leur voie de circulation, dans leur direction, vers leur destination. À chacun sa dimension. À chacun son univers, son royaume ou son enfer ! Ma libertĂ© ne finit pas au seuil de celle d’autrui, tout comme la libertĂ© d’autrui ne commence pas Ă  la fin de la mienne. Aucune libertĂ© ne devrait marquer le dĂ©but ou la fin d’une autre. Ce ne sont pas des bouts Ă  joindre. Ce n’est pas une course de relais. Ce n’est pas une exploitation agricole. À toi ton enclos, Ă  moi le mien. Tu t’arrĂȘtes lĂ  oĂč ma propriĂ©tĂ© un tout autre schĂšme, un tout autre paradigme. C’est un multivers », qui n’a ni limites ni frontiĂšres, qui se situe en dehors de l’espace-temps. Laissez-moi nager, voyager, voltiger dans ma galaxie ». Jouer ma musique, dessiner mes formes, chanter, rĂȘver, danser, tournoyer, farandoler avec mes anges ou mes dĂ©mons ! Et si je me perds dans le vide, c’est ma perdition, pas la vĂŽtre ! Vous, vous ne risquez rien. Et je ne vous ai pas demandĂ© de me rejoindre ! Mais laissez ceux qui aiment mon spectacle astral emprunter ma Voie lactĂ©e ! Elle ne peut croiser la vĂŽtre ! C’est une voie alternative ! Les textes publiĂ©s dans le cadre de la rubrique courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflĂštent pas nĂ©cessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. La libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres. » proverbeJ’ai toujours pris cette sentence pour acquise, sans vraiment me pencher dessus, la soupeser ou la visualiser. Je l’entendais, comme une ritournelle, depuis petit, Ă  chaque fois qu’on devait brimer ma libertĂ© ou celle des autres. Pourquoi et comment ma libertĂ© doit-elle s’arrĂȘter lĂ  oĂč... Mieuxvivre ensemble nĂ©cessite dĂ©sormais plus d'union, plus de respect de la diversitĂ©, plus de comprĂ©hension mutuelle et une lutte efficace contre l'ignorance, l'exclusion et le terrorisme ! Qu'ils soient musulmans ou non, seuls les ignorants peuvent confondre terrorisme, assassinats lĂąches & chaos avec le savoir vivre ensemble en paix de l'islam AprĂšs cette pĂ©riode difficile que nous avons traversĂ©, nous avons le plaisir de pouvoir ouvrir de nouveau les portes de notre agence immobiliĂšre Ă  Sainte Maxime le 11 mai et enjouĂ©s de reprendre notre activitĂ© c'est nĂ©anmoins avec des mesures barriĂšres que nous vous accueillerons chez Excellence Ă©pisode de confinement nous a appris Ă  nous protĂ©ger, sans nuire Ă  autrui et pourquoi pour pĂ©renniser notre nouvelle libertĂ© il est essentiel d'adopter des gestes et des rĂ©flexes barriĂšres, nous avons dĂ©cidĂ© chez Excellence Immobilier de tout mettre en oeuvre pour vous assurer confort sĂ©curitĂ© et sĂ©rĂ©nitĂ© dans vos dĂ©marches. Mesures de sĂ©curitĂ© sanitaire chez Excellence Immobilier- L'agence est Ă©quipĂ©e de gel et masque, un plexiglass de sĂ©curitĂ© sera installĂ© sur chaque bureau et nettoyĂ© plusieurs fois par Les surfaces de travail seront nettoyĂ©es aprĂšs chaque passage Nous vous invitons Ă  prendre rendez-vous par tĂ©lĂ©phone pour limiter le nombre de personnes prĂ©sentes dans l'enceinte de l' Un protocole visite Ă  Ă©tĂ© rĂ©digĂ© pour vous informer des rĂšgles Ă  suivre pour les visites futures. Cette note est disponible sur La signature des actes par voie Ă©lectronique est privilĂ©giĂ©e pendant cette mesures sont lĂ  pour veiller Ă  la tranquillitĂ© de chacun et pour pouvoir avancer ensemble dans la bonne vous souhaitons Ă  tous une bonne & MichaĂ«l CAMPONEZ Nous Ă©crire Les champs indiquĂ©s par un astĂ©risque * sont obligatoires arrĂȘtelĂ  oĂč commence celle des autres, et plus les mĂ©dias sont libres, plus la sociĂ©tĂ© est libre. europarl.europa.eu. europarl.europa.eu. (ES) Mr Pr esident, true freedom ends where the freedom of others begins, and the freer the media a re, the freer a society is; the loss of freedom begins precisely in censorship of advertising and co Par Kharoll-Ann Souffrant. Dans la vie, j’ai un dĂ©faut qui est Ă  la fois une qualitĂ©. Je prends beaucoup de temps avant de me forger un avis sur Ă  peu prĂšs tout. Je suis capable de suspendre mon jugement sur une situation donnĂ©e, de prendre un recul et un temps de rĂ©flexion avant de donner mon point de vue qui dans la plupart des cas, se retrouve Ă  ĂȘtre nuancĂ© plutĂŽt que complĂštement noir ou complĂštement blanc. Je suis capable aussi de remettre en question ce que je tenais pour acquis et d’utiliser mon esprit critique. J’ai aussi une politique personnelle tant sur les rĂ©seaux sociaux que dans la vie. Je fais mon possible pour ĂȘtre franche, directe, mais Ă©galement diplomate et sensible aux Ă©motions d’autrui. Si ce que je m’apprĂȘte Ă  Ă©crire ou Ă  exprimer n’est pas quelque chose que je dirais en pleine face, et bien je m’abstiens de commentaires. Parfois, ça ne vaut pas la peine de nourrir du nĂ©gatif avec du nĂ©gatif. Et puis, il y a toujours une bonne raison pourquoi les gens sont comme ils sont ou qu’ils font ce qu’ils font. On est tous humains aprĂšs tout. Je crois, sans doute, naĂŻvement, que nous essayons tous de faire de notre mieux ici-bas. Donc, je ne veux pas alourdir le fardeau souvent invisible et inconnu de tous que portent les gens sur leurs Ă©paules. Je ne suis pas spĂ©cialement sage, comme diront certains. Je ne suis pas non plus parfaite. C’est que pour avoir Ă©tĂ© victime d’intimidation et de cyberintimidation au secondaire, disons que je fais attention Ă  ne pas heurter les autres Ă  mon tour. Je ne veux pas que les autres se sentent comme moi je me sentais Ă  une certaine Ă©poque. Je sais que les mots en bien comme en mal ça laisse des traces pour la vie et qu’ils peuvent mĂȘme tuer. Alors, quand j’écris, je pense toujours Ă  la maniĂšre dont la personne dont je parle pourrait recevoir mes propos si par inadvertance, elle pouvait tomber dessus. Je crois sincĂšrement que toute tribune vient avec une responsabilitĂ© et j’essaie de m’en porter garante. Mais lĂ  n’est pas exactement le but de ce billet. Parlons de l’affaire Mike Ward-JĂ©rĂ©my Gabriel. Oui, des tas de gens ont Ă©crit lĂ -dessus. Je ne veux pas rĂ©pĂ©ter ce qui a maintes fois Ă©tĂ© dit dans un billet interminable. Or, je crois juste que plusieurs font preuve d’une grande hypocrisie lorsqu’ils abordent la fameuse dĂ©fense intouchable de la libertĂ© d’expression. On n’a qu’à penser Ă  Raif Badawi et plusieurs autres qui croupissent en prison et pour lesquels plusieurs personnes ne se mobilisent pas d’un iota. [1] Mais ce n’est pas sans rappeler l’affaire Gab Roy vs Mariloup Wolfe ou encore Jeff Fillion vs Sophie Chiasson. À plus d’une reprise, on brandit la libertĂ© d’expression comme un passe-droit pour salir, dĂ©truire, blesser, lyncher et j’en passe. Pour briser des vies, mĂȘme si l’intention premiĂšre n’est peut-ĂȘtre pas celle-lĂ . Sans Ă©gard Ă  la maniĂšre dont ça pourrait ĂȘtre reçu par les principaux concernĂ©s. Et ça me pue au nez. De se cacher derriĂšre un humour qui ne fait pas rire pour s’en prendre notamment Ă  ceux qui sont moins privilĂ©giĂ©s dans notre sociĂ©tĂ©. C’est Dany Turcotte qui disait Les fous du roi ne sont pas lĂ  pour frapper sur les plus faibles, mais bien pour Ă©branler le roi. » Ce sera tout pour moi. [1] LAutre, nous accompagnant dans nos cheminements de pensĂ©es, nos rĂ©flexions, et donc nos choix, notre libertĂ© ne s’arrĂȘte plus lĂ  oĂč commence celle de l’autre, mais commence lĂ  oĂč celle de l’autre commence et s’arrĂȘte lĂ  oĂč celle de l’autre s’arrĂȘte. Nous pensons donc en commun avec l’autre selon Kant. Nous appellerons cette notion : la On est en droit de se poser la question, Ă  force d’entendre quotidiennement les revendications des antivax et d’en constater les effets sur notre sociĂ©tĂ©. Ils sont bien conscients que vivre en sociĂ©tĂ© leur donne des droits et, comme ils pensent en ĂȘtre spoliĂ©s, ils manifestent. C’est leur droit, mais un droit qui prĂŽne le Moi d’abord, moi d’abord et les autres, on s’en fout. » En fait, ils sont animĂ©s par l’individualisme, le nĂ©gationnisme, la paranoĂŻa, le mĂ©pris du collectif, le tout relayĂ© par la dĂ©sinformation des rĂ©seaux sociaux. Nous sommes Ă  droite de la droite profonde. Ils refusent donc que le revers de la mĂ©daille de cette vie en sociĂ©tĂ© impose aussi des devoirs, un des premiers Ă©tant le respect de l’autre. Quand on regarde la proportion de non-vaccinĂ©s qui sont en rĂ©animation Ă  l’hĂŽpital, nous nageons en pleine inconscience. Ils participent Ă  la mise Ă  genoux de nos services de santĂ©, empĂȘchent d’autres interventions chirurgicales, mettent leurs congĂ©nĂšres en danger, participent Ă  la crise Ă©conomique, freinent la sortie de la pandĂ©mie, etc. Je me souviens avoir vu un de ces patients repentis », sur son lit d’hĂŽpital, qui demandait Ă  ĂȘtre vaccinĂ©. Quelle belle inconscience ! J’ai vu aussi une femme violemment contre le passe sanitaire qui revendiquait sa libertĂ© de vivre
 Revendiquait-elle aussi sa libertĂ© de mourir, sa libertĂ© de ne pas se faire soigner ? Dans notre sociĂ©tĂ© altruiste, la santĂ© est un droit. On ne peut le refuser. Mais de lĂ  Ă  penser certaines choses qu’on n’ose mĂȘme pas imaginer, il n’y a qu’un pas. J’y pense, mais je ne franchirai pas ce pas, parce que je vis en sociĂ©tĂ© et que ma libertĂ© s’arrĂȘte oĂč commence celle des autres. À voir en vidĂ©o LalibertĂ© d’expression « La libertĂ© s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres » La DDHC de 1789 est la premier texte fondateur de la libertĂ© d’expression (Art). C’est le premier texte qu’on pose sur la libertĂ© d’expression. C’est Ă  la chute de la monarchie que les gens vont avoir envie de s’exprimer pour s’ y opposer La libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres Vision conservatrice qu’évoque ce proverbe, car il donne raison Ă  l’hĂ©ritage des libertĂ©s les bien nĂ©s restent bien nĂ©s plus libres que d’autres, puisqu’il est interdit d’empiĂ©ter sur leur libertĂ©. La justice dans l’acquisition des libertĂ©s ne posant pas question, l’ordre Ă©tabli ne saurait donc jamais ĂȘtre remis en cause. Or, ce proverbe est en rĂ©alitĂ© une version Ă©dulcorĂ©e et trop simpliste de l’article 4 de la DĂ©claration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 article sous totale influence rousseauiste La libertĂ© consiste Ă  pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas Ă  autrui ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la SociĂ©tĂ© la jouissance de ces mĂȘmes droits. Ces bornes ne peuvent ĂȘtre dĂ©terminĂ©es que par la Loi. Ce qui suit la libertĂ© consiste Ă  pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas Ă  autrui » nous Ă©claire sur le sens rĂ©el de l’article la jouissance de ces mĂȘmes droits » – soit l’égalitĂ© en droits ! Il faudrait donc rectifier le proverbe comme suit A condition que l’égalitĂ© des libertĂ©s soit garantie Ă  chacun, la libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres Il serait encore plus intĂ©ressant de troquer cette libertĂ© conservatrice pour une rĂ©ciprocitĂ© morale libertaire. Il est une autre phrase tronquĂ©e cĂ©lĂšbre, qui montre aussi comment le dĂ©bat est volĂ© par des manipulations plus ou moins volontaires.
Atravers la doctrine "la libertĂ© des uns s'arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres" on dĂ©finit une volontĂ© d'ordre social et donc, comme le faisait remarquĂ© l'un d'entre vous, encadrĂ©e par la loi ou la jurisprudence.
äžȘäșșè‡Ș由的䞊çșżćłæ˜Żä»–äșșè‡Ș由的ćș•çșż Explanation"La libertĂ© des uns s'arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres" est effectivement difficile Ă  traduire littĂ©ralement. Je vous propose donc ma traduction qui reflĂšte l'esprit de cette phrase "äžȘäșșè‡Ș由的䞊çșżćłæ˜Żä»–äșșè‡Ș由的ćș•çșż". Cordialement-Note added at 1 jour7 heures 2016-08-15 131732 GMT-DĂ©solĂ©e, "侊çșż" doit ĂȘtre "侊限" Donc "äžȘäșșè‡Șç”±çš„äžŠé™ćłæ˜Żä»–äșșè‡Ș由的ćș•çșż"Tong ZhangFranceLocal time 0129Native speaker of ChinesePRO pts in category 4 LalibertĂ© des uns s'arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres. Partager sur Facebook Twitter WhatsApp Pinterest Tumblr Google Citations sur la libertĂ© Ă  dĂ©couvrir
10 citations pour savourer la libertĂ©Quoi de plus beau que la libertĂ© ? La libertĂ© de penser, de vivre, de se vĂȘtir ou encore d'aimer comme on l'entend. Parce que ce concept est trĂšs cher Ă  notre cƓur, nous avons dĂ©cidĂ© de vous partager nos citations favorites sur la libertĂ© en espĂ©rant qu'elles vous inspirent autant qu'elles nous ont inspirĂ©es. N'hĂ©sitez pas Ă  nous laisser un commentaire pour nous dire ce que vous en avez pensĂ© ou si vous en avez d'autres Ă  nous soumettre, on adore vous lire !1. “Il n'est point de bonheur sans libertĂ©, ni de libertĂ© sans courage.” PĂ©riclĂšs2. “La libertĂ©, c'est la possibilitĂ© d'ĂȘtre et non l'obligation d'ĂȘtre.” RenĂ© Magritte3. “Votre vraie libertĂ© commence lorsque vous pouvez choisir entre deux choses.” Richard Bolles4. “Est-ce la libertĂ© qui change la saveur de la vie ?” Catherine Cusset5. “Ma seule libertĂ© est de rĂȘver, alors je rĂȘve de libertĂ©.” BenoĂźt Granger6. “La libertĂ© d'aimer n'est pas moins sacrĂ©e que la libertĂ© de penser.” Victor Hugo7. “La rĂ©volte extĂ©rieure est la seule maniĂšre de rĂ©aliser la libertĂ© intĂ©rieure.” Jim Morrison8. “La libertĂ© ne s'achĂšte pas, elle se prend, non ?” StĂ©phane Hoffmann9. “Je n'appartiens Ă  personne ; quand la pensĂ©e veut ĂȘtre libre, le corps doit l'ĂȘtre aussi.” Alfred de Musset10. “L'homme qui rĂ©clame la libertĂ©, c'est au bonheur qu'il pense.” Claude AvelineLe concept de libertĂ© diffĂšre d'une personne Ă  une autre, il dĂ©pend de notre vĂ©cu, de nos attentes, de notre rapport aux contraintes 👋 Je ne supporte pas les contraintes, qu'est-ce que ça dit de moi ?, de notre rapport Ă  l'autoritĂ© et bien d'autres choses encore. Une chose est sĂ»re, il participe Ă  notre Ă©panouissement et Ă  notre bien-ĂȘtre. Nous avons besoin de nous sentir libres pour ĂȘtre heureuses. Tout dĂ©pend de ce qu'on entend par libertĂ©, n'oublions pas que libertĂ© des uns commence lĂ  oĂč s'arrĂȘte celle des autres... Prenez donc le temps de vous interroger sur votre rapport Ă  la libertĂ©, qu'est-ce qu'il vous inspire ? À quel point est-il important dans votre vie ? Qu'est-ce que la libertĂ© pour vous ? Par quoi se traduit-elle dans votre quotidien ? Et comme toutes ces questions ne sont pas simples et demandent une sĂ©rieuse introspection, de remonter Ă  vos diffĂ©rentes expĂ©riences passĂ©es, il peut ĂȘtre intĂ©ressant d'ĂȘtre accompagnĂ©e d'un professionnel. L'avis de la rĂ©daction libĂ©rez votre esprit !Pour ĂȘtre vraiment libre, il faut que notre esprit soit lui aussi totalement libĂ©rĂ© de tout ce qui peut le freiner pensĂ©es limitantes, angoisses, peur de l'avenir, peur de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur, etc... Nous sommes souvent nos propres bourreaux ou esclaves de nos dĂ©sirs sans nous en rendre compte. Contactez l'un de nos coachs pour vous libĂ©rer de tout ce qui vous pĂšse et aller de l'avant. N'attendez pas pour prendre rendez-vous si vous sentez que quelque chose ne va pas.đŸ€— Se comprendre, s'accepter, ĂȘtre heureuse... C'est ici et maintenant !BornToBeMeContacter un coachMais aussi SĂ©rotonine, 4 choses Ă  savoir sur l'hormone du bonheurLe moodboard un bon moyen de ne pas perdre ses rĂȘves de vue !Et si on se demandait vraiment comment ça va ?

Avant la seule chose qui comptait, en ùge, c'était celui du fond des verres. Et plus on était vieux, plus on était joyeux. Avant, je n'avais pas remarqué que mes parents étaient deux vieillards. Avant, mes copines m'enviaient par

La libertĂ© est-elle indissociable de l'Autre? I. Introduction Un adage nous dit ceci Notre libertĂ© s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle de l’autre ». Qu'y a-t-il de plus simple que cette phrase ? En effet, notre libertĂ© est freinĂ©e lorsque nous rencontrons la libertĂ© d’une autre personne. La croyance populaire Ă  propos de la libertĂ© incite Ă  admettre que la libertĂ© est une propriĂ©tĂ© individuelle. Nous conquĂ©rons notre libertĂ© et personne ne peut nous la reprendre. Dans cette vision de la libertĂ©, l’Autre devient un obstacle, un frein, voire un intrus au sein de notre libertĂ©. L’affirmation qui dit que la libertĂ© c’est de ne pas avoir de contraintes y prend tout son sens. Toutefois, selon Rousseau, lorsqu’il dit L’obĂ©issance Ă  la loi qu’on s’est prescrite est libertĂ© » nous dĂ©montre tout Ă  fait autre chose. La dĂ©finition, apprĂ©ciĂ©e du peuple, de la libertĂ© n’est plus une forme d’absence totale de contrainte. En effet, Rousseau nous dit que c’est justement la contrainte qui nous permet d’ĂȘtre libres. La contrainte serait nos dĂ©sirs, nos pulsions que nous subissons tout au long de notre vie. Lorsque j’ai faim, je ressens un dĂ©sir de manger. Jean-Jacques Rousseau nous propose de devenir maĂźtres de nos pulsions et de nos dĂ©sirs pour devenir des ĂȘtres libres, affranchis de ces mĂȘmes pulsions et dĂ©sirs. La contrainte du dĂ©sir devient donc une forme de libertĂ©, car le choix est possible assouvir le dĂ©sir, ne pas l’assouvir ou encore choisir de ne rien faire. Par ailleurs, de nombreux philosophes, dont Kant, nous expliquent que l’autre permet de nous dĂ©finir. C’est le fameux L’enfer, c’est les autres » de Sartre. Alors que Kant le prend de maniĂšre bien plus positive. Mais penserions-nous bien et penserions-nous beaucoup si nous ne pensions pas pour ainsi dire en commun avec les autres qui nous font part de leurs pensĂ©es et Ă  qui nous communiquons les nĂŽtres », Emmanuel Kant montre que l’Autre intervient dans la dĂ©finition de soi ainsi que dans la maniĂšre dont nous pensons. Par les Ă©changes que nous avons avec l’Autre, nous rĂ©flĂ©chissons et pensons de telle ou telle maniĂšre. C’est encore plus vrai lorsqu’il faut poser des choix. Nous pourrions ainsi dire que le choix est une forme de pensĂ©e et de rĂ©flexion. L’Autre, selon Kant toujours, est donc Ă©galement une forme de contrainte qui nous permet de penser, de rĂ©flĂ©chir et de poser des choix. NĂ©anmoins, il nous faut Ă©claircir quelques positions en ce qui concerne le terme de ’ contrainte’’. Dans le livre ’ La boĂźte Ă  outils philosophie’’ des Ă©ditions de L’Opportun, la contrainte nous force Ă  faire quelque chose sans nous laisser le choix. Il est donc impossible d’opposer un refus Ă  la contrainte. Si la loi de la pesanteur ne m’oblige pas Ă  tomber, elle me contraint Ă  le faire. Le manuel oppose donc la contrainte Ă  l’obligation. Cette derniĂšre repose sur le choix, mĂȘme si elle s’apparente Ă  une contrainte. J’ai le choix d’obĂ©ir Ă  l’obligation scolaire ou non. Toutefois, Rousseau, Kant et les autres philosophes que nous verrons utilisent le mot contrainte au lieu d’obligation mĂȘme si leur dĂ©finition de la contrainte est plus tĂŽt celle de l’obligation comme vue dans le livre utilisĂ© en cours et citĂ© plus haut. Mettons-nous donc d’accord sur les notions de contraintes et d’obligations. Par souci de clartĂ©, la contrainte repose sur le choix et l’obligation ne peut ĂȘtre opposĂ©e Ă  un refus. Le problĂšme est donc bien prĂ©sent. Nous avons d’une part, une croyance populaire qui dĂ©signe la LibertĂ© comme une propriĂ©tĂ© individuelle oĂč l’absence de contrainte est primordiale, et donc de l’Autre aussi. Et d'autre part, plusieurs philosophes qui soulignent que la LibertĂ© ne peut se faire sans l’Autre. Cette LibertĂ© serait-elle donc indissociable de l’Autre ? Dans ce qui suit, nous allons d’abord tenter de dĂ©finir la notion de libertĂ© grĂące Ă  Sartre, Kant et Rousseau. Nous verrons par ailleurs s’il est possible de faire des choix propres Ă  Soi sans l’Autre et, bien sĂ»r, qui est l’Autre avec Arendt, Nietzsche, Rousseau et Kant. Enfin, nous passerons de la libertĂ© individuelle Ă  la libertĂ© collective par un apport des diffĂ©rents aspects vu au cours de la dissertation notamment par la prĂ©cision de Rousseau et Kant qui en parle de maniĂšre trĂšs claire et en diffĂ©rents points. II. MĂ©diation philosophique Chapitre 1er La LibertĂ© devrait se dĂ©finir comme ĂȘtre libre de faire ses propres choix Jean-Paul Sartre nous dit ceci Être libre, ce n'est pas pouvoir faire ce que l'on veut, mais c'est vouloir ce que l'on peut ». Cette phrase sera une sorte de rĂ©sumĂ© de ce qui va suivre dans le texte. En effet, nous ne sommes pas libres de faire ce que l’on veut, mais de vouloir ce que l’on fait dans le sens ou le vouloir, c’est poser un choix. Avant toute chose, il nous faut dĂ©finir la libertĂ© et faire une distinction avec l’indĂ©pendance. Kant a Ă©crit ça La sauvagerie est l’indĂ©pendance Ă  l’égard de toute loi ». Cette phrase amĂšne Ă  distinguer deux termes essentiels. La croyance populaire veut que la libertĂ© ce soit de vouloir faire ce que l’on veut quand nous le voulons comme dit dans l’introduction. Toutefois, selon Kant, agir de telle sorte, c’est agir avec sauvagerie. Vouloir agir comme bon nous semble, c’est niĂ© les rĂšgles de comportement Ă  l’égard d’autrui. La loi est donc ce qui nous permet de passer de la sauvagerie Ă  l’humanitĂ©. Cette derniĂšre Ă©tant la seule Ă  pouvoir donner des lois. Cette distinction primordiale est un Ă©lĂ©ment essentiel pour la dĂ©finition de la libertĂ© par rapport Ă  l’autre. DĂ©finition qui sera dĂ©veloppĂ©e plus profondĂ©ment dans le prochain chapitre. Revenons Ă  la citation de Rousseau amenĂ©e dans l’introduction L’obĂ©issance Ă  la loi qu’on s’est prescrite est libertĂ© ». Ce que Rousseau entend par la loi qu’on s’est prescrite, c’est l’affranchissement de ses propres dĂ©sirs et pulsions. L’Homme est constamment en prise avec ses dĂ©sirs. Pour ĂȘtre libre, l’Homme doit devenir maĂźtre de ses dĂ©sirs. Par exemple, au lieu de se dire J’ai faim, je vais donc manger », il doit s’affranchir en se disant J’ai faim, mais je vais choisir quand je mange ». Cette contrainte que l’Homme affranchi s’impose lui permet de poser des choix. Une fois maĂźtre de ses pulsions, plusieurs options se trouvent face Ă  lui. Il peut soit assouvir son dĂ©sir en se portant vers le ’ pour’’, soit choisir d’attendre ou de ne pas le rĂ©aliser en se portant vers le ’ contre’’ ou soit encore de ne rien choisir qui est dĂ©jĂ  faire un choix en soi. En d’autres termes, je dĂ©cide d’obĂ©ir Ă  ma contrainte, d’y dĂ©sobĂ©ir ou de ne pas faire de choix. C’est ainsi que Rousseau dĂ©finit la libertĂ© comme une attitude nous permettant de faire des choix. Partons sur l’acquis comme quoi la penser c’est Ă©galement rĂ©flĂ©chir. Avec ce constat, nous pouvons nous permettre de prendre la citation de Kant Mais penserions-nous bien et penserions-nous beaucoup si nous ne pensions pas pour ainsi dire en commun avec les autres qui nous font part de leurs pensĂ©es et Ă  qui nous communiquons les nĂŽtres ». Lorsque je fais un choix, je rĂ©flĂ©chis forcĂ©ment aux consĂ©quences qui en suivront. Ces consĂ©quences peuvent ĂȘtre Ă  court terme, Ă  long terme, lĂ©gitime, inconsciente
 Avant de faire un choix, nous pensons. L’absence de contrainte, et donc de choix, n’est donc plus un synonyme de libertĂ©, mais un terme dĂ©signant l’emprisonnement dans ses propres dĂ©sirs. En effet, sans contraintes, nous ne pouvons choisir d’assouvir nos dĂ©sirs ou non, nous les assouvissons et la rĂ©flexion s’arrĂȘte lĂ , nous n’avons pas le choix. Chapitre 2nd L’Autre me permet-il de choisir ? Par une suite logique argumentĂ©e prĂ©cĂ©demment, nous avons pu voir que la libertĂ© s’allie Ă  la contrainte qui permet le choix. Mais qu’en est-il de l’Autre ? Est-ce une contrainte ? Comment le choix se positionne-t-il face Ă  l’Autre ? Tout d’abord, il nous faut Ă©claircir ce qui lie un Homme Ă  l’Autre. Pour ce faire, prenons la citation d’Arendt Nous humanisons ce qui se passe dans le monde en nous parlant, et, dans ce parler, nous apprenons Ă  ĂȘtre humains ». Par l’humanisation, Arendt parle de nommer des notions abstraites telles que le Bien, le Mal, la Justice
 mais aussi les Ă©lĂ©ments qui nous entourent aussi matĂ©rielle que spirituelle. Pour humaniser ces choses qui nous entourent, il faut que les Hommes communiquent entre eux. Ces interactions sociales que sont le dialogue et l’échange permettent de vivre socialement, mais surtout de penser en commun. Toutefois, la citation ne rĂ©pond pas Ă  la question de Qui est l’Autre ? » Comment y rĂ©pondre dans ce cas ? Voyons de plus prĂšs ce que Nietzsche nous dit Une pensĂ©e vient quand elle veut et non quand je le veux ». Quand Nietzsche parle de venir quand elle [la pensĂ©e] veut, il insinue que la pensĂ©e est indĂ©pendante de notre conscience, qu’elle est donc rĂ©gie par notre inconscient. Cet inconscient serait donc un Autre ». Une projection mentale que l’on se fait lorsque l’on se parle Ă  nous-mĂȘmes. Prenons exemple sur Robinson CrusoĂ© perdu, seul, sur une Ăźle. Tout au long du rĂ©cit, Robinson se crĂ©e des personnages pour Ă©viter de sombrer dans la folie, et pourtant il est seul. Notre homme se construit des Autres par la seule force de ses pensĂ©es. Il crĂ©e Ă©galement des lois et des objectifs. C’est l’exemple parfait qui dĂ©montre que l’Homme, mĂȘme seul, est toujours accompagnĂ©, car c’est un besoin vital pour ses fonctions mentales et cognitives. L’Autre existe toujours quelque part en nous. Autrui n’est pas seulement soi. Selon Rousseau, c’est aussi la Loi, l’État Il n’y a que la force de l’état qui fasse la libertĂ© de ses membres ». Pour Jean-Jacques Rousseau, l’État c’est la souverainetĂ© du peuple ; la force de cet État, c’est l’influence qu’ont les autres membres sur une personne. Cette force est donc la garante de notre libertĂ© grĂące aux lois qu’elle instaure. Par ses aspects contraignants, notre libertĂ© est assurĂ©e. Si l’Homme applique la libertĂ© individuelle comme vue par la croyance actuelle en faisant ce qu’il veut, quand il veut et oĂč il veut, il atteint l’ordre social et la libertĂ© de l’Autre. S’il atteint Ă  la libertĂ© de l’Autre en affectant l’ordre social, la force de l’État le ramĂšnera de force Ă  respecter la loi. L’État devient donc une contrainte pour qui veut exercer sa libertĂ© individuelle. Cette contrainte permet donc de poser des choix comme vus au chapitre prĂ©cĂ©dent. Nous sommes donc obligĂ©s Ă  respecter la contrainte du respect de la Loi et de l’ordre social qui fait la force de l’État. Avec ce qui vient d’ĂȘtre dit et grĂące Ă  l’analyse de la loi prescrite vue plus haut, Rousseau exprime que l’Autre est une loi et une contrainte. L’Autre nous permet donc d’exercer notre libertĂ© en Ă©tant une contrainte qui autorise le choix. Revenons plus en dĂ©tail sur la citation, Mais penserions-nous bien et penserions-nous beaucoup si nous ne pensions pas pour ainsi dire en commun avec les autres qui nous font part de leurs pensĂ©es et Ă  qui nous communiquons les nĂŽtres », de Kant. La pensĂ©e commune est une notion qu’il faut comprendre. Lorsque nous rĂ©flĂ©chissons, nous le faisons par trois aspects diffĂ©rents penser par soi-mĂȘme en faisant usage de notre propre raison, penser en commun avec les autres en Ă©changeant et en discutant, penser en se mettant Ă  la place de tout autre. Le premier ne nous intĂ©ressant pas prioritairement, concentrons-nous sur la pensĂ©e en commun et en nous mettant Ă  la place de l’autre. Lorsque nous choisissons, nous rĂ©flĂ©chissons aux consĂ©quences de nos actes sur notre vie Ă  venir, mais Kant ajoute que nous rĂ©flĂ©chissons Ă©galement sur la consĂ©quence par rapport Ă  l’autre, Ă  ceux qui nous entourent. Notre identitĂ© est construite par rapport aux jugements que feront les autres sur nos comportements et donc les choix que nous faisons et ferons. L’autre est donc celui qui permet de se dĂ©finir en partie au travers de son regard, des Ă©changes que nous avons, de la culture et des croyances populaires. L’Autre, nous accompagnant dans nos cheminements de pensĂ©es, nos rĂ©flexions, et donc nos choix, notre libertĂ© ne s’arrĂȘte plus lĂ  oĂč commence celle de l’autre, mais commence lĂ  oĂč celle de l’autre commence et s’arrĂȘte lĂ  oĂč celle de l’autre s’arrĂȘte. Nous pensons donc en commun avec l’autre selon Kant. Nous appellerons cette notion la pensĂ©e commune. Si nous associons cette notion avec la libertĂ© de choix de Jean-Jacques Rousseau, nous obtenons une nouvelle forme de libertĂ© contrariant la croyance commune la libertĂ© collective. Chapitre 3Ăšme De la LibertĂ© individuelle Ă  la LibertĂ© collective Renoncer Ă  sa libertĂ©, c’est renoncer Ă  sa qualitĂ© d’homme, aux droits de l’humanitĂ© et mĂȘme Ă  ses devoirs, il n’y a nul dĂ©dommagement possible pour quiconque renonce Ă  tout ». Voici ce qu’on peut lire chez Rousseau, pĂ©dagogue reconnu. Si la logique prĂ©cĂ©demment vue nous a permis de dire que l’Homme libre est celui qui a des devoirs et des obligations, ainsi que des contraintes, cette citation permet d’aller bien plus en profondeur et d’apporter des nuances non nĂ©gligeables. La notion de contrainte permet de dĂ©finir le choix que l’on doit poser, et donc la libertĂ©. Toujours selon Rousseau, l’Homme est libre de choisir de suivre une contrainte ou pas. Il est possible que l’Autre nous force Ă  Ă©changer notre libertĂ©, un droit fondamental de la condition humaine, contre un bien matĂ©riel tel qu’un financement consĂ©quent, ou immatĂ©riel comme le droit Ă  sa vie ou la protection contre d’éventuels brigands. Si tel est le cas, l’Homme perd ce qui fait de lui un ĂȘtre libre, ou encore un ĂȘtre humain avec tous les aspects de droits, de devoirs qui se trouvent derriĂšre cette notion. C’est par cet aspect que si une personne renonce Ă  sa libertĂ©, elle renonce Ă  ses choix. L’Autre devient donc un frein Ă  notre libertĂ©. Toutefois, l’Autre peut Ă©galement ĂȘtre une aide Ă  notre libertĂ©. En effet, nous pouvons considĂ©rer la libertĂ© comme individuelle et donc repartir sur le processus de renonciation dĂ©crit au paragraphe prĂ©cĂ©dent. Par contre, lorsqu’elle est comprise comme une libertĂ© garantie par la force de l’État et l’ordre social, lorsque nous dĂ©cidons de dĂ©sobĂ©ir Ă  la libertĂ© collective et de retourner Ă  la libertĂ© individuelle, en faisant ce que nous voulons, oĂč nous le voulons, quand nous le voulons, nous serons isolĂ©s, marginalisĂ©s, exclus comme dit cette citation de Rousseau vue plus haut Il n’y a que la force de l’état qui fasse la libertĂ© de ses membres ». Cette exclusion enlĂšve donc tous les droits, les devoirs, les obligations et surtout les contraintes qui nous permettent de faire des choix et de donc d’ĂȘtre libres. Cet ordre social et cette force de l’État nous ramĂšneront quoiqu’il arrive dans le cadre de la loi qui garantit notre libertĂ©, ou, du moins, la libertĂ© collective. L’autre nous accompagne dans nos choix, il nous aide donc Ă  conquĂ©rir notre libertĂ© et Ă  la conserver. Mais si nous ne communiquons pas ou que nous refusons l’échange, pouvons-nous espĂ©rer conquĂ©rir notre libertĂ© ? L’Autre devient un Ă©lĂ©ment essentiel Ă  la libertĂ©. Admettons que nous ne soyons pas dans un monde oĂč la force de l'Ă©tat est assimilĂ©e, mais dans un monde anarchiste oĂč c’est la libertĂ© individuelle qui prime. Nous ne serions jamais totalement libres, car notre vie, ce qui fait de nous des ĂȘtres humains ; notre ’ liberté’’ serait entravĂ©e par celle de l’autre en face de nous. Si nous pouvons le tuer librement, le voler librement, il le pourra aussi. La libertĂ© collective a comme force de pouvoir garantir notre sĂ©curitĂ© et d’ĂȘtre protĂ©gĂ©s des libertĂ©s individuelles anarchistes qui nous porteraient prĂ©judice. Nous pouvons ĂȘtre sĂ»rs que la libertĂ© collective s’applique Ă  tous les membres de l’État, sinon elle ne serait pas collective. III. Conclusion Dans l’introduction, nous nous demandions si la libertĂ© Ă©tait indissociable de l’Autre, que la croyance populaire amenait une dĂ©finition de la libertĂ© controversĂ©e et contrariĂ©e par rapport aux dĂ©finitions amenĂ©es par divers philosophes tels que Rousseau, Kant et autres. Par la logique suivie durant les 3 chapitres, nous pourrions dire que la libertĂ© n’est pas envisageable sans avoir d’Autre en face de soi. MĂȘme lorsque l’Autre devient un frein Ă  la libertĂ© ou lorsque l’Autre est en rĂ©alitĂ© une projection de notre conscience. L’Autre est aussi nĂ©cessaire pour dĂ©finir la libertĂ©. Comment pourrions-nous nous dire libres, si nous Ă©tions totalement seuls ? La croyance populaire considĂšre l’Autre comme une entrave, mais si nous n’avions jamais connu l’Autre, nous ne saurions dire ce qu’est une entrave et donc d’ĂȘtre libre sans entraves. La rĂ©ponse Ă  la question ne peut ĂȘtre absolue. Toutefois, nous avons dĂ©montrĂ© qu’il pouvait y avoir deux rĂ©ponses possibles, deux choix envisageables. Nous sommes libres, dans tous les sens du terme, de choisir celle qui nous convient. La libertĂ© individuelle, mise en avant par une sociĂ©tĂ© capitaliste est tout aussi vraie qu’une libertĂ© collective. D’ailleurs, nous pourrions ĂȘtre libres individuellement au sein d’une libertĂ© collective. Ce serait difficilement conciliable, mais ça pourrait donner quelque chose de nouveau, de riche et de trĂšs intĂ©ressant. NĂ©anmoins, si nous Ă©tions totalement seuls, sans Ă©changes, sans contact, mais avec la connaissance d’un Autre existant quelque part ailleurs dans le monde. Nous pourrions ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme entiĂšrement libres comme le Capitaine NĂ©mo dans Vingt-mille lieues sous les mers de Jules Verne. À la fin, lorsque le Capitaine plante le drapeau noir de l’anarchie sur son vaisseau, il est absolument seul. Le jeu de la libertĂ© individuelle, coĂ»te que coĂ»te, en vaut-il vraiment la peine ? Risquerions-nous la solitude au point d’en devenir mĂ©lancoliques ? Pourquoi se passer de la garantie de sĂ©curitĂ© et de libertĂ© de l’ordre social ? Rien ne nous empĂȘche de dĂ©sobĂ©ir Ă  certaines contraintes tout en gardant ce contexte sĂ©curisant et social. IV. Bibliographie DHILLY, Olivier, La boĂźte Ă  outils philosophie les notions, les sujets, les citations, Les Éditions de l’Opportun, Paris StĂ©phane Chabenat, 460 pages. SARTRE, Jean-Paul, L’Être et le NĂ©ant, BibliothĂšque des idĂ©es, Paris Éditions Gallimard, 1943, 722 pages. VERNE, Jules, Vingt mille lieues sous les mers, Voyages extraordinaires, Éditeur Pierre-Jules Hetzel, 1869-1870. Image de chaĂźnes brisĂ©es Philippe Psy, PsychothĂ©rapeute, Le petit acte fondateur ! », sur consultĂ© le 04/06/2017 Ă  23h57, Petit journal, recueil d’histoire sur la vie et les rencontres d’un psychothĂ©rapeute. Logo CFEL HELMO, Logo et Documents-types », sur consultĂ© le 05/06/2017 Ă  00h04, Haute École Libre Mosane. Dessin de Jacques Azam ARBOUET, Coline, Bac 2012 ça sert Ă  quoi la philo ? », sur consultĂ© le 05/06/2017 Ă  00h21, article de presse de 1jour1actu pour enfants et adolescents avec dessin de Jacques Azam de 2012. Ou AZAM, Jacques, la philosophie expliquĂ©e aux enfants », 2012, feutre et crayon sur papier, 20 x 10 cm, dessin de presse. Notes prisent durant le cours de Philosophie de BAC 2 en Éducateur SpĂ©cialisĂ© en Accompagnement Psycho-Educatif, donnĂ© par Monsieur LELOTTE Christian, durant l’annĂ©e acadĂ©mique 2016-2017, Haute École Libre Mosane CFEL, possesseur Lyam Bernard. QIR8yyu.
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  • la libertĂ© s arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres