Lesjuges d’appel ont fait droit aux demandes du salariĂ© et ont dĂ©cidĂ© que la clause dite de « droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle » Ă©tait abusive en ce qu’elle privait le salariĂ© de sa libertĂ© d’utiliser le savoir acquis au sein de l’entreprise. Ainsi, pour la cour d’appel, la clause litigieuse Ă©tait assimilable Ă  une clause de non-concurrence et devait ainsi donner lieu

La renonciation Ă  la clause de non-concurrence et la contrepartie financiĂšre sont deux sujets donnant lieu Ă  un contentieux rĂ©gulier en matiĂšre de clause de non-concurrence. En tĂ©moignent deux arrĂȘts rĂ©cents dans lesquels la Cour de cassation vient confirmer des solutions antĂ©rieures qu’il est intĂ©ressant de rappeler. La Cour de cassation se prononce dans, un premier arrĂȘt, sur les consĂ©quences d'une renonciation tardive sur le paiement de la contrepartie financiĂšre Ă  la clause de non-concurrence. Elle traite de la nature juridique de cette contrepartie dans un deuxiĂšme arrĂȘt. Gestion du personnel La gestion des ressources humaines ou gestion du personnel recouvre plusieurs domaines intĂ©ressant les RH - Le recrutement et la gestion de carriĂšre dont la formation professionnelle est un pan important ; - La gestion administrative du personnel ; - La paie et la politique de rĂ©munĂ©ration et des avantages sociaux ; - Les relations sociales. DĂ©couvrir tous les contenus liĂ©s Renonciation tardive de l’employeur dans quelles conditions la contrepartie financiĂšre reste-t-elle due ?Si l’employeur a la facultĂ© de renoncer Ă  l’application d’une clause de non-concurrence, cette renonciation doit ĂȘtre faite dans le dĂ©lai fixĂ© par la convention collective ou le contrat de travail. A dĂ©faut de respecter ce dĂ©lai, la jurisprudence considĂšre cette renonciation comme tardive. L’employeur reste alors tenu de verser au salariĂ© la contrepartie financiĂšre Ă  cette clause. Dans l’affaire rapportĂ©e, le contrat de travail du salariĂ© prĂ©voit une clause de non-concurrence ainsi que la facultĂ© pour l’employeur de renoncer Ă  l’application de est licenciĂ© le 16 mai 2016 sans que sa clause ne soit levĂ©e. Il rĂ©clame le paiement de la totalitĂ© de la contrepartie financiĂšre, soit depuis la date de son licenciement, en arguant du fait qu’il avait respectĂ© la cours de l’audience du conseil des prud’hommes, les parties dĂ©cident d’un commun accord de renoncer Ă  l’application de lors, l’indemnitĂ© compensatrice doit-elle ĂȘtre versĂ©e en totalitĂ© ou partiellement ?Pour le conseil des prud’hommes, l’indemnitĂ© est due seulement en partie, soit de la date de fin du prĂ©avis en l’espĂšce du 22 juin 2016 au 18 novembre 2016 inclus date de l’accord des parties de levĂ©e de la clause intervenu au cours de l’audience soit sur une pĂ©riode de 150 cour d'appel et la Cour de cassation considĂšrent, au contraire, que la totalitĂ© de la contrepartie prĂ©vue au contrat doit ĂȘtre versĂ©e au salariĂ© et ce pour plusieurs raisons - l’employeur avait renoncĂ© tardivement Ă  l’application de la clause de non-concurrence. La renonciation Ă©tait intervenue non pas au moment du licenciement mais au cours d’une audience du conseil de prud’hommes d’un commun accord des parties suite Ă  la demande du salariĂ© ;- le salariĂ© avait respectĂ© la clause pendant toute la durĂ©e nĂ©cessaire. Il Ă©tait donc logique qu'il perçoive l’intĂ©gralitĂ© de la contrepartie conforme Ă  la jurisprudence antĂ©rieure. La Cour de cassation avait dĂ©jĂ  indiquĂ© qu’en cas de renonciation tardive, le salariĂ© pouvait prĂ©tendre Ă  bĂ©nĂ©ficier de la contrepartie financiĂšre prĂ©vue en totalitĂ© s’il avait respectĂ© la clause Cass. soc., 12 avril 2012, n° 10-27 075 ; Ă  dĂ©faut, partiellement pour la seule pĂ©riode pendant laquelle il a respectĂ© la clause Cass. soc., 13 sept. 2005, n° 02-46 795.Contrepartie financiĂšre Ă  la clause de non-concurrence elle a la nature d'un salaireLa question de la nature juridique de l'indemnitĂ© a Ă©tĂ© posĂ©e Ă  plusieurs reprises Ă  la Haute Cour doit-elle ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme ayant un caractĂšre salarial ou bien s'agit-il d'une clause pĂ©nale ?La jurisprudence est constante pour considĂ©rer qu'elle a un caractĂšre salarial. Cette qualification entraĂźne l'impossibilitĂ© de modifier le montant de la contrepartie financiĂšre. Elle ne peut donc pas ĂȘtre modĂ©rĂ©e ni augmentĂ©e comme pourrait l'ĂȘtre une clause pĂ©nale Cass. soc., 19 juill. 1988, n° 85-43 179 ; Cass. soc., 16 mai 2012, n° 11-10 760.La Cour de cassation vient de confirmer une nouvelle fois sa position dans une affaire concernant un salariĂ© qui, aprĂšs sa dĂ©mission, demande Ă  bĂ©nĂ©ficier de la contrepartie Ă  la clause de non-concurrence prĂ©vue Ă  son contrat. Demande acceptĂ©e par le conseil des prud'hommes mais qui en rĂ©duit le montant. Le salariĂ© conteste cette dĂ©cision considĂ©rant qu'il peut prĂ©tendre Ă  la totalitĂ© de l'indemnitĂ©. L'employeur se pourvoit en cassation afin d'obtenir une rĂ©duction du montant de celle-ci qu'il juge exorbitante notamment au regard des capacitĂ©s financiĂšres de l' Cour de cassation rejette sa demande en rappelant que la contrepartie financiĂšre Ă  la clause de non-concurrence a la nature d'une indemnitĂ© compensatrice de salaire elle a Ă©tĂ© stipulĂ©e en consĂ©quence de l'engagement du salariĂ© de ne pas exercer, aprĂšs la cessation du contrat de travail, d'activitĂ© concurrente Ă  celle de son ancien employeur. Elle ne s'agit pas d'une clause pĂ©nale car ce n'est pas une indemnitĂ© forfaitaire prĂ©vue en cas d'inexĂ©cution d'une obligation contractuelle.

Dune maniĂšre gĂ©nĂ©rale pour ĂȘtre valable, une clause de non-concurrence dans un bail commercial doit rĂ©pondre Ă  certaines conditions. ‱ En application du droit des contrats et du droit des pratiques anticoncurrentielles, la validitĂ© de la clause de non-concurrence est subordonnĂ©e aux conditions suivantes:
La clause de non concurrence est une pratique extrĂȘmement frĂ©quente en droit du travail. La majoritĂ© des contrats de travail mentionne cette clause. Pourtant, celle-ci peut aussi avoir des consĂ©quences pour le nouvel clause de non-concurrence peut effectivement avoir des consĂ©quences pour le nouvel employeur. L’employeur qui en avait connaissance peut alors ĂȘtre mis en cause. La Cour de cassation a d’ailleurs rendu un arrĂȘt rĂ©cent le 16 octobre 2019 rendu se prononçant en ce litige entre deux sociĂ©tĂ©s sur un mĂȘme salariĂ©Une sociĂ©tĂ© apprend que son ancien salariĂ© lequel vient de dĂ©missionner, travaille dĂ©sormais chez une entreprise concurrente pour exercer la mĂȘme activitĂ© dans l’agence qu’elle venait de concevoir dans le mĂȘme secteur, alors qu’il Ă©tait liĂ© avec elle par une clause de non-concurrence signĂ©e dans le contrat de que son concurrent avait connaissance de l’existence de cette clause, la sociĂ©tĂ© assigne l’entreprise rivale sur le fondement de la soutenant qu’il s’agit dĂ©bauchage fautif et qu’elle doit ĂȘtre condamnĂ©e en paiement de dommages-intĂ©rĂȘts pour concurrence rejeter la demande de la sociĂ©tĂ© demanderesse, la Cour d’Appel soutient que mĂȘme si le dĂ©bauchage est avĂ©rĂ©, il doit, pour ĂȘtre dĂ©clarĂ© fautif, ĂȘtre combinĂ© Ă  des manƓuvres Cour de Cassation casse l’arrĂȘt de la Cour d’appel en estimant que la sociĂ©tĂ© concurrente a commis une faute dĂ©lictuelle en recrutant sciemment le salariĂ© en connaissance de la Clause de il n’est donc pas nĂ©cessaire d’établir l’existence des manƓuvres dĂ©loyales,En consĂ©quence, la sociĂ©tĂ© victime a eu droit Ă  des Cabinet de MaĂźtre Emilie Bender, Avocat au Barreau de Nice, vous accompagne dans votre dĂ©marche signature de clause de non-concurrence, contestation de clause de non-concurrence, violation d’une clause de non-concurrence, action en nullitĂ© de la clause de non-concurrence
Pour plus d’actualitĂ©s en droit du travail de cassation, chambre commerciale, 16 octobre 2019, N° de pourvoi 18-15418
EnmatiĂšre commerciale, la clause de non-concurrence vient limiter la libertĂ© d’entreprendre. Elle interdit Ă  une partie d’exercer une activitĂ© qui Plusieurs dĂ©cisions ont Ă©tĂ© rendues au cours des derniers mois par la cour d’appel de Paris et la Cour de cassation Ă  propos de la validitĂ© des clauses de non-concurrence post-contractuelles ou de non-rĂ©affiliation dans un contrat de franchise. Ces clauses risquent d’ĂȘtre Ă©cartĂ©es si elles concernent un pĂ©rimĂštre plus large que les locaux dans lesquels le franchisĂ© exĂ©cutait son ancien Xavier Henry et AndrĂ© Bricogne, Avocats Ă  la Cour, Cabinet Henry & BricogneJuridiquement, ces clauses peuvent ĂȘtre contestĂ©es sur plusieurs fondements conduisant Ă  leur inefficacitĂ©. En pratique, les fondements pour contester ces clauses sont multiples [droit de la concurrence rĂšglement europĂ©en n°3330/2010 du 20 avril 2010, code de commerce article L. 341-2 ou encore l’abus de droit] et la sanction d’une clause applicable Ă  un pĂ©rimĂštre plus large que les locaux du franchisĂ© est la mĂȘme, Ă  savoir l’inefficacitĂ© de la fondement le droit de la concurrenceAinsi, dans une dĂ©cision du 3 octobre 2018, la cour d’appel de Paris a jugĂ© nulle la clause de non-concurrence post-contractuelle interdisant au franchisĂ© une activitĂ© identique ou similaire d’un an Ă  compter de la date de cessation du contrat dans un rayon de 30 kilomĂštres du magasin exploitĂ© en zone rurale et de 10 kilomĂštres dans une zone urbaine car elle est disproportionnĂ©e par rapport aux intĂ©rĂȘts du crĂ©ancier et porte une atteinte excessive au dĂ©biteur, une interdiction d’exercer l’activitĂ© identique dans les locaux mĂȘme oĂč Ă©taient exercĂ©es les activitĂ©s sous franchise s’avĂ©rant en l’espĂšce suffisante pour Ă©viter tout risque de confusion entre les enseignes [
] ».La cour d’appel s’appuie sur le droit de la concurrence et notamment sur le rĂšglement UE n° 330/2010 du 20 avril 2010 selon lequel les clauses de non-concurrence peuvent ĂȘtre contraires au droit de la concurrence si certaines conditions ne sont pas remplies, et notamment lorsque la clause de non-concurrence n’est pas limitĂ©e aux locaux Ă  partir desquels le franchisĂ© a exercĂ© son activitĂ© pendant la durĂ©e du fondement le droit civil l’abus de droitL’abus de droit peut Ă©galement ĂȘtre un fondement efficace pour contester une clause contractuelle ou son exĂ©cution. Ainsi, c’est sur ce fondement et sur celui de la libertĂ© du commerce et de l’industrie que la Cour de cassation a cassĂ© le 28 novembre 2018 un arrĂȘt ayant jugĂ© licite l’interdiction pour un franchisĂ©, durant douze mois Ă  compter de la fin du contrat, d’exercer une activitĂ© similaire ou identique ou de s’affilier Ă  un rĂ©seau concurrent dans un rayon de 150 kilomĂštres. La Cour d’appel aurait dĂ» rechercher si cette clause ne restreignait pas excessivement la libertĂ© d’exercice du fondement le droit commercialDe mĂȘme, la clause de non-rĂ©affiliation visant un autre pĂ©rimĂštre gĂ©ographique que le lieu d’établissement du franchisĂ© a-t-elle Ă©galement Ă©tĂ© encore Ă©cartĂ©e sur un fondement juridique encore diffĂ©rent. Ainsi, un franchisĂ©, Ă  l’issue de son contrat, s’était rĂ©affiliĂ© dans les mĂȘmes locaux Ă  un rĂ©seau concurrent en dĂ©pit d’une clause de non-rĂ©affiliation. Son ancien franchiseur estimant cette violation constitutive d’un trouble manifestement illicite saisissait le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s pour le faire cesser. La clause de non-rĂ©affiliation est alors contestĂ©e par le franchisĂ© sur le fondement de l’article L. 341-2 du code de commerce qui dispose que, sauf exceptions listĂ©es par le texte, toute clause ayant pour effet, aprĂšs l’échĂ©ance ou la rĂ©siliation d’un des contrats mentionnĂ©s Ă  l’article L. 341-1, de restreindre la libertĂ© d’exercice de l’activitĂ© commerciale de l’exploitant qui a prĂ©cĂ©demment souscrit ce contrat est rĂ©putĂ©e non Ă©crite ».La clause avait pour effet d’interdire au franchisĂ© de s’affilier, d’adhĂ©rer, de participer directement ou indirectement Ă  un rĂ©seau d’agences immobiliĂšres national ou rĂ©gional concurrent ou d’en crĂ©er un lui-mĂȘme [
], et ce, dans le dĂ©partement de la ville dĂ©signĂ©e au prĂ©sent contrat’ ». Cour d’appel de Paris, 22 Or, selon l’article L. 341-2 du code de commerce, une clause de non-rĂ©affiliation ou de non-concurrence post-contractuelle pour ĂȘtre valable doit ĂȘtre limitĂ©e aux terrains et locaux Ă  partir desquels l’exploitant a exercĂ© son activitĂ© pendant le contrat et non couvrir l’ensemble du dĂ©partement. L’ancien franchiseur ne peut donc invoquer la clause au stade du synthĂšse, comme le souligne la Cour d’appel de Paris dans une dĂ©cision du 19 juin 2019, une clause de non-rĂ©affiliation ou de non-concurrence post-contractuelle applicable au seul point de vente exploitĂ© par le franchisĂ©, visant une zone gĂ©ographique limitĂ©e une ou deux communes par exemple pour une pĂ©riode d’un an n’encourt pas de clauses de non-concurrence post-contractuelles ou de non-rĂ©affiliation doivent donc ĂȘtre rĂ©digĂ©es avec est donc important d’apporter un soin particulier Ă  la rĂ©daction des clauses de non-concurrence post-contractuelles et notamment de veiller Ă  ce qu’elles restent proportionnĂ©es afin d’éviter leur nullitĂ©. En effet, la nullitĂ© entraĂźne l’inapplicabilitĂ© de la clause, voire des dommages et intĂ©rĂȘts si celui qui conteste la clause a subi un prĂ©judice dĂ©coulant de son exercice. Deplus, le juge peut condamner le salariĂ© au versement de dommages et intĂ©rĂȘts. Clauses de non concurrence dans les contrats commerciaux Les conditions de validitĂ© de ces clauses sont prĂ©vues Ă  l’article L.341-2 du code de commerce. En matiĂšre commerciale, la clause de non-concurrence vient limiter la libertĂ© d’entreprendre. Elle
La libertĂ© de concurrencer son ancienne entreprise a Ă©tĂ© au cƓur de l'activitĂ© jurisprudentielle, ces derniers temps, en matiĂšre de concurrence dĂ©loyale. Depuis octobre, pas moins de quatre affaires ont traitĂ© de cet Ă©pineux problĂšme. Il est donc particuliĂšrement important, Ă  la lumiĂšre de ces diffĂ©rentes solutions, de faire un Ă©tat de la question. Sans rentrer dĂšs maintenant dans le dĂ©tail des faits, il faut noter une certaine similitude des situations en cause dans ces arrĂȘts. Un gĂ©rant ou un ou plusieurs salariĂ©s quittent une entreprise, soit en cĂ©dant leurs parts, soit en dĂ©missionnant, et partent travailler pour la concurrence. L'ancienne entreprise considĂšre cette nouvelle activitĂ© comme dĂ©loyale et agit en justice. Au regard des diffĂ©rents arrĂȘts commentĂ©s, il semble que les hauts magistrats L'accĂšs Ă  cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s DĂ©jĂ  abonnĂ© ? Identifiez-vous L’accĂšs Ă  cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s. Lire gratuitement un article Vous pouvez lire cet article gratuitement en vous inscrivant.
I/ les conditions de validitĂ© de la clause de non-concurrence. A Sur l’existence d’une contrepartie financiĂšre. L’existence d’une contrepartie financiĂšre n’est pas requise en matiĂšre de clause de non-concurrence en droit commercial, contrairement aux
Passer au contenu ServicesConcurrenceClause de non-concurrenceNon-concurrence pendant le contrat de travailClause de non-concurrence aprĂšs le contrat de travailClause de non-concurrence entre entreprises indĂ©pendants et commerçantsObligation de non-concurrence implicite cession de fonds de commerce ; administrateur ou gĂ©rant de sociĂ©tĂ©La clause de non-concurrence dans le contrat d’agence commercialeReprĂ©sentant de commerce et clause de non-concurrenceDĂ©bauchage de personnel et clause de non-concurrenceLa preuve de la violation d’une clause de non-concurrenceNon-concurrence les dĂ©lais de prescriptionConcurrence dĂ©loyaleDĂ©tournement de personnelLa publicitĂ© comparativeDroit de la concurrence ententes et abus de position dominanteLoi du 5 aoĂ»t 1991 sur la protection de la concurrence Ă©conomiqueLoi du 3 avril 2013 sur la concurrencePrix de revente imposĂ© et prix de revente recommandĂ©La procĂ©dure de transactionConflits d’intĂ©rĂȘt en droit de la concurrenceLe cartel du transport aĂ©rienAgrĂ©ment comment entrer sur un marchĂ© rĂ©glementĂ© ? Affaire UberUber 2 droit de la concurrence et concurrence dĂ©loyale feat. Fabienne VANDE MEERSSCHEPiĂšces de rechange et droit de la concurrenceLe droit chinois de la concurrenceAides d’EtatAides d’Etat Ă  la recherche – UniversitĂ©s, hautes Ă©coles et PPPAides d’État Ă  la recherche et au dĂ©veloppement R&D les autorisationsDistributionContrat de franchiseInformation prĂ©contractuelleLe devoir d’assistance du franchiseurL’ingĂ©rence du franchiseurContrat de bail et contrat de franchiseIrrĂ©gularitĂ©s dans la fourniture des stocksLe sort de la clientĂšle Ă  la fin de la franchiseLe sort des stocks Ă  la fin de la franchiseLe contrat de franchise de restaurantContrat d’agent commercialConcession de venteClause d’exclusivitĂ©Clause d’exclusivitĂ© de fourniture ExclusivitĂ© territoriale et clientĂšle exclusiveApprovisionnement exclusif obligation d’achatCommerce de dĂ©tailExpropriation pour cause d’utilitĂ© publiqueVente en ligneDistribution en ligne et concurrenceDual pricing prix diffĂ©renciĂ©s en ligne/hors lignePlateforme internet accord de paritĂ© inter-plateformesPropriĂ©tĂ© intellectuelleDroit d’auteurOriginalitĂ© et droit d’auteurContrat de travail d’employĂ© et droit d’auteurDroit d’auteur de l’architecteDroit d’auteur, photographies et monumentsComment protĂ©ger une recette de cuisine ?Marque dĂ©posĂ©eNom commercial enseigneNom de domaine URLDesigns dessins & modĂšles3 raisons pour protĂ©ger l’apparence design de votre produitComment protĂ©ger l’apparence de vos produits ?Design – Qui dĂ©tient les droits ? Quels droits ?Les piĂšces dĂ©tachĂ©es et la propriĂ©tĂ© intellectuelle dessins et modĂšlesContrat de confidentialitĂ© et secret d’affairesSecret d’affairesSecret d’affaire le contentieux liĂ© Ă  la confidentialitĂ©7 mesures concrĂštes pour protĂ©ger ses informations confidentiellesContrat de licenceContrefaçon et copieCombien vaut votre droit intellectuel ? Les royaltiesL’indemnisation de la contrefaçon dommages et intĂ©rĂȘtsInfraction pĂ©nale pour contrefaçonBlogBiographieContactFREN Clause de non-concurrence la synthĂšse des rĂšgles ! Clause de non-concurrence la synthĂšse des rĂšgles !Norman Neyrinck2022-06-06T164449+0100 Page load link
LintĂ©rĂȘt d’une clause de non-concurrence pour un contrat d’agence commerciale. La qualitĂ© d’agent commercial est dĂ©finie par l’article L. 134-1 du Code de commerce. Il s’agit d’une personne que vous mandatez et qui, sans ĂȘtre liĂ©e par un contrat de prestation de service (dit « louage d’ouvrage »), est chargĂ©e « de façon permanente, de nĂ©gocier, et Ă©ventuellement Une clause de non-concurrence » permet Ă  un employeur d’empĂȘcher un salariĂ© Ă  l’issue de son dĂ©part de l’entreprise, d’aller dans une entreprise concurrente. La clause de non-concurrence se heurte aux principes de libertĂ© de travail et est donc strictement encadrĂ© par la loi en France. Une clause de non-concurrence pour ĂȘtre valide doit respecter les quatre rĂšgles suivantes Doit ĂȘtre suffisamment lĂ©gitime une clause de non-concurrence pour une femme de mĂ©nage n’a aucun sens, LimitĂ©e dans le temps et l’espace, Avoir une contrepartie financiĂšre significative, Ne doit pas nuire Ă  la capacitĂ© du salariĂ© Ă  trouver lĂ©gitimement un travail avec notamment la notion de territorialitĂ©. Du fait de ces restrictions, les clauses de non concurrences, prĂ©sentes dans pratiquement tous les contrats de travail sont trĂšs difficilement appliquĂ©es et encore moins reconnus par tribunaux. Exemple de clause de non concurrence Ci-dessous un modĂšle de clause de non concurrence pouvant ĂȘtre insĂ©rer dans un contrat de travail. ModĂšle de clause de non concurrence Compte tenu des contacts Ă©tablis avec la profession et les clients durant l’exĂ©cution du contrat, de la formation reçue et des connaissances acquises et Ă  acquĂ©rir au sein de l’entreprise, Monsieur s’interdit, en cas de cessation du prĂ©sent contrat, quelle qu’en soit la cause D’entrer au service d’une entreprise offrant les mĂȘmes services, principaux ou annexes, c’est-Ă -dire la , de s’intĂ©resser directement ou indirectement et sous quelque forme que se soit Ă  une entreprise de cet ordre. L’interdiction de concurrence est limitĂ©e Ă  une pĂ©riode de mois commençant le jour de la cessation effective du contrat, et couvre la rĂ©gion . En contrepartie de cette obligation de non concurrence, Monsieur percevra aprĂšs la cessation effective de son contrat une indemnitĂ© forfaitaire unique Ă©gale Ă  fois la moyenne mensuelle du salaire brut forfaitaire perçu par lui pendant les derniers mois de prĂ©sence chez la sociĂ©tĂ© . La SociĂ©tĂ© se rĂ©serve toutefois la facultĂ© de libĂ©rer Monsieur de l’interdiction de concurrence. Dans ce cas, la sociĂ©tĂ© s’engage Ă  prĂ©venir Monsieur par Ă©crit, au plus tard dans les quinze jours qui suivent la notification de la rupture de son contrat de travail Toute violation de la prĂ©sente clause de non-concurrence rendra automatiquement Monsieur redevable d’une pĂ©nalitĂ© fixĂ©e dĂšs Ă  prĂ©sent et forfaitairement au montant total des salaires et primes perçus durant la derniĂšre annĂ©e d’activitĂ© au sein de la sociĂ©tĂ©, pĂ©nalitĂ© due pour chaque infraction constatĂ©e, sans qu’il soit besoin d’une mise en demeure d’avoir cessĂ© l’activitĂ© concurrentielle. Le paiement de cette indemnitĂ© ne porte pas atteinte aux droits que la sociĂ©tĂ© se rĂ©serve expressĂ©ment de poursuivre Monsieur en remboursement pĂ©cuniaire et moral du prĂ©judice effectivement subi et de faire ordonner sous astreinte la cessation de l’activitĂ© concurrentielle. —– Pour utiliser et personnaliser cet exemple de clause de non concurrence, sĂ©lectionnez le texte et procĂ©dez Ă  un Copier-Coller » dans votre traitement de texte Microsoft Word ou Writer d’Open Office. Sur le mĂȘme sujet, notre modĂšle de courrier de libĂ©ration d’une clause de non concurrence, et nos modĂšles d’avenants pour ajouter une clause de non-concurrence Ă  un contrat de travail ou pour renoncer Ă  une clause de non-concurrence d’un contrat de travail. Originally posted 2013-05-04 134116. À propos Articles rĂ©cents SpĂ©cialisĂ©e en droit social, je rĂ©dige des modĂšles de lettres de motivation, des contrats et d'attestations. J'aide Ă  mettre en valeur les Curriculum Vitae des personnes en recherche d'emploi. J’interviens Ă©galement dans les entreprises et les administrations pour renforcer et dynamiser la politique des ressources humaines.
Desjuristes spĂ©cialistes du droit local critiquent Ă  leur tour le nouveau code. Il apporte selon eux des modifications de fond sur les dispositions spĂ©cifiques Ă  l’Alsace et Ă  la Moselle. Ils ont dĂ©posĂ© devant le Conseil d’État un recours en annulation de l’ordonnance du 12 mars. Clause de non-concurrence en Alsace-Moselle : rappel.
DĂ©mystification d’une mesure de protection qui requiert une certaine retenue Les clauses de non-concurrence et de non-sollicitation constituent une mesure de protection largement utilisĂ©e par les entreprises de toute taille. Si celles-ci se rĂ©vĂšlent utiles pendant la dĂ©tention d’actions, celles-ci prennent tout leur sens au lendemain d’une transaction ou lorsqu’un diffĂ©rend survient. En effet, qu’il s’agisse de protĂ©ger les intĂ©rĂȘts financiers d’un acheteur des Ă©lĂ©ments d’actif ou des actions d’une sociĂ©tĂ©, d’un employeur ou de ceux des actionnaires qui demeurent aprĂšs le dĂ©part de l’un d’eux, la rĂ©daction de celles-ci doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e d’une analyse rigoureuse de la rĂ©alitĂ© de la sociĂ©tĂ© visĂ©e et des besoins de leur bĂ©nĂ©ficiaire. À dĂ©faut, ces clauses limitatives pourraient ne s’avĂ©rer qu’un simple moyen de dissuasion ne pouvant faire l’objet de mesures coercitives prononcĂ©es par un tribunal Ă  l’encontre de celui qui la transgresse. Un coup d’épĂ©e dans l’eau qui pourrait ĂȘtre lourd de consĂ©quences. L’ABC des principes applicables aux clauses limitatives D’emblĂ©e, il convient de distinguer l’analyse de la validitĂ© des clauses limitatives consenties par un actionnaire de celles consenties par un employĂ©. En raison du rapport de force existant en faveur de l’employeur, les limites Ă  la libertĂ© de concurrencer d’un ancien employĂ© seront soumises Ă  un examen plus rigoureux et devront ĂȘtre plus limitĂ©es. D’une façon tout Ă  fait cohĂ©rente, l’actionnaire minoritaire bĂ©nĂ©ficiera de la mĂȘme protection lĂ©gislative que l’employĂ©. En effet, on peut alors difficilement prĂ©tendre Ă  des forces Ă©gales de nĂ©gociation
 Ainsi, en prĂ©sence d’un actionnaire minoritaire, le rĂ©dacteur d’une clause de non-concurrence et de non-sollicitation devra faire preuve d’un degrĂ© de retenue plus Ă©levĂ© lors de l’établissement de la portĂ©e territoriale, de la durĂ©e et des activitĂ©s visĂ©es par la limitation. Cette protection particuliĂšre visant les actionnaires minoritaires se perçoit, particuliĂšrement en ce qui a trait Ă  la durĂ©e des interdictions prĂ©vues, celles-ci variant alors gĂ©nĂ©ralement de quelques mois Ă  deux annĂ©es. En prĂ©sence de parties nĂ©gociant sur un mĂȘme pied d’égalitĂ©, la clause limitative sera valide si elle est raisonnable pour protĂ©ger les intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes de son bĂ©nĂ©ficiaire1. La consignation de l’engagement de non-concurrence et de non-sollicitation dans les conventions plutĂŽt que dans un engagement distinct peut permettre de mieux reflĂ©ter la rĂ©alitĂ© des parties. Une pratique qui pourrait faire la diffĂ©rence lorsque la lĂ©galitĂ© d’une telle clause est mise en doute. Il est utile de mentionner que sur le plan fiscal, l’existence d’un engagement distinct pourrait reprĂ©senter un dĂ©savantage pour son bĂ©nĂ©ficiaire. La clĂ© de voĂ»te la recherche de l’équilibre La raisonnabilitĂ© des clauses de limitation dĂ©pendra du rĂ©sultat d’un examen global visant la recherche de l’équilibre entre le droit de chacun de gagner sa vie et la protection des intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes de l’entitĂ© au bĂ©nĂ©fice de qui elles sont consenties. La question quels sont les intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes du bĂ©nĂ©ficiaire de la limite de commerce? Cette question, au cƓur de l’analyse de la raisonnabilitĂ© des clauses de non-concurrence et de non-sollicitation, dĂ©terminera le sort de celles-ci. De façon gĂ©nĂ©rale, on peut retenir les Ă©lĂ©ments suivants en ce qui concerne les intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes du bĂ©nĂ©ficiaire Les activitĂ©s de la sociĂ©tĂ© visĂ©e correspondent Ă  ce qu’elle exploite comme entreprise, c’est-Ă -dire ce qui lui permet de percevoir des revenus. Ainsi, les projets ou opportunitĂ©s d’affaires ne peuvent ĂȘtre pris en compte. Le territoire est gĂ©nĂ©ralement limitĂ© aux endroits oĂč la sociĂ©tĂ© visĂ©e exerce ses activitĂ©s. La durĂ©e varie usuellement entre deux et cinq ans. L’analyse Ă©tant globale, les tribunaux considĂšrent que plus les activitĂ©s prohibĂ©es sont nombreuses et le territoire couvert est grand, moins la durĂ©e devrait ĂȘtre importante et vice-versa2. Une rĂ©daction plus prudente vaut mieux qu’une clause dĂ©raisonnable En effet, en matiĂšre de clauses de limitation de commerce, les pouvoirs des tribunaux sont limitĂ©s Ă  dĂ©terminer si celles-ci sont raisonnables ou non. Ainsi, si la clause analysĂ©e est jugĂ©e dĂ©raisonnable, elle est invalide et inexĂ©cutoire, sans possibilitĂ© de la rĂ©duire ou de la corriger. L’analyse en amont de la rĂ©alitĂ© de la sociĂ©tĂ© visĂ©e et des intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes du bĂ©nĂ©ficiaire de la limitation de commerce revĂȘt donc une importance capitale. La clause pĂ©nale dissuasion et sanction L’un des outils dissuasifs accompagnant frĂ©quemment les clauses limitatives de commerce est la clause pĂ©nale. Celle-ci prĂ©voit gĂ©nĂ©ralement que celui qui s’astreint au respect de la clause de non-concurrence et de non-sollicitation s’engage Ă©galement Ă  verser au bĂ©nĂ©ficiaire de celle-ci une somme forfaitaire Ă  titre de pĂ©nalitĂ©, sans prĂ©judice Ă  tout autre recours que ce dernier pourrait avoir en vertu de la loi. Le but de ce type de clause est d’éviter au bĂ©nĂ©ficiaire de la limite de commerce de devoir faire la preuve des dommages qu’il a subis en raison de la concurrence ou de la sollicitation illĂ©gale. Attention, cela ne signifie toutefois pas pour autant une condamnation sans effort
 En effet, la preuve de la violation de l’engagement de non-concurrence ou de non-sollicitation sera nĂ©cessaire dans tous les cas. En plus de contester la violation, il sera loisible au dĂ©biteur fautif de la limite de commerce de dĂ©montrer l’absence de prĂ©judice. S’il parvient Ă  convaincre que le bĂ©nĂ©ficiaire de la clause de non-concurrence ou de non-sollicitation n’a subi aucun prĂ©judice dĂ©coulant de la violation de cette derniĂšre, celle-ci sera alors inapplicable. Ainsi, si le bĂ©nĂ©ficiaire est dispensĂ© de faire la preuve du prĂ©judice subi, il demeure qu’il doit effectivement en avoir subi un. Il convient de souligner qu’il demeure une certaine ouverture en jurisprudence face Ă  l’application d’une clause pĂ©nale prĂ©voyant explicitement son application mĂȘme Ă  dĂ©faut pour le bĂ©nĂ©ficiaire d’avoir subi un prĂ©judice3. La peine ne constitue pas l’exception Ă  la rĂšgle, la disproportion est Ă  Ă©viter Les tribunaux pourront Ă©galement s’assurer de la raisonnabilitĂ© de la peine stipulĂ©e Ă  la clause pĂ©nale. En effet, contrairement Ă  ce qui prĂ©vaut pour les clauses de non-concurrence et de non-sollicitation, le montant de la peine pourra ĂȘtre rĂ©duit si la clause est considĂ©rĂ©e abusive. Il ressort de la jurisprudence qu’une clause pĂ©nale pourrait ĂȘtre dĂ©clarĂ©e abusive, notamment lorsqu’il existe une disproportion entre la pĂ©nalitĂ© prĂ©vue et l’importance de l’obligation qu’elle vise Ă  sanctionner et lorsque la pĂ©nalitĂ© est disproportionnĂ©e par rapport au prĂ©judice rĂ©ellement subi. Aussi, si la pĂ©nalitĂ© en argent est la plus commune, des pĂ©nalitĂ©s additionnelles, dont l’offre automatique des actions au bĂ©nĂ©fice des autres actionnaires par exemple, pourraient ĂȘtre jointes Ă  cette derniĂšre. Encore une fois, la disproportion est Ă  Ă©viter et la clĂ© demeure la connaissance approfondie des besoins Ă  protĂ©ger. La prĂ©sence d’une clause pĂ©nale raisonnable s’avĂ©rera ĂȘtre un Ă©lĂ©ment dissuasif permettant au bĂ©nĂ©ficiaire de la limite de commerce d’éviter d’utiliser l’arsenal judiciaire dans la plupart des cas. Toutefois, la retenue bĂ©nĂ©ficiera Ă  celui qui devra en faire usage pour faire respecter ses droits. En Ă©troite collaboration avec les personnes ressources de votre entreprise, notre Ă©quipe de droit des affaires s’assure de maĂźtriser votre rĂ©alitĂ© et de pourvoir Ă  vos besoins, notamment en matiĂšre de limite de commerce. Si des renseignements additionnels Ă©taient nĂ©cessaires sur les aspects traitĂ©s dans la prĂ©sente capsule juridique ou sur tout autre aspect juridique relatif Ă  votre entreprise, n’hĂ©sitez pas Ă  communiquer avec un membre de notre secteur droit des affaires. 1 Gagnon c. St-Pierre, 2012 QCCA Robitaille c. Gestion L. Jalbert inc., 2007 QCCA Gestess Plus 9088-0964 QuĂ©bec inc. c. Harvey, 2008 QCCA 314.
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Bienconnue en droit du travail, la clause de non-concurrence est également trÚs utilisée en droit commercial, en particulier dans certains contrats tels contact@ 05 56 18 70 19
Date 25 janvier 2019 Les conditions de validitĂ© d’une clause de non-concurrence Pour ĂȘtre valable, une clause de non-concurrence doit ĂȘtre Ă  la fois proportionnĂ©e aux intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes Ă  protĂ©ger et limitĂ©e dans le temps et dans l’espace. Pour ĂȘtre valable, une clause de non-concurrence doit rĂ©pondre Ă  certaines conditions. Des conditions qui ne sont pas dĂ©finies par la loi, mais qui ont Ă©tĂ© posĂ©es par les juges. PrĂ©cision toutefois, certaines clauses de non-concurrence sont rĂ©glementĂ©es par la loi. Tel est le cas de celle prĂ©vue pour les agents commerciaux, qui doit ĂȘtre limitĂ©e Ă  une pĂ©riode de 2 ans aprĂšs la cessation du contrat et ne concerner que le secteur gĂ©ographique et, le cas Ă©chĂ©ant, le groupe de personnes confiĂ© Ă  l’agent commercial, ainsi que le type de biens ou de services pour lesquels il exerce la reprĂ©sentation. Pour les tribunaux, une clause de non-concurrence doit, pour ĂȘtre valable, ĂȘtre justifiĂ©e par la nĂ©cessitĂ© de protĂ©ger les intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes de son bĂ©nĂ©ficiaire et doit donc ĂȘtre proportionnĂ©e Ă  l’objet du contrat auquel elle se rapporte. Ainsi, elle ne doit pas procurer un avantage excessif ou anormal Ă  celui au profit duquel elle est stipulĂ©e. Étant prĂ©cisĂ© qu’il revient aux juges d’apprĂ©cier, au cas par cas, si cette condition est satisfaite. Une clause de non-concurrence doit Ă©galement ĂȘtre limitĂ©e dans son objet, c’est-Ă -dire qu’elle ne doit pas interdire purement et simplement l’exercice par l’intĂ©ressĂ© de son activitĂ© professionnelle, ce qui constituerait une atteinte Ă  sa libertĂ© d’entreprendre. Elle ne peut que restreindre cette libertĂ©, mais pas la supprimer. Exemple serait nulle la clause qui dĂ©possĂ©derait un commerçant franchisĂ©, propriĂ©taire de son fonds de commerce, de toute sa clientĂšle et qui l’empĂȘcherait d’exercer sa profession. Enfin, l’obligation posĂ©e par la clause de non-concurrence doit ĂȘtre limitĂ©e dans le temps et/ou dans l’espace. Exemple une clause de non-concurrence Ă©dictĂ©e Ă  l’occasion de la vente d’un fonds de commerce ou de la rupture d’un contrat de franchise peut ainsi valablement interdire au vendeur ou au franchisĂ© de se rĂ©installer pendant un certain dĂ©lai et/ou sur un territoire dĂ©terminĂ© une ville, une rĂ©gion, une zone dĂ©terminĂ©e, un rayon de quelques kilomĂštres Ă  vol d’oiseau. La clause de non-concurrence qui n’est pas conforme Ă  ces conditions est susceptible d’ĂȘtre annulĂ©e par un tribunal. À noter contrairement Ă  celle prĂ©vue dans le contrat de travail d’un salariĂ©, la clause de non-concurrence en droit commercial n’a pas Ă  prĂ©voir de contrepartie financiĂšre au profit de celui qui s’oblige Ă  ne pas faire concurrence. Le contenu d’une clause de non-concurrence Sous rĂ©serve de respecter les conditions de validitĂ© requises, les parties au contrat sont libres de dĂ©terminer l’étendue de l’obligation de non-concurrence. Une clause de non-concurrence consiste donc Ă  interdire Ă  l’une des parties au contrat, pendant un certain temps et/ou dans un certain secteur gĂ©ographique, d’exercer une activitĂ© professionnelle susceptible de concurrencer l’autre partie. DĂšs lors que la clause rĂ©pond aux conditions de validitĂ© Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessus, les parties au contrat sont libres de dĂ©terminer l’étendue de l’obligation de non-concurrence. Sachant qu’en cas de litige sur sa portĂ©e ou sur ses modalitĂ©s d’application, une clause de non-concurrence fait l’objet d’une interprĂ©tation stricte de la part des tribunaux. Exemple les tribunaux ont estimĂ© qu’un fabricant de pantalons pour hommes qui s’était engagĂ© Ă  ne pas vendre de pantalons pour femmes pouvait valablement vendre des pantalons pour hommes Ă  une clientĂšle fĂ©minine. Pour Ă©viter toute difficultĂ©, la clause doit donc dĂ©finir prĂ©cisĂ©ment la liste des activitĂ©s interdites ou, au moins, le domaine d’activitĂ© dans lequel l’intĂ©ressĂ© s’oblige Ă  ne plus exercer. Mais trĂšs souvent, la clause se contente d’interdire l’exploitation d’une activitĂ© similaire » ou d’un fonds de mĂȘme nature » que celui celle transmise ; formule imprĂ©cise qui est apprĂ©ciĂ©e par les juges en cas de contentieux. Exemples ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©es comme similaires la vente en grosses quantitĂ©s de fournitures de papeterie Ă  des entreprises pour leurs besoins personnels et la papeterie de dĂ©tail. À l’inverse, n’ont pas Ă©tĂ© jugĂ©es comme similaires l’activitĂ© de fabrication industrielle de pain destinĂ© Ă  la vente Ă  des boulangers et Ă  des dĂ©positaires et la fabrication artisanale de pain vendu Ă  la piĂšce. La clause de non-concurrence doit Ă©galement dĂ©terminer avec prĂ©cision les modes d’exercice qui sont interdits. LĂ  encore, trĂšs souvent, la clause se borne Ă  interdire Ă  l’intĂ©ressĂ© la poursuite de son activitĂ©, de quelque maniĂšre que ce soit, ou de s’intĂ©resser directement ou indirectement Ă  cette activitĂ© ». Ce qui oblige les juges saisis d’un litige Ă  interprĂ©ter la portĂ©e de cette clause en recherchant l’intention commune des parties. Exemples les juges ont estimĂ© que le vendeur d’un fonds de commerce qui s’était interdit de s’intĂ©resser directement ou indirectement Ă  un fonds de mĂȘme nature pouvait exercer une activitĂ© salariĂ©e ou de reprĂ©sentant de commerce, ou encore participer Ă  l’exploitation d’un fonds concurrent appartenant Ă  sa compagne. En revanche, il a Ă©tĂ© jugĂ© que le vendeur d’un fonds de commerce ne pouvait pas exploiter un mĂȘme fonds par personne interposĂ©e. Les personnes bĂ©nĂ©ficiaires ou tenues par l’obligation de non-concurrence La clause de non-concurrence profite Ă  celui pour lequel elle a Ă©tĂ© stipulĂ©e et oblige celui qui l’a contractĂ©e. La clause de non-concurrence profite Ă©videmment Ă  celui pour lequel elle a Ă©tĂ© stipulĂ©e, c’est-Ă -dire l’acquĂ©reur en cas de vente d’un fonds de commerce ou de cession de droits sociaux ou le franchiseur en cas de rupture du contrat de franchise. À noter le bĂ©nĂ©fice de l’obligation de non-concurrence est, en principe, transmis aux hĂ©ritiers du bĂ©nĂ©ficiaire dĂ©cĂ©dĂ©, qui sont donc en droit de continuer de la faire respecter. Et elle profite Ă©galement au sous-acquĂ©reur du fonds de commerce dĂšs lors que l’acte de revente le prĂ©voit. À l’inverse, la clause de non-concurrence oblige celui qui l’a contractĂ©e, c’est-Ă -dire le vendeur du fonds de commerce, le franchisĂ©, l’agent commercial ou encore l’ancien dirigeant ou associĂ© d’une sociĂ©té  À noter l’obligation de non-concurrence est transmise aux hĂ©ritiers du dĂ©biteur dĂ©cĂ©dĂ© qui devront donc continuer Ă  la respecter. En revanche, si elle vise une sociĂ©tĂ©, ses dirigeants et ses associĂ©s ne sont pas tenus par l’obligation, la sociĂ©tĂ© ayant sa propre personnalitĂ© juridique distincte de celle de ses membres. Les sanctions en cas de non-respect d’une clause de non-concurrence Celui qui viole une clause de non-concurrence peut ĂȘtre condamnĂ© au versement de dommages-intĂ©rĂȘts. La violation d’une clause de non-concurrence donne lieu aux sanctions prĂ©vues par les parties dans le contrat, c’est-Ă -dire en gĂ©nĂ©ral au versement de dommages-intĂ©rĂȘts au profit de celui qui en est victime. Le juge peut Ă©galement interdire la poursuite de l’activitĂ© illicitement exercĂ©e. L’octroi de dommages-intĂ©rĂȘts en rĂ©paration du prĂ©judice subi du fait du non-respect de la clause de non-concurrence est Ă©galement possible. En pratique gros avantage de la clause de non-concurrence, elle permet Ă  celui qui en bĂ©nĂ©ficie de ne pas avoir Ă  apporter la preuve d’une faute ou d’une dĂ©loyautĂ© de son cocontractant. Il lui suffit d’établir que ce dernier a exercĂ© une activitĂ© qui lui Ă©tait interdite par la clause. © 2019 Les Echos Publishing
Bienconnue en droit du travail, la clause de non-concurrence est Ă©galement trĂšs utilisĂ©e en droit commercial, en particulier dans certains contrats tels que la vente de fonds de commerce, la location-gĂ©rance, la franchise, l’agence commerciale, la cession de clientĂšle ou encore la cession de parts sociales ou d’actions Lire la suite

La libertĂ© est au centre de nombreuses situations juridiques. Elle l’est aussi concernant la relation de droit qui lie l’employeur et le salariĂ©. Cependant, cette libertĂ© peut se voir entravĂ©e, et ce, afin de sauvegarder l’intĂ©rĂȘt de l’entreprise. En effet, alors que le principe de la libre concurrence rĂ©git notre sociĂ©tĂ©, il existe des situations dans lesquelles l’employeur pourra restreindre la libertĂ© de son salariĂ©, lors de son dĂ©part, afin d’éviter une concurrence prĂ©judiciable Ă  l’entreprise. Pour se faire, il sera possible pour ce dernier d’insĂ©rer au sein du contrat de travail du salariĂ© une clause de non-concurrence. Cette possibilitĂ© concerne tous les types de contrat de travail. Il peut aussi bien s’agir d’un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e CDI qu’il soit Ă  temps plein ou Ă  temps partiel Cass. soc. 19 oct 1996, n° d’un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e CDD Cass. soc 5 janv. 1995, n° d’un contrat en alternance, ou encore d’un contrat de travail temporaire. La clause de non-concurrence est gĂ©nĂ©ralement insĂ©rĂ©e au sein du contrat, lors de l’embauche du salariĂ©. Cependant, il est possible pour l’employeur de l’ajouter au sein du contrat de travail, aprĂšs autorisation du salariĂ©, puisqu’il s’agit d’une modification de son contrat. Cette clause de non-concurrence peut Ă©galement ĂȘtre prĂ©vue aprĂšs la rupture du contrat de travail, aprĂšs accord des parties, lors d’un protocole transactionnel, par exemple. L’objet de la clause de non-concurrence est d’interdire au salariĂ© d’exercer une activitĂ© professionnelle qui serait concurrente Ă  celle de son employeur, aprĂšs la rupture du contrat de travail. Cette clause de non-concurrence ne doit pas ĂȘtre assimilĂ©e Ă  l’obligation gĂ©nĂ©rale de loyautĂ© existant durant l’exĂ©cution du contrat de travail ; cette derniĂšre obligation ayant pour objet d’interdire au salariĂ© de pratiquer une activitĂ© concurrente Ă  celle de son employeur durant l’exĂ©cution du contrat de travail. Ces notions sont proches, mais elles n’ont pas les mĂȘmes finalitĂ©s puisque l’une s’applique durant l’exĂ©cution du contrat de travail, tandis que l’autre s’applique aprĂšs la rupture de ce contrat. On peut dire que la clause de non-concurrence, prendra le relai de l’obligation gĂ©nĂ©rale de loyautĂ©. Il s’agit donc d’une possibilitĂ© pour l’employeur que d’insĂ©rer une telle clause au sein du contrat de travail le liant au salariĂ©. Cependant, afin d’ĂȘtre lĂ©gales, ces clauses doivent respecter certaines conditions de validitĂ©. 1- Les conditions de droit d’une clause de non-concurrence Afin que la clause de non-concurrence puisse ĂȘtre lĂ©gale, l’employeur doit veiller au respect de plusieurs conditions cumulatives obligatoires Pour ĂȘtre licite, la clause doit ĂȘtre indispensable Ă  la protection des intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes de l’entreprise ; Il est nĂ©cessaire que celle-ci tienne compte des spĂ©cificitĂ©s de l’emploi du salariĂ© ; La clause doit ĂȘtre limitĂ©e gĂ©ographiquement ; Elle doit ĂȘtre limitĂ©e dans le temps ; Enfin, la clause doit nĂ©cessairement, prĂ©voir une contrepartie financiĂšre pour le salariĂ©. Ces conditions ont Ă©tĂ© dĂ©finies par la jurisprudence, et notamment par 3 arrĂȘts du 10 juillet 2002, fixant le Droit en la matiĂšre Cass. soc. 10 juill. 2002, n° ; Cass. soc. 10 juill. 2002, n° ; Cass. soc. 10 juill. 2002, n° L’obligation du respecter ces conditions s’explique par le fait qu’il s’agit d’une restriction pour le salariĂ©, privĂ© d’exercer librement certaines activitĂ©s professionnelles. Qu’est-ce qu’une clause indispensable Ă  la protection des intĂ©rĂȘts de l’employeur ? Cette condition est ancienne, puisque dĂ©coulant d’une jurisprudence de 1992 Cass. soc. 14 mai 1992, n° il est nĂ©cessaire que la clause de non-concurrence soit indispensable Ă  la protection des intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes de l’entreprise, compte tenu notamment de la nature de l’emploi occupĂ© par le salariĂ©, mais Ă©galement de la qualification professionnelle de celui-ci et de ses fonctions. Les faits dans le cadre de cette dĂ©cision Ă©taient les suivants Une entreprise de nettoyage avait voulu insĂ©rer dans le contrat de l’un de ses salariĂ©s, une clause de non-concurrence afin que celui-ci ne puisse pas exercer une activitĂ© similaire dans un certain espace gĂ©ographique et pour une certaine durĂ©e. Les juges ont retenu que l’activitĂ© professionnelle du salariĂ© et ses fonctions, Ă  savoir, laveur de vitres, ne justifiaient aucunement, l’insertion au sein de son contrat de travail, d’une clause de non-concurrence ; Le but de cette clause ne doit pas ĂȘtre d’empĂȘcher le salariĂ© de retrouver un emploi compatible avec ses qualifications Cass. soc. 25 mars 1998, n° mais plutĂŽt de protĂ©ger un savoir-faire particulier dĂ©tenu par l’employeur et son entreprise Cass. soc. 14 fĂ©vr. 1995, n° ou encore d’empĂȘcher le dĂ©tournement de clientĂšle ; ce dĂ©tournement pouvant causer Ă  l’employeur un prĂ©judice Cass. soc. 1er mars 1995, n° Ainsi, ce qui importe afin d’apprĂ©cier l’intĂ©rĂȘt lĂ©gitime de l’employeur, c’est de savoir si un prĂ©judice rĂ©el est susceptible d’ĂȘtre subi par l’entreprise. A l’inverse, la clause insĂ©rĂ©e au sein du contrat de travail d’un directeur technique dĂ©tenteur de secrets de fabrication de la sociĂ©tĂ© Cass. soc. 14 dĂ©c. 1976, n° ou celle du contrat de travail d’un directeur commercial ayant un savoir-faire particulier du fait de son anciennetĂ©, ne permettent la direction d’un autre magasin dans un espace gĂ©ographie donnĂ© et une pĂ©riode donnĂ©e Cass. soc 16 mai 2002, n° Il apparait donc que le but premier de cette condition est la protection des intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes de l’entreprise destinĂ©e Ă  Ă©viter pour celle-ci un prĂ©judice. Quelles sont les conditions gĂ©ographiques ? S’agissant de l’une des 5 conditions cumulatives nĂ©cessaires Ă  la validitĂ© de la clause de non-concurrence, il a Ă©tĂ© Ă©tabli par la jurisprudence, qu’une telle clause devait obligatoirement faire rĂ©fĂ©rence Ă  une limitation gĂ©ographique, un cadre, un lieu. Cette limitation relative Ă  un lieu prĂ©cis, s’explique notamment, par la volontĂ© des tribunaux de protĂ©ger le salariĂ©, privĂ© d’une partie de sa libertĂ© de travailler, en lui permettant de pouvoir continuer Ă  exercer une activitĂ© pour laquelle il est qualifiĂ©, en dehors d’un certain pĂ©rimĂštre. La clause va simplement permettre d’empĂȘcher le salariĂ© de pratiquer son activitĂ© dans un secteur dans lequel, celui-ci pourrait rĂ©ellement faire concurrence Ă  son ancien employeur. Ainsi, pour ĂȘtre valable, la clause doit indiquer dans quel espace gĂ©ographique elle tend Ă  s’appliquer, et la Cour de Cassation a jugĂ© illicite, Ă  maintes reprises, une clause illimitĂ©e gĂ©ographiquement, privant le salariĂ© de toute possibilitĂ© de travail dans sa branche d’activitĂ© Cass. soc 11 mai 1994, n° Cependant, l’obligation de prĂ©ciser un secteur gĂ©ographique doit ĂȘtre proportionnelle aux intĂ©rĂȘts de l’entreprise. Autrement dit, afin de juger si ce paramĂštre est convenablement dosĂ©, les tribunaux vont tenir compte de la spĂ©cificitĂ© de l’emploi du salariĂ©, ainsi que de ses fonctions. GĂ©nĂ©ralement, la limitation gĂ©ographique acceptĂ©e doit prĂ©voir une zone relativement restreinte. Ainsi, pour exemple, ont Ă©tĂ© jugĂ©es valables les clauses de non-concurrence prĂ©voyant notamment une impossibilitĂ© pour le salariĂ© de travailler dans une activitĂ© donnĂ©e, pour une pĂ©riode donnĂ©e et limitĂ©e gĂ©ographiquement Ă  un seul dĂ©partement Cass. soc 13 fĂ©vr. 1996, n° Au contraire, ont Ă©tĂ© jugĂ© illicites les clauses de non-concurrence interdisant au salariĂ© de travailler sur l’ensemble du territoire français Cass. soc 11 mai 1994, n° ; le but Ă©tant de prĂ©server la libertĂ© du salariĂ© ainsi que ses droits, tout en prĂ©servant les intĂ©rĂȘts de l’entreprise. Quelles sont les conditions temporelles ? Afin que le salariĂ© puisse, Ă  la suite de la rupture de son contrat, travailler de nouveau dans la profession qui est la sienne et pour laquelle il est qualifiĂ©, la clause de non-concurrence doit obligatoirement ĂȘtre limitĂ©e dans le temps. En effet, l’interdiction pour le salariĂ© d’exercer un travail donnĂ©, dans un lieu donnĂ©, ne doit pas ĂȘtre infinie et doit durer seulement pour une pĂ©riode dĂ©terminĂ©e. Il est nĂ©cessaire pour la validitĂ© de la clause que ce dĂ©lai durant lequel le salariĂ© ne peut exercer de travail en concurrence avec son ancien employeur, soit proportionnelle aux intĂ©rĂȘts de l’entreprise. Les modalitĂ©s sont identiques Ă  celles concernant la limitation gĂ©ographique et de fait, la limitation de temps ne pourra pas s’étendre sur une trop longue pĂ©riode, et seront alors pris en considĂ©ration les qualifications et fonctions du salariĂ©. De fait, a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme Ă©quilibrĂ©e, une clause prĂ©voyant un durĂ©e de 18 mois, le salariĂ© exerçant son activitĂ© Ă  l’internationale Cass. soc, 28 avr. 1987, n° A Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme non valable la clause prĂ©voyant pour un reprĂ©sentant recrutĂ© par un imprimeur, l’interdiction d’exercer toute activitĂ© similaire pendant une durĂ©e de deux ans Cass. soc, 7 avr. 1998, n° Quelles sont les spĂ©cificitĂ©s propres au salariĂ© devant ĂȘtre prises en compte lors de la rĂ©daction de la clause ? Le principe est, qu’aprĂšs la rupture de son contrat de travail, le salariĂ©, mĂȘme en l’état de l’application d’une clause de non-concurrence, doit pouvoir retrouver un emploi ou exercer une activitĂ© correspondant Ă  ses fonctions, sa formation professionnelle et son expĂ©rience. Les spĂ©cificitĂ©s de l’emploi du salariĂ© doivent ainsi ĂȘtre prises en compte afin de pouvoir dĂ©terminer de façon proportionnelle les conditions gĂ©ographiques et temporelles prĂ©alablement exposĂ©es. Le juge apprĂ©ciera le degrĂ© de spĂ©cialisation du salariĂ© et l’existence ou non, d’autres branches d’activitĂ©s dans lesquelles le salariĂ© pourra exercer ses fonctions Cass. soc, 18 dĂ©c. 1997, n° Ainsi, a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme licite une clause limitĂ©e dans la durĂ©e et l’espace, interdisant au salariĂ© de travailler dans le domaine de la vente, l’entretien de matĂ©riel Ă©lectro-mĂ©dical, le salariĂ© pouvant trouver, rapidement, un nouvel emploi dans ce domaine Cass. soc 11 oct. 1984 , n° Au contraire, les clauses empĂȘchant le salariĂ© de trouver un nouvel emploi rĂ©pondant Ă  ses spĂ©cificitĂ©s professionnelles sont interdites. Cela a Ă©tĂ© rappelĂ© par la Chambre sociale de la Cour de Cassation, lors d’un arrĂȘt du 14 octobre 1992, la clause portant sur une interdiction de concurrence donnĂ©e Ă  un salariĂ© disposant d’une formation spĂ©cifique, pendant une annĂ©e, dans un rayon de 150 kilomĂštres du dernier lieu d’affectation Cass. soc, 14 oct. 1992, n° Quelle doit ĂȘtre la contrepartie pour le salariĂ© ? Le salariĂ© qui supporte une clause de non-concurrence doit ĂȘtre indemnisĂ©. Afin d’indemniser » le salariĂ© contraint d’abandonner sa libertĂ© d’activitĂ© professionnelle, la clause de non-concurrence doit obligatoirement prĂ©voir une contrepartie financiĂšre. Cette obligation de contrepartie dĂ©coule notamment des arrĂȘts du 10 juillet 2002, citĂ©s prĂ©cĂ©demment. Cette obligation rĂ©sulte du principe de proportionnalitĂ© L’employeur, en insĂ©rant une telle clause au contrat, interdit Ă  son employĂ© d’exercer l’activitĂ© professionnelle pour laquelle il est formĂ© ou, Ă  tout le moins, il s’est consacrĂ© ; en contrepartie de quoi, il s’engage Ă  lui verser une indemnitĂ© Soc. 10 juill. 2002, n° Cette contrepartie financiĂšre ne doit pas ĂȘtre dĂ©risoire, insuffisante en comparaison de l’interdiction. Si tel est le cas, cela sera considĂ©rĂ© comme une absence de contrepartie Cass. soc, 16 mai 2012, n° Il faut Ă©galement savoir que ce n’est qu’au dĂ©part concret du salariĂ© de l’entreprise, que celui-ci pourra prĂ©tendre Ă  cette indemnitĂ© Cass. soc. 15 juill. 1998, n° L’indemnitĂ© est considĂ©rĂ©e comme un salaire Cass. soc. 13 janv. 1998, n° et est assujettie aux cotisations sociales, aux prĂ©lĂšvements tandis qu’elle entraine le paiement d’une indemnitĂ© compensatrice de congĂ©s payĂ©s. Concernant les clauses de non-concurrence ayant Ă©tĂ© signĂ©es avant le 10 juillet 2002, et ne prĂ©voyant pas de contrepartie, les juges ont considĂ©rĂ© qu’elles Ă©taient nulles et non-avenues. Ainsi, le salariĂ© ayant respectĂ© sa clause de non-concurrence, en l’absence de contrepartie, est bien fondĂ© Ă  prĂ©tendre Ă  des dommages et intĂ©rĂȘts de la part de son employeur, si prĂ©judice il y a Cass. soc 11 janv. 2006, n° C’est au juge d’apprĂ©cier souverainement l’importance du prĂ©judice et de dĂ©cider de l’octroi de dommages et intĂ©rĂȘts Cass. soc. 25 mai 2016, n° 2- L’exĂ©cution de la clause de non-concurrence Que se passe-t-il lorsque toutes ces conditions ne sont pas rĂ©unies ? Que se passe-t-il en cas de violation d’une telle clause ? Ou encore, comment l’employeur peut-il s’en dĂ©gager ? Quelle est la sanction en cas d’irrespect des conditions de validitĂ© de la clause ? Lorsque l’une des conditions obligatoires manque, la clause de non-concurrence est considĂ©rĂ©e comme illicite Soc. 18 sept. 2002, n° L’absence de l’une de ces conditions entraine nĂ©cessairement la nullitĂ© de la clause. Il est donc judicieux, pour l’employeur, de faire preuve d’une grande prudence lors de la rĂ©daction de cette clause. Cette rĂ©daction stricte s’explique, une nouvelle fois, par la volontĂ© des Tribunaux de ne pas porter une atteinte trop grande Ă  la libertĂ© du salariĂ©. Concernant la nullitĂ© de cette clause, il faut savoir que seul le salariĂ© pourra l’invoquer Cass. soc 17 juill. 1997, n° Ce qui signifie que l’employeur lui, ne peut se prĂ©valoir du fait que la clause est mal rĂ©digĂ©e et tenter d’obtenir la nullitĂ© de celle-ci. La nullitĂ© va avoir pour effet de replacer le salariĂ© et l’employeur dans la situation d’avant la signature, comme si la clause n’avait jamais existĂ©. EmployĂ© et employeur se retrouvent donc libĂ©rĂ©s de leurs obligations respectives le salariĂ© pourra exercer librement toute activitĂ© de son choix ; l’employeur n’aura pas Ă  verser quelque contrepartie que ce soit. Bien Ă©videmment, si le salariĂ© et l’employeur ont commencĂ© Ă  exĂ©cuter leurs obligations respectives, et que la nullitĂ© est prononcĂ©e postĂ©rieurement, l’employeur ne pourra demander au salariĂ© la restitution des sommes perçues Ă  titre de contrepartie. Enfin, il faut savoir qu’afin de demander la nullitĂ© d’une clause de non-concurrence, le salariĂ© devra intenter son action devant le Conseil de Prud’hommes ; celui-ci Ă©tant seul compĂ©tent. De mĂȘme, si le salariĂ© considĂšre avoir subi un prĂ©judice, il pourra prĂ©tendre Ă  l’octroi de dommages et intĂ©rĂȘts, Ă  condition de prouver l’existence de ce prĂ©judice, devant le Conseil de Prud’hommes. Quelles sont les effets d’une clause de non-concurrence valide ? Lorsque l’ensemble des conditions sont rĂ©unies, la clause devra ĂȘtre exĂ©cutĂ©e par les parties. Il s’agit d’une clause contractuelle et de ce fait, une telle clause est soumise aux rĂšgles relatives Ă  l’exĂ©cution des contrats. Lorsque la clause est rĂ©guliĂšre et non abusive, elle produira ses effets. Ces effets seront diffĂ©rents pour le salariĂ© et l’employeur Le salariĂ© ne pourra participer Ă  des activitĂ©s professionnelles concurrentes Ă  celle de son ancien employeur, aprĂšs la rupture de son contrat de travail. L’employeur, devra verser la contrepartie convenue. Quelles actions en cas violation de la clause de non-concurrence ? Si la clause est valide, et que le salariĂ© ou l’employeur ne respecte pas ses obligations, la violation de la clause de non-concurrence pourra ĂȘtre constatĂ©e. En effet, si l’employeur ne verse pas au salariĂ© la contrepartie financiĂšre Ă  laquelle le salariĂ© peut prĂ©tendre, il s’agit, alors, d’une faute contractuelle. Dans ce cas, le salariĂ© a la possibilitĂ© de ne plus respecter son obligation de non-concurrence. Le salariĂ© pourra Ă©galement engager une procĂ©dure, s’il le veut avec l’aide d’un avocat, pour Un recours en exĂ©cution l’employeur sera contraint, par la juridiction prud’homale, de verser le montant de l’indemnitĂ© compensatrice convenue,Un recours en responsabilitĂ© civile contractuelle l’employeur devra verser des dommages et intĂ©rĂȘts en rĂ©paration du prĂ©judice causĂ© par son manquement Cass. Soc. 25 fĂ©vr. 2003, n° Si en revanche, le manquement provient du salariĂ© qui, exercerait, malgrĂ© l’interdiction, une activitĂ© concurrente Ă  celle de son ancien employeur, alors ce dernier sera fondĂ© Ă  se libĂ©rer de son obligation de versement de la contrepartie Cass. soc. 15 dĂ©c. 2009, n° Il sera Ă©galement possible pour l’employeur de prĂ©tendre Ă  l’obtention de dommages et intĂ©rĂȘts. Comment l’employeur pourra-t-il se dĂ©gager, en droit, d’une clause de non-concurrence ? Il est possible pour l’employeur qui a mentionnĂ© au contrat de travail une clause de non-concurrence, d’y renoncer. Cependant, cette renonciation ne peut pas ĂȘtre qu’à l’initiative de l’employeur. Pour que l’employeur puisse renoncer Ă  cette clause, il faut que le contrat de travail indique la possibilitĂ© pour l’employeur d’une telle renonciation, et ce, dans le respect de la convention collective applicable Ă  l’entreprise. À dĂ©faut, l’accord du salariĂ© sera nĂ©cessaire puisqu’il s’agit d’une modification de son contrat de travail. En tout Ă©tat de cause, afin de pouvoir renoncer Ă  cette clause, l’employeur devra notifier de maniĂšre individuelle, au salariĂ©, sa renonciation Cass. soc. 21 oct 2009, n° Cette notification doit nĂ©cessairement intervenir au cours de l’exĂ©cution du contrat et au plus tard Ă  la date du dĂ©part effectif du salariĂ© de l’entreprise Soc. 13 mars 2013, n° De ce fait, est nulle toute stipulation au contrat de travail, ou dans une convention collective, prĂ©voyant que l’employeur pourra renoncer Ă  la clause, Ă  tout moment, aprĂšs la rupture des relations contractuelles de travail Cass. soc. 2 dĂ©c 2015, n° Si le salariĂ© est dispensĂ© de l’exĂ©cution du prĂ©avis, l’employeur devra renoncer Ă  l’application de la clause de non-concurrence au plus tard Ă  la date du dĂ©part effectif du salariĂ© de l’entreprise. Le cas de la dĂ©mission du salariĂ© n’ayant pas exĂ©cutĂ© son prĂ©avis tandis que l’employeur avait renoncĂ© Ă  l’application de la clause de non-concurrence aprĂšs le dĂ©lai qui lui Ă©tait imparti a posĂ© problĂšme. La Cour de cassation a alors estimĂ© que dĂšs lors que le salariĂ© n’a pas Ă©tĂ© dispensĂ© de l’exĂ©cution de son prĂ©avis, la levĂ©e de la clause au cours de cette pĂ©riode est licite, quand bien mĂȘme il aurait cessĂ© d’exĂ©cuter son travail. Il est prĂ©fĂ©rable, pour l’employeur, de notifier cette renonciation par courrier en recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. Cass. soc. 10 juill. 2013, n° Ainsi, il a Ă©tĂ© jugĂ© par la Chambre sociale de la Cour de Cassation que dans le respect de ces conditions, un dĂ©lai de 15 jours Ă©tait suffisant pour l’employeur afin de renoncer Ă  la clause de non-concurrence Cass. Soc. 10 juill. 2013, n° Cette renonciation est le seul moyen pour l’employeur de se dĂ©gager de la clause de non-concurrence convenue et, rappelons qu’il lui sera impossible d’invoquer par exemple un licenciement intervenu pour faute grave afin de se libĂ©rer de ses obligations contractuelles Cass. soc, 28 juin 2006, n° EN CONCLUSION ConformĂ©ment Ă  l’article L. 1121-1 du Code du travail, qui dispose que Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertĂ©s individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiĂ©es par la nature de la tĂąche Ă  accomplir ni proportionnĂ©es au but recherchĂ© » un Ă©quilibre entre le respect des droits du salariĂ© et l’intĂ©rĂȘt de l’entreprise doit ĂȘtre trouvĂ© dans la rĂ©daction et l’application d’une clause de non-concurrence. La clause de non-concurrence est, en effet, un mĂ©canisme complexe dont il faut connaitre l’ensemble des paramĂštres afin de s’assurer de sa validitĂ©, mais Ă©galement de son exĂ©cution. Le cabinet Emmanuel PARDO, avocat Ă  NICE et Ă  CARROS, et agissant dans le ressort de la Cour d’Appel d’AIX EN PROVENCE, se tient Ă  votre disposition afin de vous informer de vos droits et des possibilitĂ©s d’action concernant ce type de clause. AVERTISSEMENT Cet article a pour unique objet d’intĂ©resser l’internaute sur une question juridique. Il n’a aucun caractĂšre exhaustif et sa lecture ne saurait se substituer Ă  l’indispensable consultation d’un professionnel du droit, tel qu’un avocat, Ă  mĂȘme d’apprĂ©hender les spĂ©cificitĂ©s d’une situation factuelle.

Ilconvient de prĂ©ciser qu’en Droit OHADA, la clause de non-concurrence n’est explicitement rĂ©glementĂ©e dans un aucun acte uniforme ; cependant, la clause de non-concurrence est trĂšs prĂ©sente en Droit des affaires. En Droit commercial par exemple, on remarque souvent certains contrats tels que le contrat de distribution, l
Quid de la clause de non-concurrence en droit commercial Bien connue en droit du travail, la clause de non-concurrence est Ă©galement trĂšs utilisĂ©e en droit commercial, en particulier dans certains contrats tels que la vente de fonds de commerce, la location-gĂ©rance, la franchise, l’agence commerciale, la cession de clientĂšle ou encore la cession de parts sociales ou d’actions
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Laclause de non concurrence prend rĂ©ellement toute son importance Ă  la rupture du contrat. Elle va limiter la libertĂ© du mandataire immobilier de faire concurrence Ă  l’agence mĂȘme aprĂšs la fin contrat. La possibilitĂ© de prĂ©voir une telle clause est explicitement prĂ©vue par l’article L134-14 du code de commerce.
ï»żLa rĂ©daction des clauses de non-concurrence est fondamentale car se pose souvent des problĂšmes d’interprĂ©tation qui peuvent rendres ces clauses inefficaces si elles sont mal rappel sur la validitĂ© et l’interprĂ©tation des clauses de non-concurrenceValiditĂ© d’une clause de non-concurrenceSelon la jurisprudence constante, la validitĂ© d’une clause de non-concurrence en droit commercial impose les conditions suivantes Cour de cassation – chambre commerciale 20 septembre 2016, n° La limitation dans le temps et dans l’espace ;Une justification par de la protection de l’intĂ©rĂȘt du crĂ©ancier ;La proportionnalitĂ© de la clause Ă  la protection des intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes du position est rappelĂ©e par la Cour de cassation que toute clause de non‐concurrence qui n’est pas proportionnĂ©e, c’est‐à‐dire qui n’est pas justifiĂ©e par les intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes Ă  protĂ©ger, compte tenu de l’objet du contrat, ou qui, n’étant pas suffisamment limitĂ©e dans le temps et dans l’espace, porte une atteinte excessive Ă  la libertĂ© d’exercice de la profession du dĂ©biteur de l’obligation » » Cass. com., 2 oct. 2019, no 18‐ publiĂ© au Bulletin.Dans une affaire ou le dĂ©biteur de la clause de non-concurrence avait interdiction de s’établir dans un rayon de Km Ă  vol d’oiseau, la Cour d’appel de Paris a jugĂ© Que si le fonds est situĂ© Ă  2km Ă  vol d’oiseau, il est en rĂ©alitĂ© situĂ© Ă  3,6 km Ă  pied, ce qui ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme suffisamment proche pour l’achat de pain ou viennoiseries, la notoriĂ©tĂ© des Ă©poux X n’étant pas telle qu’elle justifie un tel dĂ©placement pour une clientĂšle non motorisĂ©e ;Qu’il ne peut ĂȘtre tirĂ© aucune consĂ©quence des attestations contradictoires produites par les deux parties Ă©manant de salariĂ©s licenciĂ©s ou faisant Ă©tat de propos rapportĂ©s ;Qu’il rĂ©sulte de l’ensemble de ces Ă©lĂ©ments que le lien de causalitĂ© entre la baisse allĂ©guĂ©e du chiffre d’affaires et la rĂ©installation des Ă©poux X n’est pas Ă©tablie et que c’est Ă  tort que les premiers juges ont estimĂ© que le prĂ©judice Ă©tait Ă©tabli et allouĂ© des dommages et intĂ©rĂȘts pour une somme forfaitaire de 30 000 euros ;Qu’il y a lieu d’infirmer le jugement sur ce point; » Cour d’appel de Paris, PĂŽle 5 – chambre 5, 27 avril 2017, n° 15/12020.Sur la limitation gĂ©ographique, la Cour d’appel prononçait la nullitĂ© d’une clause de non-concurrence interdisant Ă  son dĂ©biteur d’établir une activitĂ© similaire Ă  celle du fonds cĂ©dĂ© par ce dernier pendant sept ans et sur toute l’étendue du territoire Cour a rappelĂ© que pour ĂȘtre valide, une clause de non-concurrence doit ĂȘtre limitĂ©e dans le temps et dans l’espace. Elle doit en outre ĂȘtre justifiĂ©e par la lĂ©gitime protection des intĂ©rĂȘts du crĂ©ancier, et ne pas ĂȘtre disproportionnĂ©e dans son objet. En ce qu’elle constitue une limitation de la libertĂ© du commerce et de l’industrie, elle doit ĂȘtre interprĂ©tĂ©e restrictivement ».Ella a retenu que au regard de sa durĂ©e et de son Ă©tendue, comme injustifiĂ©e pour la sauvegarde des intĂ©rĂȘts de la sociĂ©tĂ© cessionnaire, cette derniĂšre faisant valoir de maniĂšre inopĂ©rante que l’interdiction d’exercer sur l’ensemble du territoire n’empĂȘche pas M. X d’exercer son activitĂ© en Belgique, alors que le fait de lui imposer de transfĂ©rer son activitĂ© commerciale dans un autre pays que la France, fut il frontalier et proche, constitue une atteinte disproportionnĂ©e Ă  la protection de ses intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes ».Dans une dĂ©cision de la Cour d’appel de BASTIA du 2 dĂ©cembre 2020, la Cour a estimĂ© que »Selon les formules, la clause doit ĂȘtre ainsi proportionnĂ©e au regard de l’objet du contrat » Cass. com., 4 janv. 1994, no 92‐ Cass. com., 11 mai 2017, no 15‐ ou aux intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes Ă  protĂ©ger » Cass. 1re civ., 11 mai 1999, no 97‐ plus souvent, la disproportion exprime l’idĂ©e que la clause, tout en Ă©tant nĂ©cessaire, va au‐delĂ  de ce qu’il faudrait. Elle peut dĂ©couler du champ matĂ©riel de la clause, jugĂ© trop Ă©tendu par rapport Ă  l’objet du contrat par exemple, Cass. com., 9 juill. 2002, no 00‐ d’une clause de non-concurrence en droit commercialLe code civil et l’interprĂ©tation des clauses contractuellesLes articles 1188 Ă  1192 du code civil un des chapitres du code civil consacrĂ©s Ă  l’interprĂ©tation du contrat et donc de ses clauses l’article 1190 du code civil dispose que dans le doute, le contrat de grĂ© Ă  grĂ© s’interprĂšte contre le crĂ©ancier et en faveur du dĂ©biteur, et le contrat d’adhĂ©sion contre celui qui l’a son arrĂȘt en date du 11 fĂ©vrier 2020, la 2eme chambre commerciale de PAU rappelle que; Les parties sont donc en opposition sur le sens exact qu’il convient de donner au contenu de cette clause quant Ă  la distance minimale devant sĂ©parer les deux l’effet d’interprĂ©ter celle-ci, la Cour entend rappeler qu’une clause de cette nature est une stipulation par laquelle une personne, le dĂ©biteur, s’engage Ă  ne pas exercer d’activitĂ© professionnelle susceptible de concurrencer celle d’une autre personne, le crĂ©ancier. En raison de l’exception qu’elle apporte Ă  la libertĂ© du commerce et de l’industrie ainsi qu’au principe du libre Ă©tablissement, les restrictions qu’elle instaure sont d’interprĂ©tation outre, il convient Ă©galement de rappeler que, dĂšs lors que les parties s’opposent sur le sens Ă  donner Ă  ce qui est exprimĂ© dans une convention, la disposition dont il s’agit, par application de l’article 1158 ancien du Code civil, doit ĂȘtre comprise dans le sens qui convient le plus Ă  la matiĂšre du contrat, et qu’en application de l’article 1162 ancien du mĂȘme code, dans le doute, la convention s’interprĂšte contre celui qui a stipulĂ© et en faveur de celui qui a contractĂ© l’obligation. »Bien que les dispositions du code civil aient Ă©tĂ© modifiĂ©es s’agissant de l’interprĂ©tation des contrats – changement de numĂ©rotation et changement de texte – l’esprit de la loi est le mĂȘme, protĂ©ger la partie qui ĂȘtre dĂ©bitrice de l’obligation de clause, en cas de doute, doit s’interprĂ©ter en faveur de la partie qui doit respecter la clause de de la clause de non-concurrence de maniĂšre restrictive en droit commercialLa jurisprudence constante dĂ©finit la clause de non-concurrence comme une limitation Ă  la libertĂ© fondamentale d’entreprendre et en dĂ©duit de ce fait, qu’elle est d’interprĂ©tation matiĂšre commerciale, la jurisprudence a tendance Ă  considĂ©rer qu’une clause de non-concurrence doit s’interprĂ©ter de maniĂšre trĂšs titre d’exemple, dans un litige opposant un bailleur Ă  son locataire pour violation da clause de non-concurrence par le bailleur ayant louĂ© un autre local Ă  une sociĂ©tĂ© exerçant une activitĂ© similaire Ă  son premier locataire, la Cour d’appel d’Agen a retenu que Cela Ă©tant, il s’agit de chiffre d’affaires et pas de marge, seule notion Ă  considĂ©rer en la matiĂšre ; compte tenu de facteurs de dĂ©perdition de clientĂšle ne tenant pas spĂ©cialement Ă  la concurrence exercĂ©e par la LA FOIR’X », de la situation de crise lors des annĂ©es considĂ©rĂ©es et des marges bĂ©nĂ©ficiaires habituellement pratiquĂ©es dans le secteur, il y a lieu de condamner la XXX Ă  dĂ©dommager l’appelante du prĂ©judice subi par le fait fautif de la bailleresse par l’allocation de la somme de Euros de Ă©ventuelles pertes de marge sur les chaussettes n’ont pas Ă  ĂȘtre prises en compte, attendu que les clauses d’exclusivitĂ© ne protĂšgent, comme il a Ă©tĂ© dit plus haut, que le commerce principal autorisĂ©, Ă  l’exclusion des activitĂ©s connexes, complĂ©mentaires ou accessoires et qu’il s’agit en l’occurrence d’une zone marginale commune » Cour d’appel d’Agen, Chambre commerciale 1Ăšre chambre, 2 mai 2011, n° 09/01820.Toujours au titre de l’interprĂ©tation stricte de la clause de non-concurrence, une Cour d’appel a retenu que Attendu que cette clause de non concurrence, qui constitue une atteinte au principe de la libertĂ© du commerce et de l’industrie, doit ĂȘtre interprĂ©tĂ©e de maniĂšre restrictive ; que cette clause n’envisage pas l’intĂ©gralitĂ© de l’activitĂ© de transport de malades sur prescription mĂ©dicale et elle ne prohibe donc pas expressĂ©ment le transport par la sociĂ©tĂ© X
, qui a conservĂ© son activitĂ© de taxi, de malades dont l’état de santĂ© est compatible avec ce moyen de dĂ©placement ; que, d’ailleurs, les calendriers publicitaires Ă©ditĂ©s en commun par les sociĂ©tĂ©s Bernard X
 et Trans’ambulance pour les annĂ©es 2005 et 2006 -donc postĂ©rieurement Ă  la cession de la branche d’activitĂ©- mentionnent clairement le transport de malades assis » au rang des activitĂ©s de la sociĂ©tĂ© Bernard X
, dĂ©montrant ainsi que la volontĂ© des parties Ă©tait de permettre Ă  cette derniĂšre sociĂ©tĂ© de poursuivre cette activitĂ© ; qu’il s’ensuit qu’il convient de confirmer le jugement dĂ©fĂ©rĂ© qui a rejetĂ© les demandes de la sociĂ©tĂ© Trans’ambulance fondĂ©es sur une prĂ©tendue violation de la clause de non-concurrence que le fait de se mĂ©prendre sur l’étendue de ses droits ne caractĂ©rise pas en soi un exercice abusif du droit d’agir en justice ; que le jugement, qui a rejetĂ© la demande de la sociĂ©tĂ© Bernard X
 en paiement de dommages-intĂ©rĂȘts de ce chef, sera confirmĂ© » Cour d’appel de Limoges, 20 janvier 2011, 09/01378.La preuve du prĂ©judice en cas de violation de la clause de non-conccurenceQuant Ă  l’existence d’un prĂ©judice, et la demande prĂ©sentĂ©e en application de l’article 1382 ancien du code civil, devenu l’article 1240 du code civil, encore faut-il dĂ©montrer l’existence du dit l’espĂšce la baisse du chiffre d’affaires entre la sociĂ©tĂ© qui se dit victime de la violation de la clause de non-concurrence, si elle est rĂ©elle, doit ĂȘtre rattachĂ©e Ă  l’activitĂ© prĂ©tendument concurrent et ne peut concerner que la partie de la baisse du chiffre d’affaires de l’activitĂ© le crĂ©ancier de la clause de non-concurrence doit dĂ©montrer le lien de causalitĂ© entre cette baisse, le prĂ©judice invoquĂ© et l’exercice d’une activitĂ© ce titre, les tribunaux rejetteront les demande d’expertises prĂ©sentĂ©es par le crĂ©ancier, si cette expertise a pas pour but de palier sa carence Ă  dĂ©montrer le lien existant entre une baisse de son chiffre d’affaires et l’activitĂ© de l’autre demande d’expertise ne peut avoir que pour objet de chiffrer le prĂ©judice une fois cette dĂ©monstration cabinet LLA AVOCATS se tient Ă  votre disposition pour vous assister et vous conseiller dans le cadre de l’exĂ©cution d’une clause de non-concurrence tb5Gnra.
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