ï»żTousles hymnes ont une histoire et celui de notre hymne breton en a une bien particuliĂšre Son nom est le Bro Gozh Ma Zadou, qui est Ă  traduire par : “Le vieux pays de mes ancĂȘtres” Il a Ă©tĂ© adoptĂ© en 1903 comme chant national breton, par l’URB (Union RĂ©gionaliste Bretonne – organisation d’extrĂȘme droite).

Le Bro Gozh Ma ZadoĂč est l’hymne national breton. Son nom signifie en langue française “Vieux pays de mes pĂšres”. Sa mĂ©lodie s’inspire de l’hymne national du Pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau. Également signifiant “Vieux pays de mes pĂšres”. L’hymne national des Cornouailles, Bro Goth Agan Tasow, l’équivalent en cornique, reprend lui aussi l’air de l’hymne gallois. Enfin, on le retrouve aussi chez le peuple Khasi dans le nord-ouest de l’Inde. JouĂ© pour la premiĂšre fois en 1898, il est restĂ© depuis cette date, l’hymne des Bretons et des Bretonnes du monde entier. Il est entonnĂ© dans de nombreuses manifestations culturelles, sportives et festives. Des Ă©quipes bretonnes de football et de rugby le chantent dĂ©sormais avant toutes leurs rencontres. Une association s’est donnĂ© pour mission de diffuser et de promouvoir l’hymne national de la Bretagne. Cette association se nomme 
 Bro Goz Ma ZadoĂč 
 eveljust ! “bien sĂ»r” en langue française. Alors si vous ĂȘtes membre d’une association sportive, d’une chorale, ou passionnĂ© de musique et de Bretagne, nous vous invitons Ă  rejoindre ce comitĂ©. Dont voici les coordonnĂ©es Poellgor Bro Gozh Ma ZadoĂč brogozh ha Pellg/Phone +33 02 97 64 12 76 VidĂ©o de Bro Gozh Ma ZadoĂč. Le Roazhon Park chante le Bro Gozh Ma ZadoĂč lors de la rencontre entre le Stade Rennais de Roazhon/Rennes Bretagne et Arsenal FC de London Angleterre, le 07 Mars 2019. VidĂ©o Jean-Pierre PRIOUL. Kan Broadel Breizh. Ni Breizhiz a galon, karomp hor gwir vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Diskan O Breizh, ma bro, me gar ma bro ! Tra ma vo mor vel mur n he zro, Ra vezo digabestr ma bro ! Breizh, douar ar sent kozh, douar ar varzhed, N’eus bro all a garan kement barzh ar bed. Pep menez, pep traoñienn d’am c’ahlon zo ker, Eno kousk meur ar Vreizhad taer ! Ar Vretoned zo tud kalet ha kreñv. N’eus pobl ken kalonek a-zindan an neñv. Gwerz trist, son dudius a ziwan eno. O ! pegen kaer ez out, ma bro ! Mard eo bet trec’het Breizh er brezelioĂč bras, He yezh a zo bepred ken bev ha biskoazh, He c’halon virvidik a lamm c’hoazh n he c’hreiz. Dihunet out bremañ, ma Breizh Public du Stade de la Rabine lors d’une rencontre de rugby Ă  Gwened/Vannes chantant le Bro Gozh Ma ZadoĂč Hymne National de la Bretagne. Paroles en langue française KomzioĂč e galleg Nous Bretons de coeur, nous aimons notre vrai pays! L’Arvor est renommĂ©e Ă  travers le monde. Sans peur au coeur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons VersĂšrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays. Tant que la mer sera comme un mur qui l’entoure. Que mon pays sois libre ! Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes, Il n’est d’autre pays au monde que j’aime autant; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre dans mon coeur. LĂ  dort plus d’un Breton hĂ©roĂŻque! Les Bretons sont des gens durs et forts. Aucun peuple sous les cieux n’est aussi valeureux. Complainte triste ou chant plaisant s’élĂšvent en eux. O! Combien tu es belle, ma patrie! Si autrefois la Bretagne a Ă©tĂ© vaincue durant les guerres, Ta langue est restĂ©e vivante Ă  jamais, Son coeur ardent bat toujours en son sein. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne! Lire aussi Ă  ce propos François PINAULT, Ponant et Bro Gozh Ma ZadoĂč en Islande. Exceptionnel en mode symphonique les hymnes europĂ©en et breton
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CHANSONS EN BRETON SUR FEUILLES VOLANTES retour sommaire Par Serge Nicolas Sources employĂ©es Introduction La feuille volante FV a certainement une origine et une inspiration traditionnelle, c'est Ă  dire issue du milieu populaire, et Ă  travers lui du corps social en entier. Il a Ă©tĂ© vu comment ces FV, adaptĂ©es au milieu en question, vĂ©hiculaient les idĂ©es et les thĂšmes attendus, c'est ce qui a fait leur succĂšs. Il a Ă©tĂ© vu aussi comment les questions linguistiques et politiques ont pu crĂ©er une cĂ©sure entre les milieux savants ou les couches supĂ©rieures de la sociĂ©tĂ©, et les milieux plus humbles pratiquant la langue et vĂ©hiculant les idĂ©es traditionnelles. Cette cĂ©sure, qui a provoquĂ© et favorisĂ© un certain isolement et repli sur soi, a favorisĂ© aussi le maintien de cette littĂ©rature, et des idĂ©es qu'elles vĂ©hiculaient. Non qu'il y ait Ă©videmment des exceptions de tout temps, il y a eu des intellectuels ou des personnes de la haute sociĂ©tĂ© qui ont pu garder le souvenir ou l'intĂ©rĂȘt envers la langue ou les domaines traditionnels et en sentir la valeur, et qui ont pu par leur pouvoir initier des actions. Cette cĂ©sure, provoquant donc isolement et repli sur soi, doit ĂȘtre nuancĂ©e il a Ă©tĂ© dit aussi que la surveillance des autoritĂ©s, laĂŻques ou politiques et religieuses aussi, ne pouvait pas ne pas s'exercer Ă  ce niveau comme ailleurs. Pas question donc de voir des idĂ©es archaĂŻques survivances paĂŻennes par exemple ou des idĂ©es politiques hĂ©tĂ©rodoxes se diffuser par ce mĂ©dia. L'isolement et le repli sur soi doivent aussi ĂȘtre relativisĂ©, car les gens Ă©taient curieux de nouvelles fraĂźches et sensationnelles de prĂ©fĂ©rence, et les contacts existaient, c'Ă©tait une nĂ©cessitĂ©, par le biais des Ă©changes, commerciaux ou autres, Ă  l'Ă©chelon local, rĂ©gional, national ou international. 1-Local, C'Ă©tait le monde des colporteurs d'articles et aussi de nouvelles, des pardons et marchĂ©s locaux; 2-RĂ©gional C'Ă©taient les grandes foires et Ă©changes entre terroirs, par exemple les maquignons lĂ©onards centralisant Ă  Landivisiau une grande partie des chevaux de Basse-Bretagne. La religion Ă©tait parfois le prĂ©texte de ces Ă©changes, ainsi les voyages ou pĂšlerinages Ă  Saint Jean du Doigt, au Kreizker Ă  Saint Pol, Ă  Saint Anne Ă  Auray, attiraient tous les terroirs. 3-National Par les Ă©changes de main-d'oeuvre. L'Ă©migration ne date pas d'hier, lĂ  comme ailleurs, et il y avait par exemple des migrations saisonniĂšres de Bretagne vers la Beauce lors de la saison betteraviĂšre; l'armĂ©e Ă©tait un autre pourvoyeur d'Ă©changes et d'expĂ©riences relatĂ©es et partagĂ©es ensuite. Du temps oĂč la France avait un empire colonial, les Ă©changes actifs centralisĂ©s dans les ports de commerce ou les ports militaires agissaient longtemps et en profondeur dans la sociĂ©tĂ©. Tout le monde avait un parent, un cousin, un neveu; parti dans les colonies qui en ramenait des produits Ă©tranges et des souvenirs merveilleux. 4-International Outre ce qui a Ă©tĂ© dit sur les ports et Ă©changes, ne pas oublier que les Ă©changes internationaux de biens et de produits, Ă©taient aussi une nĂ©cessitĂ© avant les transports rapides et de masse existant maintenant, et qui ont le tort de tout centraliser au MIN de Rungis prĂšs de Paris. Citons par exemple les maquignons lĂ©onards toujours, exportant les chevaux vers l'Angleterre, les marchands de primeurs et d'oignons, sans compter l'importation du charbon gallois en Bretagne avant l'arrivĂ©e du chemin de fer. Les pĂȘcheurs anglais, irlandais ou espagnols frĂ©quentaient aussi les eaux et les ports du pays. Tout ceci crĂ©e donc un climat, un humus fertile dans lequel jouent diverses influences, et dans lequel la chanson se crĂ©e et prospĂšre. Comment Ă©tait-elle créée ? LĂ  est le premier problĂšme. Le schĂ©ma le plus courant est celui d'une crĂ©ation rurale, collective, anonyme, dont l'archĂ©type est bien dĂ©crit dans le Barzaz Breiz de La VillemarquĂ© Introduction, p. XXXVII. Ce schĂ©ma existe bien sĂ»r, mais il a Ă©tĂ© adoptĂ© avec passion, parfois aveuglement; et son dĂ©faut principal est, quand on le suit aveuglĂ©ment, de stĂ©riliser tout le reste, et surtout ce qui est venu aprĂšs lui. Ce schĂ©ma est partiel, et partial, et voici pourquoi. 1-Il est partiel, tout d'abord parce que La VillemarquĂ© n'a jamais dit que ce soit un modĂšle exclusif. Il faudrait, ce qui est de bonne critique, replacer les choses dans leur contexte. La "querelle du Barzaz Breiz" a fait couler assez d'encre sans y revenir ici. Un point dans le dĂ©bat est intĂ©ressant en ce qu'il Ă©claire un peu cette problĂ©matique. Dans le travail de La VillemarquĂ©, l'Ă©poque compte bien sĂ»r, et la façon de travailler joue beaucoup. Ainsi, La VillemarquĂ© fait ses recherches, met en place un cadre dans lequel elles rentrent bien, selon les canons de l'Ă©poque, comme c'Ă©tait le cas dans les recherches sur le Kalevala en Finlande, ou en Allemagne avec les contes populaires Ă  la mĂȘme Ă©poque. Il met en oeuvre, travaille les textes, rabote les aspĂ©ritĂ©s de textes parfois crus; pensant par lĂ  donner plus de valeur au rĂ©pertoire, il fusionne et synthĂ©tise les versions, puis il les publie. L'erreur Ă  ne pas commettre est de penser que La VillemarquĂ© devait travailler avec nos critĂšres actuels on travaillait comme cela Ă  son Ă©poque. Et cela explique l'incomprĂ©hension dĂšs l'origine, en particulier avec Luzel par exemple. Cette polĂ©mique existe, mais le dĂ©bat Ă©tant clos, du moins en ce qui concerne La VillemarquĂ©, il ne faut plus ĂȘtre prisonnier des stĂ©rĂ©otypes qu'il a proposĂ©s et non imposĂ©s. Son schĂ©ma Ă©tait partiel car rural, ce qui excluait tout le monde maritime, et celui des villes et petits commerçants, fonctionnaires ou artisans qui y vivaient, et qui n'ont aucune raison d'ĂȘtre exclus Ă  priori du monde traditionnel, dont en plus ils Ă©taient le plus souvent issus. 2-Son schĂ©ma Ă©tait partial car il supposait un collectivisme utopique qui n'a pas existĂ©, et qui fait penser Ă  l'idĂ©ologie de la Russie de l'Ă©poque, travaillĂ©e par les mouvements rĂ©volutionnaires, tandis que les nobles et la cour russe idĂ©alisaient le bon moujik, illettrĂ©, religieux et fidĂšle au tsar. On sait oĂč cela les a menĂ©s. Le parallĂšle est parfois frappant avec l'iconographie qui est donnĂ©e du bon paysan breton travailleur, priant Saint Isidore, fidĂšle Ă  la noblesse plutĂŽt qu'aux besogneux de la ville, et attendant les biens des cieux plus que ceux de la terre... Transposition pure et simple de l'image du bon moujik en Basse-Bretagne, entachĂ©e de prĂ©supposĂ©s traditionalistes, du cĂŽtĂ© pĂ©joratif de cette idĂ©ologie. Bien sĂ»r, en Bretagne, la civilisation rurale est besogneuse sinon pauvre, mais elle est ou Ă©tait en tout cas fortement structurĂ©e et hiĂ©rarchisĂ©e, ainsi d'ailleurs que surveillĂ©e, par les autoritĂ©s, le clergĂ©, le fisc et les gardes-champĂȘtres; tous intervenants qui ne sont finalement en rĂšgle que des fils de la campagne ayant quittĂ© la terre par souhait ou nĂ©cessitĂ©. Le monde rural aime sa tradition et la crĂ©ation, les nouvelles, etc., mais il a tendance pour cela, en employant une expression moderne, Ă  sous-traiter. Il y a Ă  cet Ă©gard des intervenants traditionnellement connus, tels que les tailleurs, qui vont de ferme en ferme travailler. Il y en a d'autres, nomades ou semi-nomades par nĂ©cessitĂ© plus qu'autrement. Colporteurs, mendiants, pĂšlerins par procuration; tous ces gens sont parfois des chanteurs professionnels, cette profession complĂ©tant leurs ressources. Un grand danger est de cĂ©der Ă  l'angĂ©lisme primaire qui serait de considĂ©rer Ă  priori comme "bien collectif" la crĂ©ation ainsi mise en avant. Or, c'est lĂ  une prĂ©occupation actuelle plus que celle de l'Ă©poque, entachĂ©e de prĂ©supposĂ©s idĂ©ologiques, nullement celle de l'Ă©poque qui l'a vue naĂźtre. Au contraire, le crĂ©ateur, de si basse extraction soit-il, quand il accĂšde Ă  une semi-notoriĂ©tĂ© suffisante pour qu'on fasse appel Ă  lui, ou mĂȘme pour voir ses chansons imprimĂ©es sur FV et vendues, s'empresse-t-il de mettre son nom au bas des feuilles, pour en assurer la propriĂ©tĂ©, et augmenter son renom. Le soi-disant "bien collectif" aurait pour l'auteur un autre effet pervers, celui de le bĂąillonner, de le priver de parole. Prendre ses crĂ©ations, c'est le priver de son bien. A l'Ă©poque Ă  la rigueur, cela Ă©tait de peu de consĂ©quences car une nouvelle chanson Ă©tait vite composĂ©e. Actuellement, le dĂ©gĂąt est bien plus grave car les circuits de crĂ©ation et de communication de chansons sont bien plus altĂ©rĂ©s, et les chanteurs ou chanteuses ne sont pas immortels... On retourne au problĂšme tradition-transmission. I- Les sources employĂ©es Au delĂ  de la crĂ©ation collective et de la crĂ©ation d'auteur, se pose vite la question des sources employĂ©es. En effet, le chant s'inspire de bien des thĂšmes. Quand il "rime" sur un fait divers ou un Ă©vĂ©nement dont il a directement connaissance, l'auteur trouve son inspiration en lui-mĂȘme. Quand il obĂ©it Ă  une "commande" prĂ©cise comme cela arrive, il utilise d'autres sources en gĂ©nĂ©ral imprimĂ©es * les journaux, * les livres de religion, * les traductions d'hymnes ou de cantiques. Il n'est pas possible d'objecter Ă  ces faits l'analphabĂ©tisme ou la mĂ©connaissance du Français, nĂ©cessitĂ© fait loi, et en cas de besoin, les compositeurs se faisaient lire / traduire le journal, et rimaient leur chanson dans leur tĂȘte en breton. 1-Les journaux. Il y a une connivence ancienne entre journaux et FV. Cela tient tout simplement Ă  leur origine commune. La FV peut en effet ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme la survivance d'une forme archaĂŻque de prototypes de journaux. On a dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© la question des canards du XVIe siĂšcle, perdurant jusqu'Ă  nos jours, au point qu'en argot français, le mot canard dĂ©signe toujours le journal, ainsi que l'opposition, Ă©galement toujours d'actualitĂ©, entre la presse d'idĂ©es et la presse Ă  sensation. 2-Utilisation de livres et de cantiques. Il y a souvent une commande initiale, et celle-ci est souvent religieuse. Les autoritĂ©s laĂŻques n'interviennent que rarement dans le domaine des FV et se prĂ©occupent peu de faire traduire des ouvrages, sauf quand il y a nĂ©cessitĂ© ou bĂ©nĂ©fice immĂ©diatement perceptible. Ainsi, ce sera au XVIIIe siĂšcle l'EvĂȘque de Saint Brieuc qui fera composer des chansons favorables Ă  la culture des pommes de terre, ce qui lui vaudra le surnom bien mĂ©ritĂ© d' "Eskob ar Patatez", l'EvĂȘque des patates. La surveillance du clergĂ© local Ă©tait serrĂ©e Ă©galement, les autoritĂ©s utilisant les FV comme moyens de lutte contre l'obscurantisme. Voici un exemple du cosmopolitisme des sources le cantique de Sainte PhilomĂšne, Ă©ditĂ© Ă  Morlaix en Breton vers 1850, dont le dernier couplet dit, une fois traduit Cette ballade est tirĂ©e d'un petit livre ImprimĂ© Ă  Paris dans le livre de Lauzan ApprouvĂ© par les docteurs de l'Italie SignĂ© par l'EvĂȘque de Lauzan, appelĂ© Pierre Tobie. 3-Traduction d'hymnes, etc. Beaucoup d'hymnes ont Ă©tĂ© traduits, de la Marseillaise Ă  l'Internationale, en passant par les importations comme l'hymne gallois devenu avec de nouvelles paroles l'hymne breton, "Bro Goz ma zadoĂč". A l'opposĂ© sur l'Ă©chiquier politique, on ne trouve guĂšre que quelques chansons royalistes basĂ©es sur Jeanne d'Arc, ou Henri IV. Sommaire Contact
Paysde Galles Bretagne. L'hymne du Pays de Galles a été écrit par Evan James et composé par son fils, James James, au milieu du XIX e siÚcle : Hen wlad fy nhadau (Pays de mes pÚres). En 1897, Fanch Jaffrennou (ou François Jaffrennou, connu aussi sous le pseudonyme de Taldir) écrit une version en breton : Bro goz ma zadou (Vieux pays de
DĂ©cembre 2011 – Presentation du livre – L’Europe aux cent drapeaux – de Yann FouĂ©rĂ©, rééditĂ© . — L’Europe aux cent Drapeaux» – l’essai de Yann FouĂ©rĂ© pour servir Ă  la construction de l’Europe vient d’ĂȘtre rééditĂ© par La Fondation Yann FouĂ©ré». Cet ouvrage est le livre phare de Yann FouĂ©rĂ© oĂč il dĂ©veloppe sa grande idĂ©e le FĂ©dĂ©ralisme EuropĂ©en», l’autonomie des Nations sans État dans le cadre d’une Europe des Ethnies. En vente auprĂšs de la fondation au 09 63 25 93 58 Source ————————————————————————————————————- ConsultĂ© aussi la rubrique NĂ©crologies , et NEWS de notre site ENGLISH pour d’autres NĂ©crologies. 27 Octobre 2011 Article de Christian Martin, paru dans le numĂ©ro 3427 du Journal Le petit Bleu des CĂŽtes d’Armor ». Photo de Christian Martin, prise au 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© avec sa fille Olwen, en Juillet de l’annĂ©e derniĂšre. ———————————————————————————————————— La famille FouĂ©rĂ© communique sur la mise en ligne non autorisĂ©e de L’Europe aux Cent Drapeaux ————————————————————————————————————— Sur Agence Bretagne Press- Yann FouĂ©rĂ© part accompagnĂ© d’un dernier Bro gozh DĂ©pĂȘche du 26/10/2011 – 238 de notre correspondant P. Argouarch GUINGAMP/GWENGAMP — Environ 400 personnes ont assistĂ© Ă  l’enterrement du leader breton Yann FouĂ©rĂ© Ă  Notre-Dame-de-Bon Secours Ă  Guingamp parmi une nuĂ©e de gwenn ha du et mĂȘme de banniĂšres tenues par des reprĂ©sentants de cette Europe aux cent drapeaux pour laquelle Yann FouĂ©rĂ© s’est battu toute sa vie. On ne pouvait plus distinguer la vierge noire, cette fameuse vierge qui trĂŽne au coeur de cette basilique bretonne, tant il y avait de drapeaux bretons et europĂ©ens ; comme si chacun avait voulu brandir le sien en tĂ©moignage de son soutien au disparu. EntrĂ© au son du biniou, le cerceuil du dĂ©funt est ressorti accompagnĂ© d’un ultime Bro gozh va ZadoĂč. Les enfants et les petits-enfants de Yann, dont certains venaient d’Irlande, Ă©taient tous lĂ  – ainsi que la vieille garde bretonne composĂ©e d’anciens du Front de LibĂ©ration de la Bretagne FLB ou d’anciens rĂ©sistants et patriotes bretons comme Pierre Le Moine, un des amis du dĂ©funt, et mĂȘme d’un ou deux survivants de l’époque d’avant guerre. Image rare, mais forte de symboles, des nationalistes de droite comme de gauche Ă©taient prĂ©sents pour ce dernier hommage. Le dernier message de Yann FouĂ©rĂ© est un poĂšme qu’une de ses filles a lu durant la cĂ©rĂ©monie En guise d’adieu C’est mon corps seulement que vous mettez en terre » Car je vous laisserai l’écho de mes combats; Que l’exil, la prison, la crainte ni la guerre Qui ne m’ont arrĂȘtĂ©, ne vous arrĂȘtent pas ! Yann FouĂ©rĂ© ————————————————————————————————————————– CommuniquĂ© de Presse du journal L’Avenir de la Bretagne’– Le 20 octobre dernier, la Bretagne a perdu un de ses plus grands dĂ©fenseurs. Yann FouĂ©rĂ© s’est Ă©teint Ă  l’ñge de 101 ans auprĂšs des siens dans son appartement de St Brieuc. Promoteur et apĂŽtre d’une Bretagne fĂ©dĂ©rale dans une Europe fĂ©dĂ©rale, militant infatigable des LibertĂ©s bretonnes, Ă©crivain et journaliste Ă©clairĂ© mais Breton avant tout, Yann FouĂ©rĂ© a Ă©tĂ© un prĂ©curseur. C’est lui qui a créé, en 1934, la premiĂšre association rĂ©clamant l’enseignement du breton dans les Ă©coles ar brezhoneg er skol. Il a aussi fondĂ© le premier quotidien de sensibilitĂ© bretonne La Bretagne » Ă  une Ă©poque pourtant troublĂ©e. A son retour d’exil au Pays de Galles puis en Irlande, il fut lĂ  encore, le premier Ă  oser rĂ©clamer, dĂšs 1957, un statut particulier pour la Bretagne. Il a Ă©tĂ© Ă  l’origine du renouveau du mouvement politique breton en lançant, entre autres, le Mouvement pour l’Organisation de la Bretagne » le parti Strollad ar Vro » et en 1982 le Parti pour l’Organisation d’une Bretagne Libre. La somme de ses entreprises au service de la Bretagne est considĂ©rable ainsi, c’est aussi lui qui est Ă  l’origine du ComitĂ© Consultatif de Bretagne, du Parti FĂ©dĂ©raliste des Etats sans Nations, de l’Alliance Libre EuropĂ©enne, de la Ligue Celtique et auteur de nombreux ouvrages de rĂ©fĂ©rence L’Europe aux cent drapeaux » . FĂ©dĂ©raliste plutĂŽt qu’autonomiste, rĂ©gionaliste plutĂŽt que sĂ©paratiste, la Bretagne d’aujourd’hui lui doit beaucoup. Ses amis du et du journal L’Avenir de la Bretagne » qu’il avait fondĂ© en 1958 saluent la mĂ©moire d’un visionnaire pacifiste, qui a toujours refusĂ© la voie de la violence et lui rendront hommage lors de ses obsĂšques qui se tiendront le mardi 25 en la basilique Notre Dame de Bon Secours Ă  Guingamp Ă  14 h 30. Kenavo, Yann, veaji mat d’an Tir na Nog ————————————————————————————————————————— HomĂ©lie de L’AbbĂ© Yann Talbot- Homelienne evit Yann FouĂ©rĂ© Il y a une quinzaine d’annĂ©es, lors d’une cĂ©lĂ©bration du lundi de PĂąques autour de la tombe de l’abbĂ© Yann Vari Perrot, prĂšs de la chapelle de Koatkev en Scrignac, Yann FouĂ©rĂ© m’avait demandĂ© de cĂ©lĂ©brer ses obsĂšques Ă  Guingamp quand le moment serait venu. A cette Ă©poque, il Ă©tait encore trĂšs actif et guilleret, il n’avait encore que 85 ans ! Presque un jeune homme. Je le lui avais promis. C’est que je connaissais Yann FouĂ©rĂ© depuis bien longtemps, depuis que, jeune Ă©tudiant Ă  Rennes au dĂ©but des annĂ©es 60 au siĂšcle dernier
 je participais aux activitĂ©s du Mouvement Politique Breton, le MOB, qu’il venait de fonder. Puis, je le visitai plusieurs fois fin des annĂ©es 60 et dĂ©but 70, en Irlande dans le Connemara, dans son entreprise de mareyage. Ensuite en Bretagne, nous nous rencontrĂąmes assez souvent lors de cĂ©lĂ©brations, de rĂ©unions, ou de manifestations. Je le revis il y a 3 ans pour ses derniĂšres volontĂ©s et un Ă©change de vues sur la Bretagne, son avenir, et sur le sens de la vie et de la mort. Je ne dĂ©taillerai pas ici son rĂŽle dans l’histoire de la Bretagne du XXĂšme siĂšcle, son engagement pour les droits du peuple breton, ses combats, son oeuvre d’écrivain et de journaliste ; d’autres le feront ici ou ailleurs. Je parlerai de l’homme politique chrĂ©tien, et comment il peut se situer dans ce monde. Car Yann FouĂ©rĂ© Ă©tait un chrĂ©tien convaincu. Pour beaucoup d’entre nous, la vie est dure ! Pour beaucoup de gens que nous rencontrons, la vie est difficile ! Les problĂšmes de travail et de chĂŽmage, les difficultĂ©s des enfants Ă  l’école, la drogue qui frappe toutes les classes de la sociĂ©tĂ©, comme aussi l’alcool qui est encore dix fois plus meurtrier que la drogue, les accidents de la route, le cancer, le sida
 Et chez nous les droits de la Bretagne et du peuple breton qui sont niĂ©s, son identitĂ© menacĂ©e, sa langue menacĂ©e de mort programmĂ©e. Tout cela n’est qu’un ensemble de mots quand nous en parlons, mais en rĂ©alitĂ©, ce sont des ensembles de personnes qui sont concernĂ©es par ces flĂ©aux. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants qui souffrent de ces choses-lĂ  et qui voient leur vie cassĂ©e ou dĂ©sorganisĂ©e par toutes ces choses redoutables. Nous vivons au milieu de tout cela tous les jours et nous finissons peut-ĂȘtre par nous y habituer. Pourtant, il y a autour de nous des hommes et des femmes qui n’arrivent pas Ă  s’habituer Ă  ces catastrophes et Ă  ces injustices et qui voudraient y apporter un remĂšde. Chacun Ă  sa maniĂšre, en fonction de ces aptitudes, en fonction de ses expĂ©riences passĂ©es, chacun emploie les moyens qu’il peut, les moyens qui lui semblent le mieux adaptĂ©s. Pour les uns, ce sera l’action syndicale, pour d’autres ce sera l’engagement dans des associations familiales ou de quartier, pour d’autres, le mouvement culturel, pour d’autres enfin, ce sera l’action politique. C’est cette voie qu’avait essentiellement choisie notre frĂšre dĂ©funt Yann FouĂ©rĂ©. Il a participĂ© Ă  l’action et au combat politique partout oĂč cela lui Ă©tait possible. DĂšs les annĂ©es 1930, il participait Ă  la dĂ©fense du breton dans l’association Ar brezhoneg er skol », prĂ©curseur en Bretagne pendant et aprĂšs le deuxiĂšme conflit mondial, travaillant Ă  la construction d’une Bretagne fiĂšre d’elle-mĂȘme, en collaboration avec les autres pays celtiques, surtout le Pays de Galles et l’Irlande, agissant pour la crĂ©ation d’une Europe dĂ©mocratique des peuples, n’épargnant pas ses efforts pour la libĂ©ration du peuple breton. Comme beaucoup d’hommes et de femmes de sa gĂ©nĂ©ration, il avait Ă©tĂ© choquĂ©, meurtri, par les carences de la sociĂ©tĂ©. Il avait souffert de voir tant de gens en Bretagne et ailleurs malheureux, sans avenir, tant de capacitĂ©s productives mal employĂ©es, tant de bonnes volontĂ©s déçues. Il s’est engagĂ© rĂ©solument dans le changement de ce monde-lĂ . Il ne pouvait plus supporter un monde oĂč tant de gens sont condamnĂ©s Ă  souffrir toute leur vie. Il avait eu envie de le reconstruire. Refaire le monde ! Relever la Bretagne ! Il nous semble que c’est une ambition impossible, un travail dĂ©mesurĂ©. La Bible nous dit que Dieu lui-mĂȘme a partagĂ© ce rĂȘve. Ce Dieu qui avait créé le ciel et la terre, ce Dieu qui avait rĂȘvĂ© d’un monde harmonieux oĂč tous puissent s’aimer, voilĂ  qu’il connaĂźt la dĂ©sillusion. Les hommes qu’il avait créés dans la joie et l’amour sont maintenant en proie aux dĂ©chirements de la haine et de la jalousie. Dieu ne peut pas se cacher qu’il a Ă©chouĂ© dans son entreprise. Il dĂ©cide alors de tout effacer et de repartir Ă  zĂ©ro. La famille de NoĂ© exceptĂ©e, il va effacer toute vie de la surface de la terre. AprĂšs avoir pratiquement exterminĂ© tout le monde vivant, il veut recommencer l’histoire Ă  partir de NoĂ©. C’est la premiĂšre alliance dont le signe est toujours inscrit dans le ciel, cet arc-en-ciel qui est devenu le symbole de la volontĂ© de Dieu de sauver tous les hommes, et qui est l’emblĂšme du parti des nations sans Etat au Parlement EuropĂ©en de Bruxelles. Pourtant cette nouvelle tentative, venant aprĂšs celle du paradis terrestre, va, elle aussi, Ă©chouer. Quelque temps aprĂšs, Dieu veut tenter de repartir Ă  nouveau. Son peuple l’ayant oubliĂ© est rĂ©duit Ă  l’esclavage en Egypte. J’ai entendu, dit Dieu, la plainte de mon peuple et je t’envoie, toi MoĂŻse, pour le dĂ©livrer. » C’est une nouvelle fois reparti. Mais une nouvelle fois, les choses se gĂątent et le peuple regrette sa terre d’esclavage oĂč il n’avait qu’à se laisser conduire. Il trouve la libertĂ© exigeante et trop lourd Ă  porter le statut d’homme debout, d’homme libre et responsable. Alors, une fois encore, Dieu veut tout recommencer Ă  zĂ©ro. Il veut anĂ©antir son peuple et entreprendre une nouvelle aventure avec les descendants de ce seul MoĂŻse restĂ© fidĂšle. C’est MoĂŻse qui s’y oppose pour sauver la vie des ses concitoyens. Il y a bien un redĂ©part, une nouvelle nĂ©gociation entre Dieu et les hommes mais c’est toujours avec le mĂȘme peuple. Plus tard encore, la mĂȘme situation se reproduit Dieu excĂ©dĂ© par les infidĂ©litĂ©s de son peuple l’envoie en exil. Un prophĂšte, dont les oracles sont conservĂ©s dans le livre d’IsaĂŻe, annonce alors le dĂ©sir de Dieu de nĂ©gocier avec son peuple une nouvelle alliance Voici, dit Dieu, que je vais ĂŽter leur cƓur de pierre pour le remplacer par un vrai cƓur, capable d’aimer. Ce jour-lĂ  je conclurai avec eux une alliance nouvelle qui ne sera pas comme la premiĂšre. » Mais ce nouveau pacte ne rĂ©siste pas Ă  l’usure du temps. Enfin, Dieu, un peu dĂ©couragĂ©, se dĂ©cide Ă  envoyer son fils. JĂ©sus offrira sa vie pour une alliance nouvelle et Ă©ternelle » avec les hommes. Lorsque nous voyons notre Dieu, contre vents et marĂ©es, essayer de refaire le monde, nous comprenons la noblesse de la tĂąche de ceux qui, par goĂ»t ou par dĂ©sir d’amĂ©liorer le monde, se sont consacrĂ©es Ă  la tĂąche politique. Ils essayent eux aussi de faire triompher un ordre plus juste et plus fraternel dans le monde et dans leur pays. Et c’est cette tĂąche-lĂ  que Yann FouĂ©rĂ© a voulu mener Ă  bien dans sa Bretagne, comme dans les autres pays celtiques, et dans l’Europe aux Cent drapeaux qu’il appelait de ses vƓux. Pour ce service de la Bretagne, du peuple breton, ce service des pays celtiques et de l’Europe que Yann FouĂ©rĂ© a accompli, nous adressons Ă  Dieu notre merci reconnaissant. Mais en mĂȘme temps, nous accueillons les invitations de l’Evangile Ă  poursuivre, chacun Ă  notre place, cette tĂąche de refaire perpĂ©tuellement le monde et de reconstruire la Bretagne, parce que perpĂ©tuellement le mal et le mensonge, l’égoĂŻsme et la paresse continuent Ă  les dĂ©grader et Ă  les abĂźmer. Que Dieu nous accorde le courage de poursuivre cette construction d’un monde fraternel, d’un monde de justice, de pax et d’amour, et d’une Bretagne livre de son destin et de son avenir. Kenavo Yann dans la joie du Paradis. Kenavo Yann e levenez ar Baradoz. Amen. ———————————————————————————————————————————– Message d’Adieu Ă  Yann FouĂ©rĂ© par Erwan, un de ses fils. Au nom de toute la famille, je vous souhaite Deutmat, Bienvenus, CĂ©ad Mile FĂĄilte a cette cĂ©rĂ©monie d’adieu. Nous vous remercions beaucoup d’ĂȘtre venus si nombreux rendre un dernier hommage a notre pĂšre, Yann FouĂ©rĂ©. Notre mĂšre Marie-Magdeleine, sa femme et fidĂšle compagne de Papa durant toute sa vie, qui pour des raisons de santĂ© dues a son grand Ăąge, n’a pas pu ĂȘtre parmi nous, se joint avec nous en esprit, ainsi que tous les autres membres de la famille et les nombreux amis et admirateurs de la vie et du travail infatigable de Papa. Durant tous les Ă©vĂšnements qui ont marquĂ© la vie de Papa, que ce soit ses activitĂ©s estudiantines, son premier travail au MinistĂšre, son exile, son activitĂ© politique et culturel, ses convictions profondĂ©ment encrĂ©es dans la Bretagne et le FĂ©dĂ©ralisme EuropĂ©en, et ses nombreux livres – sans compter les centaines d’articles qu’il a Ă©crit tout au long de sa vie, son » BĂąton de PĂšlerin » ne l’a jamais quitte. C’est ce mĂȘme » BĂąton de PĂšlerin » qui a Ă©tĂ© repris par chacun de ses enfants dans leurs activitĂ©s respectives que ce soit les affaires, les oeuvres sociales, les sports, le théùtre et dans mon cas, la diplomatie Rozenn, Jean, Erwan, Benig et Olwen, ainsi que leurs conjoints respectives; ses petits-enfants Yola, Annig,Kareen, Tristan, qui est venu de l’autre cote de l’atlantique pour ĂȘtre avec nous, OisĂ­n, Benjamin, Annik et Jamie; ses arriĂšres petits-enfants Brittany, Asher, Mara, et Tianna. C’est ce mĂȘme » BĂąton de PĂšlerin » qui restera toujours notre boussole dans la vie. MĂȘme dans les moments les plus difficiles, bafouĂ© par les vents de tous bords, Papa favorisait toujours le dialogue et l’espoir, restant fidĂšle a sa devise » ici ou ailleurs ; face a l’obscuritĂ©, il disait toujours » Il est souvent prĂ©fĂ©rable d’allumer une toute petite bougie que de supporter trop longtemps le maintient de l’obscuritĂ© . Son oeuvre et son exemple continueront a briller comme la lueur d’un phare au delĂ  des brumes maritimes de la Bretagne ou de l’Irlande; ils continueront a inspirer les gĂ©nĂ©rations futures et tous ceux qui en Europe et ailleurs oeuvrent pour un monde meilleur au delĂ  des prĂ©jugĂ©s, un monde ou l’esprit de gĂ©nĂ©rositĂ©, de tolĂ©rance et de respect des droits fondamentaux prĂ©valent. Kenavo Yann, Kenavo Papa, merci pour tout ce que tu as accompli et tout ce que tu a fait pour nous, pour la Bretagne et pour l’Europe. CliquĂ© sur le lien ci dessous pour les videos de la cĂ©rĂ©monie . ——————————————————————————————————————— Sur les liens ci dessous – ABP rend hommage Ă  Yann FouĂ©rĂ©. Yann FouĂ©rĂ© La terre de Bretagne est 
 – Agence Bretagne Presse 21 oct. 2011 – Attentive Ă  la forte Ă©motion de nombreuses personnes qui souhaitaient lui rendre hommage, l’Agence Bretagne Presse ouvre ce registre de 
 —————————————————————————————————————— 20 Octobre 2011 Avis du DĂ©cĂ©s de Yann FouĂ©rĂ©. —————————————————————————————————————– 16 Septembre 2011 Photo, prise par Annig Barrett, de la presentation par Lord Dafydd Wigley du livre, La Maison’ in Connemara’, avec au fond une grande photo de Yann FouĂ©rĂ© et, devant la photo deux de ses enfants, Rozenn et Erwan. Pour la Revue de Presse, Articles et Texte de l’hommage d’Havard Gregory, en Anglais et en Gallois, consultĂ© le site Anglais, sous la rubrique NEWS. CliquĂ© sur la photo pour l’agrandir . PrĂ©sentation de ce livre Ă  la BibliothĂšque Nationale du Pays de Galles Ă  Aberystwyth, le vendredi 16 Septembre 2011, Ă  par Lord Dafydd Wigley. ————————————————————————————————– Pour la Revue de Presse et les articles sur cette presentation, consultĂ© le site Anglais, sous la rubrique NEWS. PRESENTATION DE CE LIVRE, À CLIFDEN, IRLANDE, AU STATION HOUSE THEATRE, VENDREDI 3 JUIN Ă  par Maurice O’Scanaill MRCVS. Avril 2011 Traduction en Anglais du livre de Yann FouĂ©rĂ©, par Rozenn FouĂ©rĂ© Barrett, sous le titre – La Maison’ in Connemara – 352 pages, publication de Oldchapel Press, Oughterard, Irlande. – pour commander le livre, contactĂ© ————————————————————————————————————————————————– Avril 2011 Article dans la revue Armor’, sur l’Institut de Documentation Bretonne et EuropĂ©enne/Fondation Yann FouĂ©rĂ©. Aussi un article sur l’association Baie de Saint-Brieuc – QuĂ©bec’, crĂ©e par GĂ©rard Gautier , et NĂ©crologie de Georges Le Meur.
Pourobtenir le label niveau 1, diffĂ©rentes actions ont Ă©tĂ© menĂ©es : le bilinguisme sur les panneaux d’entrĂ©e de ville, les papiers en-tĂȘte de la collectivitĂ©, les cartes de visite, la traduction en breton de l’éditorial dans le bulletin municipal, le logo de la commune, la mise en place de cours de breton pour les adultes, etc.
ï»żNi, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro!Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv ; N'eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec'h out, ma Bro!O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro!Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer!O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro!Mard eo bet trec'het Breizh er brezelioĂč bras He yezh a zo bepred ken bev ha biskoazh He c'halon birvidik a lamm c'hoazh' n he c'hreiz Dihunet out bremĂŁn, ma BreizhO Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro! DerniĂšre modification par Enjovher Mar, 28/08/2018 - 0434 traduction en françaisfrançais Vieux pays de mes pĂšres Nous Bretons de cƓur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommĂ©e Ă  travers le monde. Sans peur au cƓur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons, VersĂšrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, j'aime mon pays. Tant que la mer sera comme un mur qui l'entoure, Que mon pays soit libre !Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant. Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre Ă  mon cƓur, LĂ  dorment plus d'un Breton hĂ©roĂŻque !Les Bretons sont des gens durs et forts. Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent. Complainte triste ou chant plaisant s'Ă©lĂšvent en eux. O! Combien tu es belle, ma patrie !Si autrefois la Bretagne a Ă©tĂ© vaincue durant les guerres, Sa langue est restĂ©e vivante Ă  jamais, Son cƓur ardent bat toujours en son sein. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne ! PubliĂ© par InvitĂ©e Sam, 08/09/2012 - 1637 AjoutĂ© en rĂ©ponse Ă  la demande de Calusarul motfrançais « drĂŽle », par glissement de sens, Ă  travers le hollandais. Un « drolle » a d'abord Ă©tĂ© un ĂȘtre nĂ©faste jouant de trĂšs mauvais tours, puis un ĂȘtre bizarre jouant de mauvais tours que l'on ne pouvait prendre au sĂ©rieux, pour terminer sur le sens sens et l'orthographe actuels : un drĂŽle, et l'adjectif drĂŽle. "Troller" est tout un art et vous ne devriez pas vous y L’ Hymne Breton Bro gozh ma zadoĂč Vieux pays de mes pĂšres Paroles en breton Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir bro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont, kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Diskan O Breizh, ma Bro, me gar ma Bro. Tra ma vo’r mor, vel mur n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Ar Vretoned a zo tud kalet ha kreñv ; N’eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan enno, O! Pegen kaer ec’h out, ma Bro ! Diskan Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N’eus bro all a garan kement barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d’am c’halon zo ker, Enne kousk meur a Vreizhad taer ! Diskan Mard eo bet trec’het Breizh er brezelioĂč bras, He yezh a zo bepred ken bev ha bizkoazh, He c’halon birvidik a lamm c’hoazh n he c’hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! » Traduction française Nous Bretons de cƓur, aimons notre vrai pays ! L’Arvor est renommĂ©e Ă  travers le monde. Sans peur au cƓur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons VersĂšrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour d’elle. Sois libre, mon pays ! Les Bretons sont des gens durs et forts ; Aucun peuple sous les cieux n’est aussi ardent ; Complainte triste ou chant plaisant s’éclosent en eux. Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Refrain Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, Il n’est d’autres pays au monde que j’aime autant ; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre Ă  mon cƓur. Y dorment plus d’un Breton hĂ©roĂŻque ! Refrain Si autrefois la Bretagne a flĂ©chi durant les grandes guerres, Sa langue est restĂ©e vivante Ă  jamais, Son cƓur ardent tressaille encore en elle. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne ! »
Brogozh ma zadoĂč Du rhum des femmes – Soldat Louis. Toutes les partitions gratuites classĂ©es par rĂ©gions françaises. Documents Chansons traditionnelles. Pensez aux Pour le nouvel-an chinois, ajout d’une partition de la Bienvenue sur Breizh Partitions − Breizh Partitions Just Si vous dĂ©cider de bloquer un composant, le contenu ne s’affichera pasDes plug-ins de rĂ©seaux
Le Front de Gauche FdG et une de ses principales composantes le Parti de Gauche PG se sont souvent illustrĂ©s par une frilositĂ© certaine Ă  l’endroit des revendications linguistiques ou territoriales, et ce, singuliĂšrement en Bretagne. Tout Ă©tant justifiĂ© par le brĂ©viaire rĂ©publicain qui interdirait d’affirmer, de penser que la France est un Ă©tat plurinational. Le sujet politique c’est le peuple français, un point c’est tout. La rĂ©publique a tout de mĂȘme inventĂ© les droits de l’homme et les a exportĂ©es notamment lors des guerres coloniales ! Impossible pour beaucoup d’adhĂ©rents de ces deux formations de penser dans un autre cadre. Le peuple Breton ça n’existe pas ! Surtout ne lui donnons pas la parole par ce qu’il n’existe pas
 Les langues de l’hexagone sont mal en point mais continuent d’exister alors n’accordons aucun droit Ă  leurs locuteurs
 et combattons main dans la main avec le Front National l’éventuelle et trĂšs symbolique ratification de la Charte EuropĂ©enne des langues minoritaires. C’est ce que l’on peut comprendre de la derniĂšre dĂ©claration du brittophobe obsessionel Jean-Luc MĂ©lenchon porte parole du Front de Gauche et secrĂ©taire du PG Ă  lire ici et Ă  comparer avec celle du militant d’extrĂšme-droite Florian Phillipot. Jusque lĂ  le FdG et le PG en Bretagne , dĂ©jĂ  bien isolĂ©s et ayant bien du mal Ă  faire croire que leur attelage fonctionne, le PCF principale composante du FdG collaborant avec le PS dans tous les exĂ©cutifs en Bretagne, se faisait plutĂŽt taiseux sur tous ces sujets, histoire de ne pas se mettre tous le monde Ă  dos. Il y a quelques mois la section FinistĂ©rienne du PG s’était lancĂ©e dans une Ă©pique et aussi ridicule qu’inefficace campagne pour dĂ©barrasser les mairies du FinistĂšre des Gwenn-ha-du au prĂ©texte que ce drapeau serait un drapeau fasciste »  Ils n’ont pas dĂ» voir ce magnifique film du PCF datant du Front Populaire intitulĂ© Breiz Nevez » Bretagne Nouvelle oĂč l’on entend le bro gozh ma zadoĂč » l’hymne national breton jouĂ© Ă  une fĂȘte du PCF Ă  Pont-LabbĂ© et ils ne doivent pas savoir que que le Gwenn-ha-du fĂ»t adoptĂ© par le PCF dĂ©s 1925 via son association Les Bretons Ă©mancipĂ©s » qui regroupait les communistes bretons en rĂ©gion parisienne. Puis le FdG avait organisĂ© un Tro Breizh de Podemos » , la nouvelle formation politique Espagnole dont les mĂ©dias raffolent. J’avoue avoir souris en voyant les bouffeurs de curĂ©s du FdG utiliser le terme Tro Breizh » Tour de Bretagne qui est un terme dĂ©signant un pĂšlerinage cĂ©lĂ©brant les 7 saints fondateurs de la Bretagne
 J’avais souris deux fois en remarquant que Breizh » Ă©tait orthographiĂ© comme ça avec un H » c’est Ă  dire avec la norme orthographique bretonne moderne que Jean-Luc MĂ©lenchon conchie Oui, il a un avis lĂ  dessus
.. Et, une troisiĂšme fois, en me rendant compte que le FdG excluait de ce Tro Breizh » le pays nantais restant fidĂšle en cela Ă  l’esprit du pĂšlerinage
 qui n’ a pas d’étape obligatoire en Loire-Atlantique » mais peut y passer . Car dĂ©cidĂ©ment au FdG on est tellement respectueux du cadre administratif français que l’on ne peut imaginer passer outre, ou mĂȘme, contester les dĂ©coupages administratifs comme en tĂ©moigne la Bretagne moignon que le FdG Bretagne » impose en visuel Ă  ses adhĂ©rents pour promouvoir sa campagne citoyenne » d’élaboration de liste pour les rĂ©gionales de dĂ©cembre. C’est l’horreur qui sert d’illustration Ă  cette article. Au FdG on est citoyen et pour la dĂ©mocratie mais pas trop
 quand mĂȘme
 car ce matin le FdG de Auray-Port Louis » s’est fendu d’un texte invitant les habitants de Riantec Ă  ne pas participer Ă  la votation organisĂ© par DIBAB sur l’avenir institutionnel de la Bretagne et le retour de la Loire-Atlantique dans le giron breton. Je vous laisse prendre vous mĂȘme connaissance de degrĂ© de nullitĂ© crasse de ce texte. “Dans un communiquĂ©, le collectif du Front de Gauche des pays d’Auray et Port-Louis exprime son opposition Ă  cette consultation. Pour lui, la question de la rĂ©unification, dĂ©jĂ  ancienne, a Ă©tĂ© tranchĂ©e l’annĂ©e passĂ©e avec l’adoption de la rĂ©forme territoriale qui a redessinĂ© la carte des rĂ©gions », mĂȘme si cela s’est fait, regrette le collectif, sans consultation des citoyens ». Il dĂ©nonce par ailleurs que ce projet Ă©minemment politique » soit prĂ©sentĂ© par une association qui annonce ” une initiative sans enjeux politiciens “. Quel intĂ©rĂȘt pour les citoyens d’aller voter dimanche NDLR aujourd’hui sur un projet dĂ©jĂ  rejetĂ© dans les urnes en 2012 – la rĂ©forme territoriale a Ă©tĂ© pensĂ©e par l’ancien prĂ©sident de la rĂ©publique Nicolas Sarkozy – si ce n’est d’apporter un soutien indirect Ă  cette rĂ©forme ? Les Ă©lecteurs qui se dĂ©placeront dimanche de toute bonne foi ne doivent pas se laisser abuser par cette manoeuvre qui ne vise, une fois de plus, qu’à brouiller davantage les pistes de rĂ©flexion et les repĂšres ». © Le TĂ©lĂ©gramme – Plus d’information sur Bah oui quoi ! Donner la parole au peuple breton
 Pardon, aux citoyens de Bretagne, y compris aux Ă©trangers rĂ©sidants dans la commune issus de la l’union europĂ©enne ou non , c’est suspect ! C’est pas citoyen » ! S’auto-organiser pour mettre en pratique le droit Ă  l’autodĂ©termination c’est mal pour le FdG d’Auray-Port Louis. Penser , rĂ©flĂ©chir, s’organiser, critiquer le gouvernement, donner la parole au peuple alors qu’il ne l’a jamais
 Ca va trop loin ! Le FdG c’est la gauche coloniale
 Ce que je sais, c’est qu’a Riantec comme dans les 6 autres communes de Bretagne Loire-Atlantique incluse oĂč auront lieu les votations aujourd’hui 07 juin , il y aura plus de participants Ă  prendre part au vote qu’aux rassemblement citoyens du FdG pour les rĂ©gionales qui a pour ambition dĂ©fense d’hurler de rire ! d’élaborer avec tous “demain, une autre politique citoyenne, Ă©cologique, sociale et solidaire est possible dans notre rĂ©gion Bretagne.” C’est une certitude. Allez, bon dimanche
. Salutations Communistes et IndĂ©pendantistes. Gael Roblin. PS en Ă©crivant ces lignes j’ai eu une pensĂ©e Ă©mue pour les adhĂ©rents d’Ensemble ex LCR ou Alternatifs que je connais et qui ont rejoint le FdG et qui fĂ»t un temps dĂ©fendaient sincĂšrement le droit des peuples Ă  disposer d’eux mĂȘme avant d’aller patauger dans ce brouet nationaliste jacobin tricolore infĂąme qu’est le FdG.
Lebro gozh ma zadoĂč, aujourd'hui l'hymne national breton, fut composĂ© en 1897 par le barde Taldir Jaffrennou (1879-1956). L'air musical est le mĂȘme que celui de l'hymne national gallois, Hen Wlad Fy Nhadau (Vieille Terre Les chanteurs qui ont repris cet hymne breton La chanson a Ă©tĂ© reprise par plusieurs musiciens Alan Stivell en 1995 Tri Yann en 1998, 2001 et 2004 Tri Bleiz Die en 2005 Didier Squiban Trio en 2010 Nolwenn Leroy en 2010 Les temps forts bretons au rythme du Bro Gozh Ma Zadou L'hymne breton a Ă©tĂ© repris Ă  plusieurs reprises par des personnalitĂ©s politiques bretonnes, ou lors d'Ă©vĂ©nements officiels En ouverture du procĂšs de l'Amoco Cadiz en 1982 Ă  Chicago par 150 Ă©lus bretons La prĂ©fĂšte de rĂ©gion Bernadette Malgorn a repris l'hymne lors d'une cĂ©rĂ©monie officielle en 2006 Lors des rencontres de de l'Ă©quipe de bretagne de football Ă  Rennes, Saint-Brieuc ou St Nazaire Lors de la finale de la coupe de france de football qui opposa 2 club bretons, le Stade Rennaix et l'En Avant de Guingamp. Le prĂ©sident de rĂ©gion JY Le Drian Ă©tait intervenu pour que l'hymne soit jouĂ©. Cet hymne est Ă©galement diffusĂ© avant chaque rencontre Ă  domicile du Stade Rennais, lors des matches de championnat et de coupe. La SNCF a utilisĂ© ponctuellement l'air de cet hymne en gares de Rennes et de Redon Ă  la fin des annĂ©es 60 Les paroles Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer ! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv ; N'eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec'h out, ma Bro ! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioĂč bras, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! » La Traduction Nous Bretons de cƓur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommĂ©e Ă  travers le monde. Sans peur au cƓur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons versĂšrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre dans mon cƓur. En eux dorment plus d'un Breton hĂ©roĂŻque ! Refrain Les Bretons sont des gens durs et forts; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent; Complainte triste ou chant plaisant s'Ă©closent en eux. Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Refrain Si autrefois Bretagne, tu as flĂ©chi durant les guerres, ta langue est restĂ©e vivante Ă  jamais, son cƓur ardent tressaille encore pour elle. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne ! » ParolesNolwenn Leroy – Retrouvez les paroles de chansons de Nolwenn Leroy. NouveautĂ©s ou anciens hits, toutes les paroles de Nolwenn Leroy sont disponibles sur Paroles.net DĂ©cembre 2011 – Presentation du livre – L’Europe aux cent drapeaux – de Yann FouĂ©rĂ©, rééditĂ© . — L’Europe aux cent Drapeaux» – l’essai de Yann FouĂ©rĂ© pour servir Ă  la construction de l’Europe vient d’ĂȘtre rééditĂ© par La Fondation Yann FouĂ©ré». Cet ouvrage est le livre phare de Yann FouĂ©rĂ© oĂč il dĂ©veloppe sa grande idĂ©e le FĂ©dĂ©ralisme EuropĂ©en», l’autonomie des Nations sans État dans le cadre d’une Europe des Ethnies. En vente auprĂšs de la fondation au 09 63 25 93 58 Source ————————————————————————————————————- ConsultĂ© aussi la rubrique NĂ©crologies , et NEWS de notre site ENGLISH pour d’autres NĂ©crologies. 27 Octobre 2011 Article de Christian Martin, paru dans le numĂ©ro 3427 du Journal Le petit Bleu des CĂŽtes d’Armor ». Photo de Christian Martin, prise au 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© avec sa fille Olwen, en Juillet de l’annĂ©e derniĂšre. ———————————————————————————————————— La famille FouĂ©rĂ© communique sur la mise en ligne non autorisĂ©e de L’Europe aux Cent Drapeaux ————————————————————————————————————— Sur Agence Bretagne Press- Yann FouĂ©rĂ© part accompagnĂ© d’un dernier Bro gozh DĂ©pĂȘche du 26/10/2011 – 238 de notre correspondant P. Argouarch GUINGAMP/GWENGAMP — Environ 400 personnes ont assistĂ© Ă  l’enterrement du leader breton Yann FouĂ©rĂ© Ă  Notre-Dame-de-Bon Secours Ă  Guingamp parmi une nuĂ©e de gwenn ha du et mĂȘme de banniĂšres tenues par des reprĂ©sentants de cette Europe aux cent drapeaux pour laquelle Yann FouĂ©rĂ© s’est battu toute sa vie. On ne pouvait plus distinguer la vierge noire, cette fameuse vierge qui trĂŽne au coeur de cette basilique bretonne, tant il y avait de drapeaux bretons et europĂ©ens ; comme si chacun avait voulu brandir le sien en tĂ©moignage de son soutien au disparu. EntrĂ© au son du biniou, le cerceuil du dĂ©funt est ressorti accompagnĂ© d’un ultime Bro gozh va ZadoĂč. Les enfants et les petits-enfants de Yann, dont certains venaient d’Irlande, Ă©taient tous lĂ  – ainsi que la vieille garde bretonne composĂ©e d’anciens du Front de LibĂ©ration de la Bretagne FLB ou d’anciens rĂ©sistants et patriotes bretons comme Pierre Le Moine, un des amis du dĂ©funt, et mĂȘme d’un ou deux survivants de l’époque d’avant guerre. Image rare, mais forte de symboles, des nationalistes de droite comme de gauche Ă©taient prĂ©sents pour ce dernier hommage. Le dernier message de Yann FouĂ©rĂ© est un poĂšme qu’une de ses filles a lu durant la cĂ©rĂ©monie En guise d’adieu C’est mon corps seulement que vous mettez en terre » Car je vous laisserai l’écho de mes combats; Que l’exil, la prison, la crainte ni la guerre Qui ne m’ont arrĂȘtĂ©, ne vous arrĂȘtent pas ! Yann FouĂ©rĂ© ————————————————————————————————————————– CommuniquĂ© de Presse du journal L’Avenir de la Bretagne’– Le 20 octobre dernier, la Bretagne a perdu un de ses plus grands dĂ©fenseurs. Yann FouĂ©rĂ© s’est Ă©teint Ă  l’ñge de 101 ans auprĂšs des siens dans son appartement de St Brieuc. Promoteur et apĂŽtre d’une Bretagne fĂ©dĂ©rale dans une Europe fĂ©dĂ©rale, militant infatigable des LibertĂ©s bretonnes, Ă©crivain et journaliste Ă©clairĂ© mais Breton avant tout, Yann FouĂ©rĂ© a Ă©tĂ© un prĂ©curseur. C’est lui qui a créé, en 1934, la premiĂšre association rĂ©clamant l’enseignement du breton dans les Ă©coles ar brezhoneg er skol. Il a aussi fondĂ© le premier quotidien de sensibilitĂ© bretonne La Bretagne » Ă  une Ă©poque pourtant troublĂ©e. A son retour d’exil au Pays de Galles puis en Irlande, il fut lĂ  encore, le premier Ă  oser rĂ©clamer, dĂšs 1957, un statut particulier pour la Bretagne. Il a Ă©tĂ© Ă  l’origine du renouveau du mouvement politique breton en lançant, entre autres, le Mouvement pour l’Organisation de la Bretagne » le parti Strollad ar Vro » et en 1982 le Parti pour l’Organisation d’une Bretagne Libre. La somme de ses entreprises au service de la Bretagne est considĂ©rable ainsi, c’est aussi lui qui est Ă  l’origine du ComitĂ© Consultatif de Bretagne, du Parti FĂ©dĂ©raliste des Etats sans Nations, de l’Alliance Libre EuropĂ©enne, de la Ligue Celtique et auteur de nombreux ouvrages de rĂ©fĂ©rence L’Europe aux cent drapeaux » . FĂ©dĂ©raliste plutĂŽt qu’autonomiste, rĂ©gionaliste plutĂŽt que sĂ©paratiste, la Bretagne d’aujourd’hui lui doit beaucoup. Ses amis du et du journal L’Avenir de la Bretagne » qu’il avait fondĂ© en 1958 saluent la mĂ©moire d’un visionnaire pacifiste, qui a toujours refusĂ© la voie de la violence et lui rendront hommage lors de ses obsĂšques qui se tiendront le mardi 25 en la basilique Notre Dame de Bon Secours Ă  Guingamp Ă  14 h 30. Kenavo, Yann, veaji mat d’an Tir na Nog ————————————————————————————————————————— HomĂ©lie de L’AbbĂ© Yann Talbot- Homelienne evit Yann FouĂ©rĂ© Il y a une quinzaine d’annĂ©es, lors d’une cĂ©lĂ©bration du lundi de PĂąques autour de la tombe de l’abbĂ© Yann Vari Perrot, prĂšs de la chapelle de Koatkev en Scrignac, Yann FouĂ©rĂ© m’avait demandĂ© de cĂ©lĂ©brer ses obsĂšques Ă  Guingamp quand le moment serait venu. A cette Ă©poque, il Ă©tait encore trĂšs actif et guilleret, il n’avait encore que 85 ans ! Presque un jeune homme. Je le lui avais promis. C’est que je connaissais Yann FouĂ©rĂ© depuis bien longtemps, depuis que, jeune Ă©tudiant Ă  Rennes au dĂ©but des annĂ©es 60 au siĂšcle dernier
 je participais aux activitĂ©s du Mouvement Politique Breton, le MOB, qu’il venait de fonder. Puis, je le visitai plusieurs fois fin des annĂ©es 60 et dĂ©but 70, en Irlande dans le Connemara, dans son entreprise de mareyage. Ensuite en Bretagne, nous nous rencontrĂąmes assez souvent lors de cĂ©lĂ©brations, de rĂ©unions, ou de manifestations. Je le revis il y a 3 ans pour ses derniĂšres volontĂ©s et un Ă©change de vues sur la Bretagne, son avenir, et sur le sens de la vie et de la mort. Je ne dĂ©taillerai pas ici son rĂŽle dans l’histoire de la Bretagne du XXĂšme siĂšcle, son engagement pour les droits du peuple breton, ses combats, son oeuvre d’écrivain et de journaliste ; d’autres le feront ici ou ailleurs. Je parlerai de l’homme politique chrĂ©tien, et comment il peut se situer dans ce monde. Car Yann FouĂ©rĂ© Ă©tait un chrĂ©tien convaincu. Pour beaucoup d’entre nous, la vie est dure ! Pour beaucoup de gens que nous rencontrons, la vie est difficile ! Les problĂšmes de travail et de chĂŽmage, les difficultĂ©s des enfants Ă  l’école, la drogue qui frappe toutes les classes de la sociĂ©tĂ©, comme aussi l’alcool qui est encore dix fois plus meurtrier que la drogue, les accidents de la route, le cancer, le sida
 Et chez nous les droits de la Bretagne et du peuple breton qui sont niĂ©s, son identitĂ© menacĂ©e, sa langue menacĂ©e de mort programmĂ©e. Tout cela n’est qu’un ensemble de mots quand nous en parlons, mais en rĂ©alitĂ©, ce sont des ensembles de personnes qui sont concernĂ©es par ces flĂ©aux. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants qui souffrent de ces choses-lĂ  et qui voient leur vie cassĂ©e ou dĂ©sorganisĂ©e par toutes ces choses redoutables. Nous vivons au milieu de tout cela tous les jours et nous finissons peut-ĂȘtre par nous y habituer. Pourtant, il y a autour de nous des hommes et des femmes qui n’arrivent pas Ă  s’habituer Ă  ces catastrophes et Ă  ces injustices et qui voudraient y apporter un remĂšde. Chacun Ă  sa maniĂšre, en fonction de ces aptitudes, en fonction de ses expĂ©riences passĂ©es, chacun emploie les moyens qu’il peut, les moyens qui lui semblent le mieux adaptĂ©s. Pour les uns, ce sera l’action syndicale, pour d’autres ce sera l’engagement dans des associations familiales ou de quartier, pour d’autres, le mouvement culturel, pour d’autres enfin, ce sera l’action politique. C’est cette voie qu’avait essentiellement choisie notre frĂšre dĂ©funt Yann FouĂ©rĂ©. Il a participĂ© Ă  l’action et au combat politique partout oĂč cela lui Ă©tait possible. DĂšs les annĂ©es 1930, il participait Ă  la dĂ©fense du breton dans l’association Ar brezhoneg er skol », prĂ©curseur en Bretagne pendant et aprĂšs le deuxiĂšme conflit mondial, travaillant Ă  la construction d’une Bretagne fiĂšre d’elle-mĂȘme, en collaboration avec les autres pays celtiques, surtout le Pays de Galles et l’Irlande, agissant pour la crĂ©ation d’une Europe dĂ©mocratique des peuples, n’épargnant pas ses efforts pour la libĂ©ration du peuple breton. Comme beaucoup d’hommes et de femmes de sa gĂ©nĂ©ration, il avait Ă©tĂ© choquĂ©, meurtri, par les carences de la sociĂ©tĂ©. Il avait souffert de voir tant de gens en Bretagne et ailleurs malheureux, sans avenir, tant de capacitĂ©s productives mal employĂ©es, tant de bonnes volontĂ©s déçues. Il s’est engagĂ© rĂ©solument dans le changement de ce monde-lĂ . Il ne pouvait plus supporter un monde oĂč tant de gens sont condamnĂ©s Ă  souffrir toute leur vie. Il avait eu envie de le reconstruire. Refaire le monde ! Relever la Bretagne ! Il nous semble que c’est une ambition impossible, un travail dĂ©mesurĂ©. La Bible nous dit que Dieu lui-mĂȘme a partagĂ© ce rĂȘve. Ce Dieu qui avait créé le ciel et la terre, ce Dieu qui avait rĂȘvĂ© d’un monde harmonieux oĂč tous puissent s’aimer, voilĂ  qu’il connaĂźt la dĂ©sillusion. Les hommes qu’il avait créés dans la joie et l’amour sont maintenant en proie aux dĂ©chirements de la haine et de la jalousie. Dieu ne peut pas se cacher qu’il a Ă©chouĂ© dans son entreprise. Il dĂ©cide alors de tout effacer et de repartir Ă  zĂ©ro. La famille de NoĂ© exceptĂ©e, il va effacer toute vie de la surface de la terre. AprĂšs avoir pratiquement exterminĂ© tout le monde vivant, il veut recommencer l’histoire Ă  partir de NoĂ©. C’est la premiĂšre alliance dont le signe est toujours inscrit dans le ciel, cet arc-en-ciel qui est devenu le symbole de la volontĂ© de Dieu de sauver tous les hommes, et qui est l’emblĂšme du parti des nations sans Etat au Parlement EuropĂ©en de Bruxelles. Pourtant cette nouvelle tentative, venant aprĂšs celle du paradis terrestre, va, elle aussi, Ă©chouer. Quelque temps aprĂšs, Dieu veut tenter de repartir Ă  nouveau. Son peuple l’ayant oubliĂ© est rĂ©duit Ă  l’esclavage en Egypte. J’ai entendu, dit Dieu, la plainte de mon peuple et je t’envoie, toi MoĂŻse, pour le dĂ©livrer. » C’est une nouvelle fois reparti. Mais une nouvelle fois, les choses se gĂątent et le peuple regrette sa terre d’esclavage oĂč il n’avait qu’à se laisser conduire. Il trouve la libertĂ© exigeante et trop lourd Ă  porter le statut d’homme debout, d’homme libre et responsable. Alors, une fois encore, Dieu veut tout recommencer Ă  zĂ©ro. Il veut anĂ©antir son peuple et entreprendre une nouvelle aventure avec les descendants de ce seul MoĂŻse restĂ© fidĂšle. C’est MoĂŻse qui s’y oppose pour sauver la vie des ses concitoyens. Il y a bien un redĂ©part, une nouvelle nĂ©gociation entre Dieu et les hommes mais c’est toujours avec le mĂȘme peuple. Plus tard encore, la mĂȘme situation se reproduit Dieu excĂ©dĂ© par les infidĂ©litĂ©s de son peuple l’envoie en exil. Un prophĂšte, dont les oracles sont conservĂ©s dans le livre d’IsaĂŻe, annonce alors le dĂ©sir de Dieu de nĂ©gocier avec son peuple une nouvelle alliance Voici, dit Dieu, que je vais ĂŽter leur cƓur de pierre pour le remplacer par un vrai cƓur, capable d’aimer. Ce jour-lĂ  je conclurai avec eux une alliance nouvelle qui ne sera pas comme la premiĂšre. » Mais ce nouveau pacte ne rĂ©siste pas Ă  l’usure du temps. Enfin, Dieu, un peu dĂ©couragĂ©, se dĂ©cide Ă  envoyer son fils. JĂ©sus offrira sa vie pour une alliance nouvelle et Ă©ternelle » avec les hommes. Lorsque nous voyons notre Dieu, contre vents et marĂ©es, essayer de refaire le monde, nous comprenons la noblesse de la tĂąche de ceux qui, par goĂ»t ou par dĂ©sir d’amĂ©liorer le monde, se sont consacrĂ©es Ă  la tĂąche politique. Ils essayent eux aussi de faire triompher un ordre plus juste et plus fraternel dans le monde et dans leur pays. Et c’est cette tĂąche-lĂ  que Yann FouĂ©rĂ© a voulu mener Ă  bien dans sa Bretagne, comme dans les autres pays celtiques, et dans l’Europe aux Cent drapeaux qu’il appelait de ses vƓux. Pour ce service de la Bretagne, du peuple breton, ce service des pays celtiques et de l’Europe que Yann FouĂ©rĂ© a accompli, nous adressons Ă  Dieu notre merci reconnaissant. Mais en mĂȘme temps, nous accueillons les invitations de l’Evangile Ă  poursuivre, chacun Ă  notre place, cette tĂąche de refaire perpĂ©tuellement le monde et de reconstruire la Bretagne, parce que perpĂ©tuellement le mal et le mensonge, l’égoĂŻsme et la paresse continuent Ă  les dĂ©grader et Ă  les abĂźmer. Que Dieu nous accorde le courage de poursuivre cette construction d’un monde fraternel, d’un monde de justice, de pax et d’amour, et d’une Bretagne livre de son destin et de son avenir. Kenavo Yann dans la joie du Paradis. Kenavo Yann e levenez ar Baradoz. Amen. ———————————————————————————————————————————– Message d’Adieu Ă  Yann FouĂ©rĂ© par Erwan, un de ses fils. Au nom de toute la famille, je vous souhaite Deutmat, Bienvenus, CĂ©ad Mile FĂĄilte a cette cĂ©rĂ©monie d’adieu. Nous vous remercions beaucoup d’ĂȘtre venus si nombreux rendre un dernier hommage a notre pĂšre, Yann FouĂ©rĂ©. Notre mĂšre Marie-Magdeleine, sa femme et fidĂšle compagne de Papa durant toute sa vie, qui pour des raisons de santĂ© dues a son grand Ăąge, n’a pas pu ĂȘtre parmi nous, se joint avec nous en esprit, ainsi que tous les autres membres de la famille et les nombreux amis et admirateurs de la vie et du travail infatigable de Papa. Durant tous les Ă©vĂšnements qui ont marquĂ© la vie de Papa, que ce soit ses activitĂ©s estudiantines, son premier travail au MinistĂšre, son exile, son activitĂ© politique et culturel, ses convictions profondĂ©ment encrĂ©es dans la Bretagne et le FĂ©dĂ©ralisme EuropĂ©en, et ses nombreux livres – sans compter les centaines d’articles qu’il a Ă©crit tout au long de sa vie, son » BĂąton de PĂšlerin » ne l’a jamais quitte. C’est ce mĂȘme » BĂąton de PĂšlerin » qui a Ă©tĂ© repris par chacun de ses enfants dans leurs activitĂ©s respectives que ce soit les affaires, les oeuvres sociales, les sports, le théùtre et dans mon cas, la diplomatie Rozenn, Jean, Erwan, Benig et Olwen, ainsi que leurs conjoints respectives; ses petits-enfants Yola, Annig,Kareen, Tristan, qui est venu de l’autre cote de l’atlantique pour ĂȘtre avec nous, OisĂ­n, Benjamin, Annik et Jamie; ses arriĂšres petits-enfants Brittany, Asher, Mara, et Tianna. C’est ce mĂȘme » BĂąton de PĂšlerin » qui restera toujours notre boussole dans la vie. MĂȘme dans les moments les plus difficiles, bafouĂ© par les vents de tous bords, Papa favorisait toujours le dialogue et l’espoir, restant fidĂšle a sa devise » ici ou ailleurs ; face a l’obscuritĂ©, il disait toujours » Il est souvent prĂ©fĂ©rable d’allumer une toute petite bougie que de supporter trop longtemps le maintient de l’obscuritĂ© . Son oeuvre et son exemple continueront a briller comme la lueur d’un phare au delĂ  des brumes maritimes de la Bretagne ou de l’Irlande; ils continueront a inspirer les gĂ©nĂ©rations futures et tous ceux qui en Europe et ailleurs oeuvrent pour un monde meilleur au delĂ  des prĂ©jugĂ©s, un monde ou l’esprit de gĂ©nĂ©rositĂ©, de tolĂ©rance et de respect des droits fondamentaux prĂ©valent. Kenavo Yann, Kenavo Papa, merci pour tout ce que tu as accompli et tout ce que tu a fait pour nous, pour la Bretagne et pour l’Europe. CliquĂ© sur le lien ci dessous pour les videos de la cĂ©rĂ©monie . ——————————————————————————————————————— Sur les liens ci dessous – ABP rend hommage Ă  Yann FouĂ©rĂ©. Yann FouĂ©rĂ© La terre de Bretagne est 
 – Agence Bretagne Presse 21 oct. 2011 – Attentive Ă  la forte Ă©motion de nombreuses personnes qui souhaitaient lui rendre hommage, l’Agence Bretagne Presse ouvre ce registre de 
 —————————————————————————————————————— 20 Octobre 2011 Avis du DĂ©cĂ©s de Yann FouĂ©rĂ©. —————————————————————————————————————– 16 Septembre 2011 Photo, prise par Annig Barrett, de la presentation par Lord Dafydd Wigley du livre, La Maison’ in Connemara’, avec au fond une grande photo de Yann FouĂ©rĂ© et, devant la photo deux de ses enfants, Rozenn et Erwan. Pour la Revue de Presse, Articles et Texte de l’hommage d’Havard Gregory, en Anglais et en Gallois, consultĂ© le site Anglais, sous la rubrique NEWS. CliquĂ© sur la photo pour l’agrandir . PrĂ©sentation de ce livre Ă  la BibliothĂšque Nationale du Pays de Galles Ă  Aberystwyth, le vendredi 16 Septembre 2011, Ă  par Lord Dafydd Wigley. ————————————————————————————————– Pour la Revue de Presse et les articles sur cette presentation, consultĂ© le site Anglais, sous la rubrique NEWS. PRESENTATION DE CE LIVRE, À CLIFDEN, IRLANDE, AU STATION HOUSE THEATRE, VENDREDI 3 JUIN Ă  par Maurice O’Scanaill MRCVS. Avril 2011 Traduction en Anglais du livre de Yann FouĂ©rĂ©, par Rozenn FouĂ©rĂ© Barrett, sous le titre – La Maison’ in Connemara – 352 pages, publication de Oldchapel Press, Oughterard, Irlande. – pour commander le livre, contactĂ© ————————————————————————————————————————————————– Avril 2011 Article dans la revue Armor’, sur l’Institut de Documentation Bretonne et EuropĂ©enne/Fondation Yann FouĂ©rĂ©. Aussi un article sur l’association Baie de Saint-Brieuc – QuĂ©bec’, crĂ©e par GĂ©rard Gautier , et NĂ©crologie de Georges Le Meur. ——————————————————————————————————————————————————- Nous voulons marquer le dĂ©part, Dimanche soir 9 Janvier 2011, de notre ami fidĂ©le, Marc Bougeard, qui a tant fait pour la Bretagne durant toute sa vie – compagnon dĂ©vouĂ© Ă  qui nous devons beaucoup – Bon voyage, Marc, Ă  ce Tir na Nog ou tu retrouveras dĂ©jĂ  beaucoup de nos compagnons. Nos condolĂ©ances les plus sincĂšres avec nos priĂ©res pour sa famille. ——————————————————————————————————————————————- Un grand jour – 26 Juillet 2010 – Les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© – L’évĂšnement pour rendre hommages Ă  cette occasion a eu lieu, le 25 Juillet, au ChĂąteau de Quintin, en sa prĂ©sence et celle de nombreux membres de sa famille, ses amies et reprĂ©sentants de divers associations. L’évĂšnement a inclu de nombreux tĂ©moignages de tout ceux qui s’unissaient en pensĂ©e avec Yann FouĂ©rĂ©, et a Ă©tĂ© animĂ© par des musiciens, harpistes et sonneurs. photo prise par Olwen FouĂ©rĂ© VisualisĂ© et Ă©coutĂ© dĂ©jĂ  sur ce lien Ci dessous le CommuniquĂ© de Presse- Les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© se sont fĂȘtĂ©s au chĂąteau de Quintin le dimanche 25 juillet 2010. Tous ceux qui travaillent de prĂšs ou de loin pour l’identitĂ© bretonne connaissent la vie et l’Ɠuvre du patriarche du mouvement breton et du fĂ©dĂ©ralisme europĂ©en Yann FouĂ©rĂ©, homme exceptionnel, qui a tout donnĂ© et tout sacrifiĂ© pour son pays la Bretagne. Plus d’une centaine d’invitĂ©s et toute sa famille Ă©taient rĂ©unis pour assister Ă  l’évĂšnement auquel Yann lui-mĂȘme ne devait pas ĂȘtre prĂ©sent physiquement pour cause de santĂ©. Alors que d’émotion lorsqu’aprĂšs la vidĂ©o de prĂ©sentation, rĂ©alisĂ© par Bertrand Le Gonidec, le centenaire fit son apparition dans la salle pour assister Ă  la cĂ©rĂ©monie et Ă©couter les diffĂ©rents tĂ©moignages dont celui de son fils Erwan, ambassadeur de l’Union EuropĂ©enne en MacĂ©doine, qui a prĂ©sentĂ© au nom de la famille la vie de son pĂšre, et a dirigĂ© la cĂ©rĂ©monie. Puis Madame le maire d’Evran, Mme Mauffray venue saluer le premier centenaire Evrannais, a rappelĂ© que le berceau paternel de la famille FouĂ©rĂ© remonte Ă  plus de 4 siĂšcles. Per Lemoine, ami de toujours, a fait l’éloge du rĂŽle dĂ©terminant que ce fervent dĂ©fenseur de la Bretagne et du FĂ©dĂ©ralisme europĂ©en a accompli sans relĂąche tout au long de sa vie. Puis se sont succĂ©der GĂ©rard Gautier, homme politique et Ă©crivain, MĂ©riadec de Gouyon Matignon, fidĂšle compagnon de la cause bretonne, Michel Chauvin , prĂ©sident de la section Musique et Danse de l’ICB, lui a Ă©galement rendu hommage. Mr Chauvin Ă©tait le rĂ©alisateur et organisateur de la partie musicale pour la cĂ©rĂ©monie, reprĂ©sentĂ© par 4 harpistes. Le dernier intervenant fut Youenn Craff, traducteur de la langue bretonne. Sans oublier les sonneurs qui ont ponctuĂ© les intermĂšdes au son de la bombarde et du biniou, dans l’enceinte du chĂąteau oĂč se tenait la rĂ©ception bretonne . La salle oĂč se tenait la rĂ©ception Ă©tait dĂ©corĂ©e par les soins de la famille, selon le souhait de Yann FouĂ©rĂ©, de tous les drapeaux des MinoritĂ©s EuropĂ©ennes.cf Exceptionnellement ses 5 enfants, ses petits-enfants et arriĂšres petits enfants, qui vivent habituellement au 4 coins du monde, Ă©taient aussi rĂ©unis pour cette occasion unique. Son Ă©pouse Marie-Madeleine Mauger Ă©tait absente pour des problĂšmes de santĂ©, mais sa prĂ©sence Ă©tait dans le cƓur de toute sa famille. Son arriĂšre petite-fille Tianna, la plus jeune de la famille, a prĂ©sentĂ© un diaporama de photos reprĂ©sentant des aspects de la vie de son arriĂšre grand-pĂšre. Vous pouvez visualisĂ© une partie de cette Ă©vĂšnement sur le site de la Fondation , ou nous allons bientĂŽt mettre le film et l’enregistrement de l’ensemble. Cette fĂȘte restera dans les mĂ©moires de tous comme un Ă©vĂ©nement exceptionnel qui leur a permis de rendre hommage Ă  un grand militant breton et FĂ©dĂ©raliste EuropĂ©en dont on ne prĂ©sente plus les diffĂ©rents Ă©crits tels que l’Europe aux cent drapeaux’, La Bretagne Ă©cartelĂ©e’, mais aussi ses autobiographies la Patrie Interdite’ et la Maison du Connemara’, et bien d’autres encore. Sa mĂ©moire et son Ɠuvre perdureront selon sa volontĂ© grĂące Ă  sa fondation et son Institut de documentation bretonne et europĂ©enne, ouverte aux historiens et aux chercheurs, oĂč se trouve ses archives et ses Ɠuvres ainsi que sa bibliothĂšque thĂ©matique. Ci-dessous, ce mĂȘme texte traduit en Breton par Youenn Craff. CliquĂ© sur les textes pour les agrandir. Article de Christian Martin a l’occasion de l’évĂšnement- LES CENT ANS DE YANN FOUÊRÊ, EVRANNAIS, ANCIEN PATRON DE PRESSE ET ECRIVAIN ENGAGÉ. Evrannais de coeur et d’ñme, Yann FouĂ©rĂ© a toujours conservĂ©, comme rĂ©sidence secondaire, la maison familiale du Plessis en Evran, berceau de sa famille dont les racines Ă©vrannaises remontent au XVIIĂšme siĂšcle. RĂ©sidence oĂč, disait-il, la sĂ©rĂ©nitĂ© et le calme du lieu l’aidaient Ă  trouver l’inspiration nĂ©cessaire Ă  ses Ă©crits. Dimanche dernier, on cĂ©lĂ©brait au chĂąteau de Quintin, le centiĂšme anniversaire de cet Ă©crivain engagĂ©, hors du commun, fondateur du Mouvement pour l’Organisation de la Bretagne et dont l’oeuvre militante en faveur de la Bretagne s’est traduite en une vingtaine d’ouvrages oĂč, La Patrie Interdite-Histoire d’un Breton », suivi de la Maison du Connemara-Histoire d’un Breton » et L’Europe aux cent Drapeaux », pour n’en citer que quelques uns, sont les plus connus. Un hommage impressionnant L’assistance Ă©tait considĂ©rable et prĂšs de deux cents personnes, y compris de nombreux Evrannais, Ă©taient venus lui rendre hommage Ă  l’occasion de ce centiĂšme anniversaire. Le maire d’Evran, Marie-Annick Mauffrais, elle aussi, avait tenu Ă  cĂ©lĂ©brer l’évĂ©nement et marquer de sa prĂ©sence ainsi que d’une courte allocution, le centenaire du doyen de ses administrĂ©s. Parmi les interventions, on a particuliĂšrement notĂ© celle de Per Lemoine, membre de l’Institut Culturel de Bretagne et cofondateur du en breton et en français ; de GĂ©rard Gautier, homme politique et ancien conseiller rĂ©gional ; de Youen Craff et de MĂ©riadec Gouyon de Matignon, Ă©crivain apparentĂ© Ă  la famille princĂšre de Monaco. Si des camarades, en provenance de diffĂ©rents pays du monde, lui avaient fait l’amitiĂ© d’assister Ă  la fĂȘte, d’autres, dans l’impossibilitĂ© de se dĂ©placer, avaient envoyĂ© des messages Ă©crits. Sa famille Ă©tait rassemblĂ©e autour de lui, enfants et petits enfants rĂ©unis pour organiser cette sympathique rĂ©union. Son Ă©pouse Madeleine, 93 ans, victime d’une fracture, n’avait malheureusement pas pu se joindre Ă  eux. Rozenn, sa fille ainĂ©e, le maĂźtre d’oeuvre de cette cĂ©lĂ©bration ; Benig, le psychothĂ©rapeute ; Erwan, le diplomate ambassadeur en MacĂ©doine ; Jean, le marĂ©yeur qui a pris la succession de l’affaire paternelle en Irlande et Olwen, l’artiste comĂ©dienne, accompagnĂ©s de leurs enfants, avaient contribuĂ© Ă  la bonne organisation de cet anniversaire. Bien qu’affaibli et que ses problĂšmes de santĂ© aient laissĂ© planer un doute sur sa prĂ©sence, Monsieur FouĂ©rĂ© avait tenu Ă  venir lui-mĂȘme, en personne, entendre les tĂ©moignages d’amitiĂ©, en français, en breton et en anglais que ses camarades lui avaient adressĂ©s. L’ambiance, conviviale, joyeuse et bretonne Le diplomate Erwann FouĂ©rĂ© a assumĂ© le rĂŽle de maĂźtre de cĂ©rĂ©monie, qui assurait le bon dĂ©roulement de la rĂ©union, en coordonnant la projection d’un video par Bertrand Le Gonidec et un diaporama de photos numĂ©riques par la plus jeune de la famille diaporama qui retraçait les grands moments significatifs de la vie de Yann FouĂ©rĂ©, les intermĂšdes musicaux d’un quator de harpes dirigĂ© par Michel Chauvin, oĂč les gwerzs nostalgiques alternaient avec des ballades irlandaises, ainsi que l’intervention des sonneurs HervĂ© et Lonig le Lu ; dont les binious et bombarde donnaient la note bretonne forcĂ©ment requise. Les pauses prĂ©vues pour assouvir la soif et la petite faim Ă©ventuelles des invitĂ©s, elles, toutes aussi bretonnes dans la forme ont Ă©tĂ© Ă©galement apprĂ©ciĂ©es des invitĂ©s. Les chipotouses » de Simone Morand galette de sarrasin enroulĂ©e et dĂ©coupĂ©e en tranches fines sur de la saucisse ou du poisson et gĂąteaux bretons ont Ă©tĂ© de la fĂȘte, aidĂ©s d’un bon cidre bouchĂ© pour faire descendre le tout. La cour d’honneur du chĂąteau de Quintin s’est avĂ©rĂ©e un cadre parfait Ă  la tenue de cette rĂ©union qui s’est terminĂ©e, comme il se doit, par un vibrant Bro Goz ma Zadou », l’hymne breton qui a ceci de particulier qu’il est le mĂȘme que celui du Pays de Galles et que l’assistance Ă©couta debout, avant de prendre congĂ© de leurs hĂŽtes. Qui est donc Yann FouĂ©rĂ© ? NĂ© d’un pĂšre Ă©vrannais originaire du Bas Breil prĂšs d’Evran, inspecteur de l’Enregistrement et secrĂ©taire pour un temps du ministre Le Troquer, son fils Yann a vu le jour Ă  Aignan dans le Gers, au hasard des mutations de son fonctionnaire de pĂšre. Le bagage intellectuel de Yann FouĂ©rĂ©, Ă  la lumiĂšre des diplĂŽmes obtenus, est impressionnant bac de lettres bien sĂ»r il Ă©tait fort mauvais en maths, licence de lettres, certificat de lettres en sociologie et gĂ©ographie Ă©conomique, diplĂŽmed’étude supĂ©rieur de droit public et constitutionnel et enfin reçu au concours de rĂ©dacteur au MinistĂšre de l’IntĂ©rieur. La liste des activitĂ©s et professions exercĂ©es par MonsieurFouĂ©rĂ© est tout aussi impressionnante, tant par leur importance que leur variĂ©tĂ© rĂ©dacteur au MinistĂšre de l’IntĂ©rieur, son premier emploi oĂč il se fit mettre en disponibilitĂ© pour regagner Rennes et se consacrer Ă  l’action de Ar brezoneg er skol » destinĂ©e Ă  l’enseignement du breton. Pendant un temps, il va assumer, par intĂ©rim, le poste de sous-prĂ©fet Ă  Morlaix. Pendant l’occupation, il fonde un quotidien du soir, la Bretagne », imprimĂ© sur les presses du journal Ouest-Eclair ». Il devient, un peu plus tard, patron de La DĂ©pĂšche de Brest » , le futur TĂ©lĂ©gramme de Brest ». Yann FouĂ©rĂ© disait, en parlant de cette pĂ©riode, qu’il n’était pas facile d’assumer la direction d’un journal, alors que la Propaganda Staffel allemande imposait ses ukases. Ses opinions autonomistes, rĂ©gionaliste avant l’heure, mais pas sĂ©paratiste » avouait-il, lui vaudront quelques ennuis Ă  la LibĂ©ration. PĂ©tainiste au dĂ©part, il reviendra rapidement sur ses opinions, lors de la dĂ©cision du MarĂ©chal, en juin 1941, de sĂ©parer la Loire-Atlantique Loire-InfĂ©rieure Ă  l’époque de la Bretagne. Ceci l’avait amenĂ© Ă  dĂ©clencher une violente campagne de Presse contre PĂ©tain et sa dĂ©cision. A la LibĂ©ration, il est incarcĂ©rĂ© pendant un an, libĂ©rĂ© ensuite provisoirement, dans l’attente de son procĂšs. N’ayant pas confiance dans la neutralitĂ© de la justice d’alors, en raison de son passĂ© de militant breton. Il s’enfuit vers l’Angleterre, puis en Irlande oĂč sa famille le rejoint. Il se voit condamnĂ©, par contumace, aux travaux forcĂ©s Ă  perpĂ©tuitĂ©. Il survivra, lui et sa famille, en donnant des cours de français et en Ă©crivant quelques articles pour un journal irlandais. Pour faire bouillir la marmite, Yann FouĂ©rĂ© se lance alors dans la pratique de professions assez inattendues pour un intellectuel charcutier, tenancier d’un bed and breakfast
 La reprise d’un Ă©tablissement tenu par un mareyeur malouin va enfin pouvoir lui assurer une certaine stabilitĂ©. Il faudra attendre 1953, pour qu’il soit, Ă  l’occasion d’une loi d’amnistie accordant un second procĂšs aux condamnĂ©s par contumace, rejugĂ© par un tribunal miltaire et blanchi des faits de collaboration qui lui Ă©taient reprochĂ©s. Revenu en France, aprĂšs une derniĂšre pĂ©ripĂ©tie et une nouvelle incarcĂ©ration suite Ă  la dĂ©nonciation par un recteur de TrĂ©mereuc, sympathisant du comme quoi il Ă©tait le chef suprĂȘm de ce mĂȘme auteur, Ă  cette Ă©poque, de nombreux attentats Ă  l’explosif en Bretagne. Cettte dĂ©nonciation s’étant rĂ©vĂ©lĂ©e sans fondement, Yann FouĂ©rĂ© put ĂȘtre libĂ©rĂ© assez rapidement et reprendre le cours de sa vie normale et s’adonner Ă  sa passion viscĂ©rale pur l’écrit ». Nombre de ses libres ont Ă©tĂ© Ă©crits dans l’univers calme, champĂȘtre et serein de sa petite maison du Plessis, prĂšs d’Evran, oĂč il avait transfĂ©rĂ© la plus grande partie de sa bibliothĂ©que bibliothĂšque qui fait partie dĂ©sormais d’un fonds Yann FouĂ©rĂ©, créé pour assurer la sauvegarde de ses milliers de volumes. Christian MARTIN Article paru dans Le TĂ©lĂ©grame’ du Mercredi 4 AoĂ»t 2010 – photo prise par Bertand Le Gonidec, une semaine avant les 100 ans. 5 AoĂ»t 2010 – Article de Christian Martin sur les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© paru dans l’hebdomadaire, Le Peti Bleu’, de Dinan. 12 AoĂ»t 2010 Article paru dans l’hebdomadaire Le PenthiĂšvre’, Ă  l’occasion des 100 ans de Yann FouĂ©rĂ©. Juillet-AoĂ»t 2010 – Page de couverture du numĂ©ro 489 de L’Avenir de la Bretagne’, avec une photo prise en 1962 de Yann Poilvet,Yann FouĂ©rĂ© et Marc Bougeard, Ă  l’occasion d’un CongrĂ©s Ă  Saint Brieuc. Article sur La Bretagne aux 100 bougies’ de Padrig Delorme, dans le mĂȘme numĂ©ro de l’Avenir’. 25 Juillet et 1er AoĂ»t 2010 Hommage Ă  Yann FouĂ©rĂ© Ă  l’occasion de ses 100 ans, dans ces articles de Charles Haegen, paru dans la revue Alsacienne, L’ami du Peuple hebdo’. Article sur les 100 ans de Yann Fouere, paru dans la revue Flamande Mededelingen’, Jaargang 34 -2010. Septembre-Octobre 2010 – Article sur les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ©, paru en Breton dans le numĂ©ro 490 de L’Avenir de la Bretagne’. Article sur les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ©, par Alain de Benoist dans le numĂ©ro 137, Oct./Nov., de la Revue FĂ©dĂ©raliste EuropĂ©enne, ÉlĂ©ments’. Lettre Ă  Yann FouĂ©rĂ© pour ses 100 ans, par Katherine Mabire-Hentic et tĂ©moignage par Bernard Leveaux, PrĂ©sident des Amis de Jean Mabire, dans le numĂ©ro 28 de leur magazine trimestrielle. Article pour les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© dans la revue Lizher’h Minig’ -Novembre 2010, par Claude-Guy Onfray, Vice-PrĂ©sident CĂŽtes d’Armor de l’ Dans la revue Al Liamm’ de Gwengolo – Here 2010. Sur les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ©. Article sur le Centenaire, Yann FouĂ©rĂ©, dans le journal Basque ENBATA’, Octobre 2010, par Jakes Abeberry. Article sur les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© dans la revue Waraok’ de Novembre 2010. Janvier 2011 Article sur les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© dans le Bulletin d’Evran, Voyez le site Anglais pour l’article en Irlandais paru dans le Irish Times, avec traduction en Anglais. ————————————————————————————————- Cest avec raison qu’on le compare Ă  une sorte d’hymne national religieux, en somme le cousin spirituel du Bro Goz Ma ZadoĂč. C’est si vrai qu’il n’est pas rare qu’à la fin d’une messe bretonne les deux hymnes soient successivement chantĂ©. En 1980, lors des Ă©vĂ©nement concernant la centrale nuclĂ©aire de Plogoff, face aux CRS, des manifestants entonnĂšrent ainsi
Bro Goz Ma Zadou Bro Goz Ma Zadou», Ă©crite en 1901, est la crĂ©ation de François Jaffrenou, collĂ©gien de Saint-Brieuc inspirĂ© par l'hymne gallois composĂ© par Erwan James. Cet Ă©lĂšve, envoĂ»tĂ© par le territoire breton, deviendra l'un des prĂ©curseurs du mouvement autonomiste breton. Bro goz ma zadou» sera mĂȘme nommĂ© 'hymne nationale' lors du congrĂšs de l'Union RĂ©gionaliste Bretonne de 1904. L'auteur dĂ©crit sa patrie Ă  travers cet hymne Ă  la Bretagne comme Ă©tant composĂ©e de pĂšres sans peurs, de vieux sages, mais aussi de guerriers fougueux... Breizh Partitions BRETON Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer ! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv ; N'eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec'h out, ma Bro ! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioĂč bras, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! FRANCAIS Nous Bretons de cƓur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommĂ©e Ă  travers le monde. Sans peur au cƓur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons VersĂšrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre dans mon cƓur. En eux dorment plus d'un Breton hĂ©roĂŻque ! Refrain Les Bretons sont des gens durs et forts ; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent ; Complainte triste ou chant plaisant s'Ă©closent en eux. Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Refrain Si autrefois Bretagne, tu as flĂ©chi durant les guerres, Ta langue est restĂ©e vivante Ă  jamais, Son cƓur ardent tressaille encore pour elle. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne ! Rechercher un hĂ©bergement Ă  proximitĂ© À dĂ©couvrir aussi Les chants marins
Woxikon/ Dictionnaire / Français Portugais / B / Bro gozh ma zadoĂč. FR PT Français Portugais traductions pour Bro gozh ma zado Ăč. La recherche du mot Bro gozh ma zadoĂč a un rĂ©sultat. Aller Ă . FR Français PT Portugais; Bro gozh ma zadoĂč: Hino da Bretanha: FR PT Traductions pour ma. ma: meu: ma (a) [dĂ©terminant possess. - sg.] meu (a) [dĂ©terminant possess. - sg.] ma (a) Connaissez-vous l’hymne officiel breton ? Il s’agit du Bro Gozh Ma ZadoĂč » Vieux pays de mes pĂšres » en breton. L’hymne breton a Ă©tĂ© crĂ©e en 1898 par Taldir JaffrennoĂč de son nom bardique François Jaffrennou de son nom Ă  l’état civil, sur l’air de l’hymne du Pays de Galles. Le titre est d’ailleurs sensiblement le mĂȘme qu’en gallois Vieille terre de mes pĂšres » en gallois. L’hymne a Ă©tĂ© proclamĂ© Hymne national breton » en 1903 par le jury de l’Union rĂ©gionaliste bretonne, et il a Ă©tĂ© adoptĂ© officiellement par la rĂ©gion Bretagne en novembre 2021. Sommaire1 Le Bro Gozh chantĂ© par Aziliz Manrow & Gilles Servat VidĂ©o2 Les paroles de l’hymne breton en français3 Les paroles en anglais Le Bro Gozh chantĂ© par Aziliz Manrow & Gilles Servat VidĂ©o Les paroles de l’hymne breton en français Le Bro gozh ma zadoĂč » est donc un chant entiĂšrement en langue bretonne. Les paroles sont les mĂȘmes depuis sa crĂ©ation en 1898 par Taldir JaffrennoĂč. Elles sont inspirĂ©es des paroles de l’hymne gallois, l’hymne ayant Ă©tĂ© adaptĂ© en breton directement depuis des textes anciens en gallois. Paroles du Bro Gozh en breton Paroles du Bro Gozh en français O Breizh, ma Bro, me gar ma Bro. O Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays. Tra ma vo mor vel mur n he zro. Tant que la mer sera comme un mur autour d’elle. Ra vezo digabestr ma Bro ! Sois libre, mon pays ! Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Nous Bretons de cƓur, nous aimons notre vrai pays ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. L’Armor est renommĂ© Ă  travers le monde. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mad, Sans peur au cƓur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons, A skuilhas eviti o gwad. versĂšrent leur sang pour elle. O Breizh, ma Bro, me gar ma Bro. O Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays. Tra ma vo mor vel mur n he zro. Tant que la mer sera comme un mur autour d’elle. Ra vezo digabestr ma Bro ! Sois libre, mon pays ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, N’eus bro all a garan kement barzh ar bed, il n’est d’autre pays au monde que j’aime autant, Pep menez, pep traonienn, Chaque montagne, chaque vallĂ©e, d’am c’halon zo kaer, est chĂšre dans mon cƓur. Enne kousk meur a Vreizhad taer ! En eux dorment plus d’un Breton hĂ©roĂŻque ! O Breizh, ma Bro, me gar ma Bro. O Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays. Tra ma vo mor vel mur n he zro. Tant que la mer sera comme un mur autour d’elle. Ra vezo digabestr ma Bro ! Sois libre, mon pays ! Ra vezo digabestr ma Bro ! Sois libre, mon pays ! Les paroles en anglais La traduction des paroles de l’hymne breton en anglais sont donc diffĂ©rentes des paroles de l’hymne gallois en anglais. MĂȘme si l’air est le mĂȘme et que l’adaptation de Taldir JaffrennoĂč est trĂšs proche, la traduction n’a donc pas Ă©tĂ© faite depuis la version officielle de l’hymne gallois. Cette version adaptĂ©e en breton est donc diffĂ©rente, tout en Ă©tant au plus proche des textes originaux gallois. Paroles du Bro Gozh en breton Paroles du Bro Gozh en anglais Breton national anthem Lyrics O Breizh, ma Bro, me gar ma Bro. Oh Brittany, my Country, I love my Country. Tra ma vo mor vel mur n he zro. As long as the sea will be a wall around her. Ra vezo digabestr ma Bro ! Be free my Country! Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! We Bretons by heart, we love our true Country Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Armorica is famous throughout the world Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mad, Without fear, our great ancestors A skuilhas eviti o gwad. Shed their blood for her O Breizh, ma Bro, me gar ma Bro. Oh Brittany, my Country, I love my Country. Tra ma vo mor vel mur n he zro. As long as the sea will be a wall around her. Ra vezo digabestr ma Bro ! Be free my Country! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, Brittany, land of the Old Saints, land of the bards, N’eus bro all a garan kement barzh ar bed, There is no other country in the world that I love as much. Pep menez, pep traonienn, Each mountain, each valley d’am c’halon zo kaer, is dear to my heart Enne kousk meur a Vreizhad taer ! In them sleep many bold Bretons. O Breizh, ma Bro, me gar ma Bro. Oh Brittany, my Country, I love my Country. Tra ma vo mor vel mur n he zro. As long as the sea will be a wall around her. Ra vezo digabestr ma Bro ! Be free my Country! Ra vezo digabestr ma Bro ! Be free my Country! Alors maintenant, munissez-vous de votre Gwenn-Ha-Du, et allez chanter le Bro Gozh Ma ZadoĂč dans les stades de football pour soutenir les Ă©quipes bretonnes. Plusieurs Ă©quipes le jouent systĂ©matiquement avant les matchs Lorient, Rennes
 et d’autres Ă©quipes comme Nantes le jouent Ă  certaines occasions. LeBro gozh ma zadoĂč ( Vieux pays de mes pĂšres) est un chant en langue bretonne, adoptĂ© en 2021 par la rĂ©gion Bretagne comme hymne officiel 1 et parfois prĂ©sentĂ© comme l'hymne national de la Bretagne N. 1 . Cette Ɠuvre reprend l'air de l'hymne national du pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau ( Vieille terre de mes pĂšres ).

Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-do. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mad, A skuilhas eviti o gwad. O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! La suite des paroles ci-dessous Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer ! O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv; N'eus pobl ken kaloneg a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O! pegen kaer ec'h out, ma Bro! O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioĂč braz, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! Nous Bretons de cƓur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommĂ©e Ă  travers le monde. Sans peur au cƓur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons VersĂšrent leur sang pour elle. La suite des paroles ci-dessous Ô Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre dans mon cƓur. En eux dorment plus d'un Breton hĂ©roĂŻque ! Ô Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Les Bretons sont des gens durs et forts ; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent ; Complainte triste ou chant plaisant s'Ă©closent en eux. Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Ô Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Si autrefois Bretagne, tu as flĂ©chi durant les guerres, Ta langue est restĂ©e vivante Ă  jamais, Son cƓur ardent tressaille encore pour elle. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne ! » Les internautes qui ont aimĂ© "Brittany National Anthem - Bro gozh ma zadoĂč" aiment aussi

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