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Chant de la cavalerie d'Afrique les trompettes d'Aïda ✕ C'est nous Les descendants des régiments d'Afrique Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et défenseurs d'empires magnifiques Sous l'ardent soleil chevauchant Sans répit leurs fiers coursiers. Toujours prêts à servir À vaincre ou à mourir Nos coeurs se sont unis Pour la Patrie. Trompettes Au garde à vous, sonnez, Sonnez à l'étendard Et que fièrement dans le ciel Montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met à chacun un peu d'air du pays Au fond du cœur. C'est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies À la Patrie. La piste est difficile et toujours nous appelle Par les monts pelés de Taza, de Ksar’ Souk, de Midelt L’élan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les Ksours ralliés plantera fièrement nos trois couleursC’est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la nous referons gaiement flotter nos étendards Et suivrons partout hardiment l’éclat des trois couleurs Ensemble nous reprendrons demain le chemin du départ Et pour le pays serons prêts à lutter sans nulle peurC’est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la toujours devant, toujours la tête haute Nous serons présents sous la pluie, dans le vent, en avant ! L’ennemi nous trouvera le cœur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront nos héros ✕Dernière modification par Floppylou Mar, 02/04/2019 - 0853
LArmée d'Afrique, plus exactement d'Afrique du Nord, désignait l'ensemble des unités militaires françaises issues des territoires d’Afrique du Nord (Algérie française, Protectorat français de Tunisie, Protectorat français du Maroc) dont l’origine remonte pour la plupart à la conquête de l'Algérie. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'armée d'Afrique constitue avec
Yoro Diao a accroché sa barrette de décorations sur sa veste. Cette médaille, c’est l’Indochine, avec deux citations », précise-t-il. Âgé de 89 ans, cet ex-adjudant-chef a passé cinq ans et demi à se battre au sein de l’armée française en tant que tirailleur sénégalais, d’abord en Indochine, puis en Algérie. J’ai terminé en 1960 », l’ancien combattant originaire du Sénégal se déplace en s’appuyant sur une canne et vit dans un foyer géré par Adoma, l’ex-Sonacotra, à Bondy Seine-Saint-Denis. Comme lui, ils étaient une quinzaine à être rassemblés, le 13 avril, dans une salle pour une réunion avant le grand jour ». Certains avaient enfilé le costume qu’ils porteront le 15 avril, à l’ Hollande les accueillera en personne pour une cérémonie de naturalisation. Vingt-sept tirailleurs, dont 18 venus de Bondy, recevront le document, un décret, qui en fait des citoyens français. Nous sommes presque les derniers des tirailleurs, c’est important pour nous, nous en sommes fiers, insiste Yoro Diao. C’est grâce à madame Seck. »60 000 signatures sur une pétition Madame Seck » est Aïssata Seck. Cette petite-fille de tirailleur est adjointe PS aux anciens combattants à la mairie de Bondy. Elle aide depuis plusieurs années dans leurs démarches administratives la trentaine de vieux soldats africains qui résident dans sa commune. À une exception près, aucun n’avait réussi à être naturalisé jusqu’alors. Il leur fallait en effet pour cela rassembler des documents impossibles à fournir pour eux, comme les actes de naissance de leurs grands-parents. Quand ils se sont engagés, on ne leur a pas demandé autant de papiers », jeune socialiste a fini par lancer le 10 novembre dernier une pétition pour demander leur naturalisation sur le site L’initiative a recueilli 60 000 signatures, dont celles de parlementaires et d’artistes, et son écho a touché François recevant en décembre son homologue sénégalais Macky Sall, le chef de l’État s’est engagé à demander à son administration de traiter avec bienveillance toutes les demandes de naturalisation de tirailleurs sénégalais vivant en cimetière d’Arcachon, mémorial des tirailleurs sénégalais. / Georges Gobet/AFP Selon Aïssata Seck, une centaine d’entre eux se sont manifestés. Après les 27 qui auront droit aux ors de l’Élysée, les autres verront leurs cas traités en préfecture. Il n’y aura pas de rupture après la cérémonie », affirme l’élue, qui veut élargir la procédure à tous ceux qui le souhaitent, au-delà des soldats dits sénégalais ». Moins d’un millier de personnes seraient concernées et il ne s’agit pas seulement d’une reconnaissance mesure insuffisante pour certainsLa plupart de ces hommes âgés sont venus dans l’Hexagone pour se faire soigner, leur passé facilitant l’obtention d’un titre de séjour. Ils bénéficient d’une modeste pension de combattant, mais aussi d’une allocation vieillesse. Pour les toucher, ils ont obligation de séjourner au moins six mois par en France, souvent dans des conditions précaires, sous peine de perdre leurs droits. Naturalisés, ils seront débarrassés de cette certains responsables associatifs, la mesure prise par François Hollande reste pourtant insuffisante. Président de Mémoire du tirailleur sénégalais, Gaspard Mbaye a lancé une autre pétition pour demander qu’elle soit élargie aux descendants. Karfa Sira Diallo, qui dirige Mémoire et partage, réclame de son côté l’extension du dispositif aux tirailleurs restés en Afrique, ce qui contreviendrait au principe associant naturalisation et résidence sur le sol l’Hexagone, beaucoup habitent seuls, dans des foyers, loin de leur famille, comme Yoro Diao, installé depuis dix ans à Bondy. Il espère maintenant pouvoir enfin faire venir son épouse. La France est notre deuxième patrie, dit-il. On a chanté la Marseillaise quand on était petits et on a appris que nos ancêtres étaient les Gaulois. Mais nos grands frères n’ont pas eu la chance de rencontrer un président de la République. »–––––––––––Un corps engagé au Chemin des DamesLes tirailleurs ont été appelés sénégalais parce que ce corps a été créé en 1857 au Sénégal. Il regroupait en fait des soldats issus de toutes les colonies françaises existait aussi des tirailleurs venus d’Afrique du Nord, de Madagascar et d’Indochine. Les régiments ont été supprimés au fil de l’indépendance de ces différents territoires. Mais certains soldats ont servi jusqu’en dans les guerres coloniales comme dans les deux conflits mondiaux, les tirailleurs ont notamment participé à l’offensive du Chemin des Dames du 16 avril 1917 dont le centenaire est célébré dimanche.

C'est nous les descendants des régiments d'Afrique les spahis, les chasseurs, les goumiers, gardiens et défenseurs d'empires magnifiques sous l'ardent soleil nous marchons sous le ciel

Nous sommes de plus en plus nombreux à nous interroger sur le parcours de nos ancêtres arrière-grands-parents, grands-parents, voire même parents pendant la Seconde Guerre Mondiale, qu’ils aient été acteurs ou victimes de ce conflit. Souvent nous connaissons les grandes lignes de leur parcours et quelques anecdotes. Mais il nous manque généralement des éléments pour pouvoir raconter et transmettre leur on connait plutôt bien cette guerre, car elle est encore proche dans le temps, et elle a fait l’objet de nombreux films qui ont construit notre imaginaire de la période. Mais lorsque l’on cherche à mieux connaître le parcours de nos ancêtres, c’est beaucoup plus les familles, il ne reste que très peu de témoins directs de ce conflit. Et pour toutes les générations nées après la guerre, la mémoire de cette période ne s’est pas toujours bien transmise. Au final, nous ne savons pas forcément bien ce qu’ont vécu nos m’intéresse beaucoup aux parcours de mes grands-parents et arrière-grands-parents durant cette guerre. Bien que je connaisse quelques éléments, il me reste encore beaucoup de questions mon grand-père paternel était gendarme. Il a donc été mobilisé pendant toute la durée de la guerre. J’ai retrouvé sa fiche de matricule militaire qui me donne toutes ses affectations, mais je n’ai pas encore poussé les recherches afin de mieux comprendre son grand-père maternel pour sa part n’a pas été mobilisé, étant doublement dispensé comme fils aîné de veuve d’une part et comme instituteur par ailleurs. Mais vers 1943, il a fini par devoir partir travailler en Allemagne dans le cadre du J’ai la chance d’avoir beaucoup d’informations sur cette période de sa vie car j’ai récupéré les lettres qu’il avait écrites à ma grand-mère pendant qu’il était en Allemagne. Cela fait beaucoup d’informations à analyser et il me faudrait les compléter avec des sources plus ailleurs, tous mes ancêtres vivaient dans le Nord-Est de la France. Je sais que plusieurs de mes arrière-grands-parents ont quitté leur région pendant l’exode pour aller en France libre. Mais je ne sais pas exactement où ils sont allés, et à quel moment et dans quelles conditions ils sont sais également que plusieurs de mes grands-oncles ou arrières-grands-oncles ont été prisonniers dans des Stalags j’ai retrouvé leurs noms sur les listes de prisonniers, et j’ai retrouvé quelques lettres envoyées depuis ces camps, mais j’aimerais mieux connaître les conditions de leur Pour retracer le parcours militaire de vos ancêtres, le mieux est de commencer par télécharger le livret Comment retrouver une fiche de matricule fait déjà beaucoup d’éléments, mais il manque encore beaucoup d’informations pour pouvoir vraiment retracer l’histoire de chacun de mes ancêtres pendant cette envoyées par mon grand-père pendant la Seconde Guerre MondialeCes dernières années, avec les commémorations du centenaire de 1914-18, nous avons été nombreux à retracer le parcours de nos ancêtres pendant la Première Guerre Mondiale nos ancêtres militaires, mais aussi nos ancêtres civils. Les recherches sur ce conflit ont été en effet grandement facilitées grâce à la mise en ligne des fiches matricules et de nombreuses autres ressources, allant des archives officielles listes de prisonniers, etc. à la numérisation d’archives personnelles et de témoignages de soldats dans le cadre de la Grande pour la Seconde Guerre Mondiale, nous n’avons pas accès aussi facilement aux mêmes ressources. Elles sont encore trop récentes pour être mises en ligne, et il est donc souvent nécessaire de se déplacer pour pouvoir les consulter aux Archives Départementales ou bien au Service Historique de la Défense.Une autre difficulté provient de la diversité des parcours la mobilisation des soldats n’a pas duré pendant toute la guerre. Après l’Armistice de 1940, les parcours des hommes mobilisés ont donc pu être très différents faits prisonniers et envoyés dans les Stalags en Allemagne ;enrôlés dans le cadre du pour aller travailler en Allemagne ;restés mobilisés dans leurs régiments dans le cas des militaires de carrière en particulier ;entrés dans la résistance ;enrôlés de force dans l’Armée Allemande pour les malgré-nous d’Alsace-Moselle ;ou encore réfugiés en France libre pour fuir ces enrôlements civils également ont pu connaître des parcours assez différents et marquants certains ont vécu l’exode pour fuir les zones de combat et l’occupation allemande ;certains sont restés en zone occupée, ou dans les régions annexées d’Alsace-Moselle ;certains ont pu être déportés dans les camps en Allemagne ;beaucoup ont dû faire face à des bombardements et à de nombreuses que les commémorations du Centenaire de la Grande Guerre s’achèvent, et que nous avons beaucoup travaillé à retracer le parcours de nos ancêtres pendant cette période, il est temps que nous commencions à nous intéresser aux parcours de nos ancêtres pendant la Seconde Guerre cela, nous pouvons profiter du fait que la période n’est pas encore trop ancienne pour interroger les membres de nos familles, rechercher et conserver les archives familiales liées à cette période cartes postales, lettres, photographies, etc..De plus, les archives concernant cette période sont nombreuses et commencent pour la plupart à être pouvons donc rechercher les archives relatives à nos ancêtres pendant cette période les fiches matricules peuvent être consultées aux Archives Départementales ou auprès du Centre des archives du personnel militaire de Pau pour les personnes nées après 1921 ;le site Mémoire des Hommes propose différentes bases de données concernant la Seconde Guerre Mondiale les militaires décédés pendant la guerre, les fusillés du Mont-Valérien et les engagés volontaires étrangers en 1939-1940 ;nous pouvons trouver des listes de prisonniers en ligne sur Gallica en particulier ;le Service Historique de la Défense a commencé à mettre en ligne de nombreux inventaires concernant les acteurs et victimes de la Seconde Guerre Mondiale en particulier des dossiers de résistants sur son site internet il reste toutefois nécessaire de se rendre sur place pour les consulter ; ressources sont donc nombreuses pour commencer nos recherches sur cette vous, connaissez-vous le parcours de vos ancêtres pendant la Seconde Guerre Mondiale ? Avez-vous déjà entrepris des recherches sur cette période ?EliseRetrouvez vos ancêtres militaires !Pour partir sur les traces de vos ancêtres militaires, téléchargez gratuitement le livret Retrouvez une fiche de matricule militaire . Pour cela, dites-moi simplement à quelle adresse je dois vous l’envoyer

Toutau contraire l’armée d’Afrique était un amalgame réussi d’hommes de toutes origines, et ses anciens ont parfaitement témoigné de la fraternité des armes qu’ils ont vécu ensemble. L’occasion est belle de souligner le formidable engagement de la population pied-noir à cette occasion. C’est la quasi-totalité de la population mâle en âge de se battre des français

Un pays, onze langues officiellesL’Afrique du Sud est séparée en deux grands groupes linguistiques bantou, à l’ouest de la chaîne Drakensberg-Karoo les BaSotho, peuples sotho du Nord et du Sud, et les Tswana, et à l’est, les Nguni, peuples zoulou, swazi, xhosa et ndebele. Deux autres groupes occupent une position marginale au Mpumalanga les Tsonga à la frontière mozambicaine et les Venda à la frontière du Zimbabwe. On dénombre onze langues officielles sur le territoire l'anglais, l'afrikaans, le zoulou, le xhosa, le ndebele, le sotho du Nord, sotho du Sud, le swazi, le tswana, le tsonga et le venda, mais d'autres langues sont parlées dans le pays, comme le san ou le nama, descendants de KhoiKhoi près du Botswana et de la Namibie. Les trois principales langues maternelles parlées sont le zoulou avec 23,8 % de locuteurs, le xhosa pour 17,6 %, l'afrikaans pour 13,3 % et l'anglais pour 8,2 %. Mais sachez que quasiment tout le monde parle Zoulous peuple emblématique d’Afrique du SudCe groupe très puissant est originaire de la partie la plus verte du pays, le Natal. Dans les années 1820, sous les ordres de Shaka, les Zoulous ont semé la terreur dans toute la sous-région. Leur combativité les a amenés à affronter d’autres tribus noires, mais aussi les Boers et les Anglais auxquels ils infligèrent une des plus terribles corrections de l’histoire coloniale. Aujourd’hui, les fils du Ciel » conservent un poids politique certain, notamment grâce à leur roi. Parlée par 23,8 % des Sud-Africains, la langue des Zoulous est la première du pays. Qui ne connaît pas la musique et les danses traditionnelles qui ont traversés les frontières grâce au célèbre Zoulou blanc », Johnny Clegg ?Le peuple swazi au SwazilandLes ancêtres du peuple swazi actuel vivaient sur la côte du Mozambique. Aujourd’hui, environ la moitié de la population vit dans le royaume indépendant du Swaziland, un petit État enclavé sur le territoire, coincé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique. Un système de régiments royaux, que l’on intégrait en fonction de son âge, a permis aux Swazi de rester très soudés face aux agresseurs. En Afrique du Sud, ils sont concentrés dans la région de l’ancien territoire autonome du souplesse du peuple xhosaSur la côte est de l’Afrique du Sud, on rencontre le plus méridional de tous les peuples bantous les Xhosa. On le surnomme le peuple rouge » car les adultes portaient souvent des vêtements teints en rouge. Contrairement à celle des Zoulous, leur société traditionnelle est organisée de manière très souple. Il n’existe aucune séparation entre les dieux et la nature dans laquelle se trouve l’homme. Au début du XVIIIe siècle, les Xhosa ont été les premiers Noirs à rencontrer les Blancs. Du contact avec les Bochimans, leur langue, la deuxième du pays parlée par 17,6 % de la population, conserve les fameux clics ». Pour la petite histoire, Nelson Mandela est né à Mvezo, en pays couleurs du peuple ndebeleLes Ndebele vivent au nord-est et à l’est de Pretoria. Fortement influencé par son voisin sotho, ce petit groupe n’en a pas moins développé une forme d’art aujourd’hui reconnue. Chaque maison ndebele est décorée de motifs géométriques aux couleurs vives. Certaines femmes ndebele portent des parures de 25 kg les anneaux de cuivre perlés s’empilent autour du cou et de la taille. Selon la tradition, leur nombre correspondrait à la réputation de la santé sexuelle de l’époux…Les Sotho ensemble de peuples du NordOn distingue les Sotho du Nord. Il s’agit d’un ensemble de peuples parlant principalement le pedi. Les guerriers du chef Mzilikazi mirent fin à l’empire des Pedi. Les Sotho du Nord sont répandus de la frontière du Zimbabwe à Pretoria. Le peuple lobedu vénère toujours la reine de la Pluie » appelée Modjadji, descendante d’une princesse exilée du XVIe siècle. La reine, que ses sujets voient immortelle, ne se marie jamais. Elle porte les enfants d’hommes anonymes. Une de ses filles devient reine à son tour, recevant le pouvoir de faire tomber la pluie sur les cultures. On citera également les Ntwana du Mpumalanga, dont les femmes portent des anneaux autour du cou et de la taille, comme les femmes ndebele. Les trois couleurs sont le blanc, le rouge et le bleu, que l’on retrouve sur le plumage de l’aigle annonciateur de la pluie. Le sepedi est la quatrième langue la plus parlée du Sotho du Sud ou LesothansIls vivent quant à eux autour de Phuthaditjhaba, l’ancienne capitale du bantoustan du QwaQwa. C’est l’histoire étonnante d’un ensemble de clans qui allaient devenir un peuple, puis une nation, grâce à un grand chef et aux missionnaires français. Vers 1825, leur chef Moshesh regroupe plusieurs tribus harcelées par les Zoulous et se retranche derrière la forteresse montagneuse des Maluti. Dans son nid d’aigle, il se fait roi et sollicite l’aide des missionnaires. En 1933, la Mission évangélique de Paris lui envoie trois jeunes pasteurs, dont le Béarnais Eugène Casalis, qui deviendra son plus proche conseiller politique. Pendant de longues années, le roi et les missionnaires conduisent les affaires du territoire au grand agacement des Boers. Vers 1860, l’Église catholique s’intéresse, elle aussi, aux Sotho. Le père Jean-François Allard fonde une mission, Roma, qui est aujourd’hui la ville universitaire du peuple tswana réintégré à l’Afrique du SudLa tradition orale tswana nous apprend que ce peuple est constitué de nombreux clans rivaux, dispersés depuis des siècles sur un immense territoire entre l’actuel Botswana et le Lesotho. Au XIXe siècle, ces tribus contrôlaient une bonne partie de l’ouest du Transvaal, avant d’être dispersées par des hordes de Zoulous. Aujourd’hui, le Botswana, d’une densité de 2 hab./km², est peuplé à 80 % de Tswana. En Afrique du Sud, environ 3 millions de Tswana vivent sur le territoire éclaté de l’ancien bantoustan indépendant du Bophuthatswana entre le nord de Pretoria et l’est de Bloemfontein. En 1994, peu avant les élections sud-africaines, les Tswana ont fait leur révolution populaire pour obtenir, contre l’avis de leur président, leur réintégration à l’Afrique du Sud. Les touristes ne connaissent souvent du pays tswana que le fameux complexe de Sun City, véritable cocktail africain de Las Vegas et de meilleurs pisteurs en brousse les TsongaSoshangana, chef zoulou en exil, quitte le Natal et gagne le Mozambique, où il soumet la population tsonga pour fonder un empire. En 1894, à l’heure du déclin, les Tsonga émigrent dans les basses plaines du Mpumalanga et au nord du Natal. Autour du parc Kruger, les Tsonga, qui s’appellent Shangaan en hommage à leur grand chef, sont considérés comme les meilleurs pisteurs en Venda et le dieu PythonCe peuple très mystérieux se rassemble dans la région du Nord, principalement sur le territoire de l’ancien bantoustan indépendant du Venda. Les traces d’installation remontent à 1700 avant Jésus-Christ. Les Venda ont appartenu, un temps, à l’empire du Monomotapa au Zimbabwe. De fructueux rapports commerciaux ont été établis très tôt avec les navigateurs de l’océan Indien. Protégé par la barrière naturelle du Soutpansberg, ce peuple a su développer une culture traditionnelle très particulière autour d’un animal sacré, le python. Une prêtresse vous donnera peut-être l’autorisation d’entrer sur le site sacré du lac Fundudzi, résidence du dieu Python ! Après l’accession à l’indépendance par rapport à l’Afrique du Sud en 1979, et jusqu’en 1994, les dirigeants de l’État ont basé leur autorité sur la terreur. On ordonnait au plus haut niveau des meurtres rituels précédés de mutilations atroces. En 1986, une chasse à l’homme fut organisée pour imposer la circoncision. Les Lemba, qui vivent parmi les Venda, sont considérés comme étant les descendants des commerçants sémites venus d’ premiers chasseurs-cueilleurs les SanIl y a plus de 20 000 ans, leur territoire s’étendait de la Corne de l’Afrique au cap de Bonne-Espérance. Petits, le teint ocre, la peau très ridée, les pommettes saillantes, les San, du néerlandais bosjesman, homme de la brousse », bushman en anglais, bochiman en français, ont le type mongoloïde. Ils se déplaçaient sur de grandes distances, en petits groupes, sans être soumis à une hiérarchie quelconque. Ce peuple du fond des âges, qui ne compte que quelques centaines de représentants en Angola, en Namibie, au Botswana et en Afrique du Sud, lègue aux générations futures des milliers de peintures et de éleveurs le peuple khoïContrairement aux Bochiman, les Khoï pratiquaient l’élevage. Ils vivaient dans toute l’Afrique australe, en habitat semi-groupé, contraints à se déplacer souvent pour renouveler les pâturages. De nos jours, environ 35 000 Khoï subsistent en Namibie ce sont les Nama. En Afrique du Sud, des communautés métissées khoï vivent bien organisées à Griquatown, à Kokstad ainsi qu’aux portes du population métissée et le peuple métisLes premières populations métis, ou coloured comme on les appelle ici, étaient les descendants des colons blancs et des femmes esclaves déportées de leur pays d'origine et souvent violées par leur maître. Aujourd'hui, après plus de trois cents ans de métissage, ils ont du sang européen, africain des esclaves venus d'Afrique centrale et de l'Ouest, malgache, malais, indonésien, indien et d'autres peuples d'Asie. Ils ont construit une culture qui leur est propre, sont les premiers locuteurs de l’afrikaans et ils mènent une vie aussi proche que possible de celle des Africains blancs. Cette communauté, installée surtout au Cap et dans le Karoo, a toujours joué un rôle politique ingrat. Sous l’apartheid, les Métis formaient une race » distincte, d’où la majuscule ! Cette race » avait la faveur des Blancs. Ce groupe est durement touché par l’alcoolisme, car leur paye était encore tout récemment versée »… en liquide dans la région où ils vivent en majorité en constituant les petites mains des grands vignobles. En général, les Métis sont chrétiens, assez souvent catholiques, à l’exception des Malais qui eux sont les descendants d’activistes musulmans expulsés des colonies d’Asie par les Néerlandais. Ils forment plus de 50 % de la population totale dans les provinces du Cap-Occidental et du Blancs, Boers et anglophonesC’est la seule tribu blanche d’Afrique. Environ 5 millions d'habitants, soit 9,4 % de la population, un chiffre en perte de vitesse face à l'exil de certains en Europe et aux États-Unis, mais qui connaît un nouveau phénomène de retour au pays depuis 2008. Ils sont divisés en deux camps bien distincts qui ne s'apprécient pas beaucoup les Afrikaners ou Boers, 60 % des Blancs, descendant des colons néerlandais, qui parlent afrikaans, ainsi que les Métis du Cap, sont très conservateurs et fervents chrétiens, et les anglophones, 40 % de la population, descendant des colons anglais, plutôt démocrates et progressistes. Une détermination et un courage hors du commun, une foi chrétienne chevillée au corps, un enracinement africain sans billet de retour, un complexe de supériorité né de leur expérience unique, un mépris congénital de l’Anglais voilà les Afrikaners, avec les risques de simplification que cela comporte. Un bémol cependant, la nouvelle génération est moins à cheval sur les principes de papa, plus ouverte, mais tout aussi craintive des Noirs. Après la fin de l'apartheid, certains Blancs très conservateurs ont voulu créer leur communauté entièrement blanche, baptisée Orania dans l’État libre, constituée aujourd'hui de fermiers blancs vivant dans un autre siècle, plutôt miséreux et isolés. Les anglophones descendent des colons britanniques de 1820, des commerçants du Natal ou des chercheurs d’or et de diamants. Traditionnellement plus libéraux que les Afrikaners, c’est-à-dire plus à gauche, ils ont adopté un style de vie colonial sans toutefois se défaire de leurs attaches européennes, au cas où un jour il leur faudrait partir. Les Français huguenots arrivés avec les premiers colons néerlandais ont évidemment été assimilés aux Boers au cours des siècles, seuls les patronymes restent 25 % des noms afrikaners sont d'origine française. On trouve aussi des petites minorités de descendants portugais et Indiens et AsiatiquesAvec 1,2 million d'habitants, c'est la communauté indienne la plus importante au monde à vivre en dehors de ses frontières. Sa formation remonte à 1860, lorsqu’un grand nombre d’Indiens de Madras ont été amenés en Afrique du Sud pour travailler dans les plantations sucrières, en qualité d'employés car les Anglais étaient anti-esclavagistes mais recherchaient de la main-d'œuvre bon marché. Plus de 80 % des Indiens vivent encore au KwaZulu-Natal aujourd'hui, principalement à Durban, surnommée la Bombay africaine. Ils parlent tous anglais mais pratiquent aussi leurs langues maternelles. Deux tiers d’entre eux sont hindous, les autres musulmans. L’Afrique du Sud compte encore 13 000 Chinois, descendant des 63 000 Asiatiques venus travailler dans les mines d’or au début du pays d’accueil les étrangers expatriésDisons-le, l'Afrique du Sud, c’est l’auberge espagnole. Le pays compte 600 000 Portugais, la plupart repliés d’Angola et du Mozambique, 80 000 Grecs, 60 000 Italiens et quelque 10 000 Français. Les Juifs forment une minorité d’environ 120 000 personnes, très active dans les milieux d’affaires. Environ 500 000 personnes se disent originaires d’un des pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe. Si beaucoup d'affairistes habitent plutôt à Johannesburg, la région du Cap est choisie pour sa qualité de vie par des expatriés en mal de soleil qui travaillent essentiellement dans le clandestins, de 3 à 8 millions ?En Afrique du Sud, les clandestins sont principalement des Mozambicains et des Zimbabwéens. Selon Carien Engelbrecht, coordinatrice chez Planact, la population de Johannesburg est constituée de 10 à 30 % d’immigrés sans papiers, mais elle reste évidemment difficile à évaluer. L’immigration clandestine en provenance d’Afrique francophone RDC, Burundi, Rwanda, Cameroun, Sénégal se chiffre en dizaines de milliers. Certains clandestins prennent des risques incroyables pour entrer en Afrique du Sud. Ils traversent le Limpopo plein de crocodiles ou errent dans le parc Kruger, à la barbe des lions. Dans une lettre adressée à un quotidien local, un Sud-Africain s’est élevé contre le triste destin des fauves, abattus pour avoir mangé des étrangers en situation irrégulière, comme le raconte le livre Le Safari de notre vie de Nadine Gordimer.
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REPORTAGE ET VIDEO • Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont assisté ensemble dans les Jardins du Luxembourg, à Paris, à l'inauguration d'un monument à l'occasion de la Journée de commémoration de l'abolition de l'esclavage • Dans la foule des speJeudi 10 mai 2007, en fin de matinée, le jardin du Luxembourg est noir de monde. Tous attendent Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy qui, côte à côte en public pour la première fois depuis le 6 mai, commémorent l’abolition de l’ le perimètre est à l’année dernière, il n’y a pas d’estrade ni de chaises. A l’arrivée de Jacques Chirac et de son successeur Nicolas Sarkozy, un tonnerre d’applaudissements. Tous deux apparaissent souriants et même périmètres distincts entourent la scène». Le premier est dédié aux parlementaires et aux célébrités. Le second est réservé aux possesseur d'une carte d'invitation. Le troisième regroupe le reste du cérémonie s'ouvre avec La liberté des nègres, un chant révolutionnaire de 1794.C'est un scandale, c'est NOUS les descendants, c'est nous les descendants…» scande une femme qui n'apprécie pas d'être mise à l'écart de l'évènement, derrière les célébrités. On la fera taire en la laissant groupe de personnes commence à crier, l'événement tourne au règlement de comptes sur un élan de revendication. On est des chiens!», y a que des blancs!», les blancs d'un côté, les noirs de l'autre»,on ne se fait pas respecter!», les phrases homme s'explique avec un agent de sécurité Cette commémoration, c'est fait pour nous mettre en colère».Taisez-vous» lui rétorque l'agent. On s'est tu pendant très longtemps, si on se tait encore aujourd'hui, personne ne saura qu'on est en colère, c'est scandaleux!!!»Non loin de là, une Antillaise prend part au débat. Ben on n'a qu'à boycotter cette cérémonie, l'an prochain, quand on va recevoir l'invitation, on leur renvoie. C'est la fête de l'outre-mer, mais l'outre-mer est de l'autre côté!»La chanson en fond sonore vient renforcer le sentiment d'injustice, les paroles […] construire ensemble», font réagir un homme construire ensemble? on est où ensemble? c'est scandaleux!» répète-t-il. On est à l'écart même de notre histoire».Pour calmer la foule, un des agents de sécurité du président Chirac vient s'excuser de la part des responsables de l'organisation. Selon la version officielle, cette organisation a été mise en place pour des raisons de sécurité», la version officieuse, celle qu'on entend à tout va, est d'écarter les vrais protagonistes de cette évènement».C'est des vendus, je vais aller travailler, je m'en vais. Je vais aller travailler plus pour gagner plus, tiens !» profère une femme, déçue de n'avoir pu voir le spectacle. Elle avait pris sa matinée pour l' président sortant et le président élu s’en vont, dans un bain de foule.

Cesrégiments sont essentiellement alimentés par les régiments de Tirailleurs sénégalais du Tchad et des hommes basés en Afrique du Nord qui se sont ralliés à la France Libre. Le 3 ème Régiment est dirigé par le commandant Joseph Putz à qui Miguel voue une grande estime (Roca, 2013a : 113), sous les ordres duquel il était déjà au sein des CFA et qui plus est, est un
Avant, le griotisme était basé sur la modestie, l’honnêteté et le respect de la parole donnée » nous dit Amy Koita, la diva de la musique malienne que nous avons rencontrée. Pour sa voix mélodieuse, les messages véhiculés dans ses chansons Amy Koïta est admirée et respectée aussi bien au Mali qu’en dehors de nos frontières. 26 Mars Quand est-ce que vous avez commencé à chanter ? J’ai commencé à chanter à bas âge. Ma grand-mère et ma mère chantaient et elles étaient aimées de tous. Mon père chantait et racontait des histoires. Ils ont tous eu une grande notoriété. Avec tout ça, j’ai vu que c’est quelque chose de bon et qu’il y a de très bonnes leçons d’éducation à l’intérieur. Puisque je suis issue d’une famille de griots et que j’avais le griotisme dans le sang, j’ai donc décidé de développer mon talent et devenir griotte. 26 Mars Si vous pouviez revenir en arrière, est ce que vous auriez choisi un autre métier ? Si j’avais eu la possibilité de faire autre chose, je l’aurais fait parallèlement à la chanson. Mais ce que j’aime le plus, c’est le griotisme et je ne l’aurais laissé pour rien au monde. Je me suis promenée depuis mon jeune âge, j’ai vu beaucoup de choses et côtoyé de nombreuses personnes. J’étais aimée par beaucoup de personnes de ma génération et tout cela m’a encouragé à bien faire mon travail de griotte parce qu’au-delà de l’argent, il y avait l’humanité, l’honneur et la fraternité au sein de ce métier. 26 Mars Penses-tu qu’il y a une différence entre le griotisme d’aujourd’hui et d’avant ? Bon ! Les époques ne sont pas les mêmes. Mais, pour ma part je pense que le griotisme est dénaturé. Nous, à notre époque, le griotisme était une histoire d’héritage et de sang. Il se transmettait de génération en génération. Mais aujourd’hui, tout le monde devient griot, et l’argent est en train de rendre tout le monde fou. Les jeunes ne respectent plus les vieux, il ya des rivalités lors des cérémonies de mariages et de baptêmes sans oublier l’hypocrisie. Avant, le griotisme était basé sur la modestie, l’honnêteté et le respect de la parole donnée. Au wassoulou, on chantait pour se faire plaisir et égayer les gens. Mais aujourd’hui, c’est devenu un outil à but lucratif. N’importe qui porte un basin et va s’afficher à la télé et dit qu’il est griot. Aujourd’hui, les nobles utilisent les griots comme boucs émissaires. Ils leurs donnent de l’argent pour dénigrer quelqu’un ou pour faire de la provocation. Le griot doit rester à sa place et le noble à sa place. Le griot doit se respecter et respecter son métier pour que les autres en fassent autant. 26 Mars Face à la situation actuelle de notre pays, pensez vous que les griots ont un rôle à jouer ? Les griots ont une place et un rôle à jouer dans la résolution de cette crise. Mais elle est minime puisque, les nobles sont eux-mêmes devenus griots. Ils prennent eux même le micro pour chanter et transmettre leur message. Avant, quand un noble voulait faire passer un message, il le faisait à travers un griot. Le noble se distinguait des hommes de castre et chacun était à sa place. Tous les grands guerriers de l’histoire étaient accompagnés par des griots, même sur les champs de bataille. El Hadj Oumar, Samagnana Bassi, Da Diarra. Avant, à Niarela, les messages étaient transmis par un griot avec une kora. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Ce type de griotisme n’existe plus. Ce que je peux faire, c’est prier, pour que la paix revienne au Mali. Le Mali est un pays béni. Il y a le social, la solidarité et l’hospitalité. Le Mali est un exemple cité à travers le monde entier. Que Dieu nous préservent Tous ! Qu’il éloigne de nous tous ces démons ! Propos recueillis par Rokya Berthé Commentaires via Facebook
Desguerriers zoulous célèbrent le couronnement du nouveau roi Misuzulu Zulu, le 20 août 2022 à Nongoma, à 300 km north of Durban, en Afrique du Sud. AFP. Les guerriers zoulous arrivent pour
C'est nous les Africains...Je vous poste la célèbre chanson de l'armée coloniale C'est nous les Africains Qui revenons de loin Nous venons des colonies Pour sauver la Patrie Nous avons tout quitté Parents, gourbis, foyers Et nous avons au cœur Une invincible ardeur Car nous voulons porter haut et fier Le beau drapeau de notre France entière Et si quelqu'un venait à y toucher Nous serions là pour mourir à ses pieds Battez tambours, à nos amours Pour le pays, pour la Patrie Mourir au loin C'est nous les Africains ! I Nous étions au fond de l'Afrique Gardiens jaloux de nos couleurs, Quand sous un soleil magnifique A retenti ce cri vainqueur En avant ! En avant ! En avant ! II Et lorsque finira la guerre Nous reviendrons dans nos gourbis ; Le cœur joyeux et l'âme fière D'avoir libéré le pays En criant, en chantant en avant ! Un petit hommage à mon grand pêre qui a fait l'Indochine et l'Algérie dans les tirailleurs sénégalais Re C'est nous les Africains... Invité 21/6/2008, 2246Bonsoir,Je me permets de mettre les deux couplets manquant, pour contribuer à cet hommage... Couplet IIPour le salut de notre empire Nous combattons tous les vautours La faim, la mort nous font sourireQuand nous luttons pour nos amoursEn avant ! En avant ! En avantCouplet IIIDe tous les horizons de FranceGroupés sur le sol africainNous venons pour la délivranceQui par nous se fera demainEn avant ! En avant ! En avant !Belle chanson de 1915AmtsPier Re C'est nous les Africains... Ulrich von Hassel 24/6/2008, 1922Oui ces chants et cette époque sont assez émouvants et font un peu sortir de certains préjugés... Re C'est nous les Africains... Major cowburn 24/6/2008, 2013Sous de Gaulle ce fut un chant séditieux,ça valait la "cabanne"Major cowburnGénéral de DivisionNombre de messages 1192Date d'inscription 17/02/2008 Re C'est nous les Africains... Invité 24/6/2008, 2058Ulrich von Hassel a écritOui ces chants et cette époque sont assez émouvants et font un peu sortir de certains préjugés... Bonsoir, Certains préjugés ? La question a 1000 euros Lesquels ? Amts Pier Re C'est nous les Africains... Invité 24/6/2008, 2100GREG ACE a écritC'est un des chants que je chantais pendant mon service. GREG. Moi je ne l'ai jamais chanté normal plus de service militaire ... Amts Pier Re C'est nous les Africains... CM 7/7/2008, 2347Major cowburn a écritSous de Gaulle ce fut un chant séditieux,ça valait la "cabanne" C'est vrai que c'est aussi le chant de l'OAS, du FN etc..... CMCMCaporal-chefNombre de messages 35Date d'inscription 25/01/2008 Re C'est nous les Africains... Invité 8/7/2008, 0741La Cavalerie d'AfriqueC'est nous echo bis les descendants des régiments d'Afrique, Les chasseurs, les spahis, les goumiers et les goumiers. Gardiens echo bis et défenseurs d'empires magnifiques, Sous l'ardent soleil, chevauchant, sans répit, leurs fiers coursiers. Toujours prêts à servir, à vaincre ou à mourir, Nos coeurs se sont unis, pour la Patrie. Trompettes echo bis au garde à vous sonnez, sonnez à l'étendard, Et que fièrement dans le ciel montent nos trois couleurs nos trois couleurs. Le souffle echo bis de la France anime la fanfare, Et met à chacun un peu d'air du pays au fond du coeur. C'est notre volonté, de vaincre ou de lutter, De consacrer nos vies à la Patrie. La piste echo bis est difficile et toujours nous appelle. Par les Monts pelés de Taza, de Ksar'souk, de Midelt et de Midelt. L'élan echo bis de Bournazel vers le Tafilalet, Sur les Ksours alliés plantera fièrement nos trois couleurs. Ensemble echo bis nous referons gaiement flotter nos étendard, Et suivrons partout hardiment l'éclat des trois couleurs. Ensemble echo bis nous reprendrons demain le chemin du départ, Et pour le pays serons prêts à lutter sans nulle peur. Soldats, echo bis toujours devant, toujours la tête haute, Nous serons présents sous la pluie, dans le vent en avant ! L'ennemi echo bis nous trouvera le coeur plein de courage. Et dans ce combat glorieux revivront tous nos héros. Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Répondant à l’appel de la France en péril de mort, vous avez rallié les Forces Françaises Libres. « Vous avez été de l’équipe volontaire des compagnons qui ont maintenu votre pays dans la guerre et dans l’honneur. « Vous avez été de ceux qui, au premier rang, lui ont permis de remporter la victoire. « Au moment où le but est atteint, je tiens à vous remercier 28 Sep 2006 La force de ce film, avant même sa sortie, est d’avoir participé à la reconnaissance publique, par delà les cercles d’historiens, de l’engagement des tirailleurs maghrébins et d’Afrique noire contre la barbarie nazie. Ce sont en effet environ 233 000 militaires arabo-berbères qui furent engagés en France ; les Africains, Antillais et Malgaches auraient fourni quant à eux quelque 113 000 hommes aux régiments coloniaux. Et pourtant les inégalités de traitement, de statut, pendant la guerre comme après la victoire, entre Français et indigènes » furent le prolongement d’une incapacité à reconnaître l’autre, celui que l’on a colonisé, comme un égal. par RESF94 Certains nous disent qu’il ne sert à rien de culpabiliser la France de son passé colonial, au point même de vouloir faire reconnaître le rôle positif » de la colonisation dans un article de loi. Le passé c’est le passé, vaut mieux oublier pour ne pas exciter l’esprit de vengeance, n’est-ce pas ? Mais c’est confondre la science historique et l’idéologie, croire que le tabou cicatrise les plaies et surtout ne pas voir que le passé revient dans le présent pour s’y reproduire tant qu’il n’est pas reconnu. Chair à canon » hier, chair à patrons » aujourd’hui. Aujourd’hui, une famille algérienne vient de recevoir une invitation à quitter le territoire comme réponse au dossier envoyé dans le cadre de la circulaire Sarkozy lui est père de trois enfants nés en France, scolarisés depuis plusieurs années ; son propre père est français, décoré pour son engagement pendant la seconde guerre ; son frère est français également. Mais lui, fils de tirailleur, après avoir vécu en France, choisi la France, élevé ses enfants en France, devrait la quitter au motif que il ne fait pas suffisamment la preuve de son intégration » ! Que vont devenir les 80 % de refusés de la circulaire Sarkozy ? Monsieur Propre veut-il faire le grand nettoyage et atteindre son objectif affiché de 25 000 expulsions dans l’année ? Non Monsieur Propre sait très bien que ces familles ne seront pas toutes expulsées et qu’elles n’accepteront pas l’aide au retour pour la grande majorité. Mais peu importe le prix à payer pour sa stratégie marketing de campagne présidentielle. Et tant mieux si au passage, le travail illégal y gagne. Ces hommes et ces femmes deviendront alors de la chair à patrons ; délocalisation sur place qui permet alors d’aggraver les conditions de travail pour nous tous, en jouant sur la concurrence entre les pauvres et les salariés dans leur ensemble. CNE et la nouvelle loi sur l’immigration même logique. Contrairement à la démagogie de Sarkozy, il faut rappeler que tout le monde ne vient pas en France, l’immigration est stable depuis 1975 selon le dernier rapport de l’INSEE et sur les quelque 120 millions de migrants dans le monde, la grande majorité, près des deux tiers, n’immigrent pas vers le nord. Quelle est la barbarie d’aujourd’hui ? Un père qui a servi de chair à canon, un fils qui n’a d’autre issue que de servir de chair à patrons, ses enfants qui viennent à l’école la peur au ventre. A Nevers et à Soissons, les forces de police viennent interpeller à 6 heures du mat et chez elles les familles déboutées. Des écoles transformées en piège à sans papiers à Cachan, le 18 septembre, un père de famille, résident du gymnase, arrêté en allant chercher son fils. Cachan où des centaines de familles sont parquées, ne pouvant mettre le nez dehors sans risquer d’être arrêtées, Cachan où Sarkozy et son exécutant maintiennent, par leur refus d’une vraie solution, des hommes, des femmes et des enfants dans des conditions barbares. Chasse à l’enfant ; chasse à l’homme ; école piège à sans papiers. La barbarie frappe à nos portes, et certains veulent lui ouvrir la porte. Quel avenir voulons nous ? Ne soyons pas dupes, ne nous laissons pas diviser et mobilisons nous ensemble pour que chacun d’entre nous ait le même droit au logement, aux papiers, et à l’école. Les solutions existent, encore faut-il poser les bons problèmes.
Disonsle, l'Afrique du Sud, c’est l’auberge espagnole. Le pays compte 600 000 Portugais, la plupart repliés d’Angola et du Mozambique, 80 000 Grecs, 60 000 Italiens et quelque 10 000 Français. Les Juifs forment une minorité d’environ 120 000 personnes, très active dans les milieux d’affaires.
Les symboles de la Légion Étrangère Les traditions à la Légion étrangère Les traditions de la Légion étrangère font partie intégrante de son patrimoine et de sa culture. Elles ont été forgées au cours des ans, sont aujourd’hui garantes de son identité et de son unité et restent un facteur essentiel d’intégration et de cohésion. Certaines sont très anciennes et trouvent leurs origines dans des coutumes antérieures à la création de la Légion étrangère. D’autres sont plus récentes ; leur adoption prouve la capacité de la Légion étrangère à s’adapter à son temps et démontre que ces traditions ne sont pas figées, mais sont appelées à évoluer. Legio patria nostra - La Légion pour patrie Servant avec le statut à titre étranger », le légionnaire sert la France à travers la Légion... La devise Legio patria nostra est apparue sans que l’on sache vraiment ni comment, ni depuis combien de temps. Pour les képis blancs, elle reflète le sentiment commun de faire partie d’une unité d’élite et d’appartenir à une même famille. L’idée de patrie, moteur essentiel pour toute autre troupe, laisse le légionnaire souvent indifférent ; c’est là qu’intervient le mystère de la Légion. Car, l’homme qui a rompu avec son passé, son cadre social, son milieu familial, va reporter sur la Légion son besoin d’idéal et ses affections déçues. Il identifie bientôt l’idée de Légion à l’idée de patrie, au point de lui sacrifier tout avec une infinie générosité. Celui qui en a accepté les durs lois et règlements, celui qui a servi avec loyauté, honneur et fidélité une institution qui lui a un jour offert un asile, celui-là peut s’enorgueillir d’être un digne citoyen légionnaire. Legio patria nostra ! La devise Honneur et fidélité » Les drapeaux de l’armée française portent tous les mentions République française » et Honneur et patrie ». Cette dernière est remplacée, depuis le 30 décembre 1920, par Honneur et fidélité » sur les drapeaux et étendards des régiments étrangers. Les képis blancs sont particulièrement fiers de cette particularité, car elle évoque l’attitude glorieuse de la Légion au combat, l’esprit d’abnégation et le respect de la parole donnée, s’il le faut, jusqu’au sacrifice suprême Les couleurs Vert et Rouge Il est très difficile de dire à quelle période exactement les couleurs Vert et Rouge sont apparues à la Légion étrangère. Bien souvent adoptées avant qu’une décision ne vienne en officialiser l’usage, on les a vues apparaître et s’imposer peu à peu. Pour résumer on peut dire qu’elles ont été héritées des Suisses de la 2e Légion de 1835. On les retrouve sur les fanions des compagnies, sur les épaulettes des légionnaires, sur les tambours de musiciens. La grenade à sept flammes C’est au début de la Seconde Guerre mondiale que la grenade, ornement réservé à certaines unités d’élite de l’armée française, se voit attribuer sept flammes dont deux en retour, le plus souvent accolées, et une bombe creuse portant le numéro du régiment. On doit son dessin au célèbre aquarelliste et ancien légionnaire Rosenberg. On la retrouve sur tous les frontons des quartiers de Légion, sur tous les fanions, sur les uniformes des légionnaires. Emblèmes et fanions Les emblèmes drapeaux et étendards des régiments étrangers portent l’inscription "Honneur et Fidélité" en lieu et place de l’inscription "Honneur et Patrie", en vigueur dans le reste de l’armée française. Ils portent tous la mention "Camerone 1863". La Légion a le privilège de disposer des emblèmes de ses régiments disparus et des anciens drapeaux des régiments actuels. Ils sont conservés par le musée d’Aubagne et une partie d’entre eux est exposée dans la crypte. Les fanions des compagnies et escadrons sont vert et rouge sur l’avers, diagonale descendante, le vert contre la hampe. Le revers présente les couleurs réglementaires correspondant à la numérotation de l’unité. Le salut C’est l’expression même de la discipline, la manifestation spontanée du respect envers le supérieur. Celui-ci, par la qualité de sa réponse, doit prouver qu’il en est digne. Le salut au caïd A l’arrivée du Chef de corps au quartier, chaque matin, ou dans tout poste tenu par une unité légion, le poste de police lui rend les honneurs. Le clairon sonne " Au Caïd ", suivi par le refrain du Boudin, avant qu’il ne passe la Garde en revue et que chacun se présente à haute voix. Tous ceux qui entendent les sonneries se mettent au gare-à-vous, face à l’entrée, jusqu’à la fin de son exécution. Lorsque le " Caïd " est joué par une batterie, les tambours saluent de la main entre chaque roulement. Dans certaines circonstances particulières, l’exécution de la sonnerie " Au Caïd " est une manifestation de courtoisie destinée à honorer une haute autorité très liée ou ayant servi à la Légion, les anciens Chefs de corps de Légion, par exemple. Le Général commandant la Légion étrangère est accueilli par la même sonnerie, suivie des seize premières mesures du " Boudin ". Le boudin " Le Boudin "est la marche officielle de la Légion. Ce titre, à lui seul, évoque la merveilleuse aventure des Képis Blancs. Mais quelle est donc l’histoire de cette marche, que nous considérons tous comme " la Marseillaise " légionnaire ? Les origines du mot, comme celles du thème du célèbre refrain, sont assez mal connues. Les uns pensent au rouleau de toile long de 52 centimères roulé sur le sac ou porté en bandoullière, et qu’on appelait volontier boudin, les autres à une origine plus gastronomique. La mélodie serait inspirée d’une oeuvre de Rameau, d’une adaptation du refrain du 67ème en 1862 , ou d’une décision impériale prise en Crimée ou en Italie. Il est difficile de trouver une origine exacte. Mais peu de temps avant le départ du Régiment étranger en janvier 1863 pour le Mexique, c’est Monsieur Wilhelm, Chef de musique qui dirigeait la fanfare du 2 ème Etranger qui compose à partir de ce thème des 16 mesures imposées depuis 1840, une marche qui est devenue la marche de la Légion étrangère " le Boudin ". L’origine de cette marche remonte à 1860, époque à laquelle , le Roi des Belges envoya des hommes à la France, afin qu’ils fussent incorporés dans la Légion étrangère. Ils y furent notamment traités de " Tireurs au cul " par une majorité d’Allemands qui composaient à ce moment là l’essentiel de la Légion. Quant aux paroles, il semble qu’elles aient connues des variantes dues à l’imagination fertile des légionnaires. Les paroles actuelles ont probablement été adoptées vers 1870, alors que le roi des Belges avait demandé que ses sujets ne combattent pas en France et que de nombreux Alsaciens-Lorrains s’engageaient à la Légion. Pour terminer, nous ne sauront sans doute jamais si les paroles sont dues aux épaules des légionnaires ou à leurs estomacs, mais il est indéniable que " le Boudin " est un morceau qui exalte l’amour profond du légionnaire pour son drapeau et pour sa patrie d’adoption. Si l’on ne salue pas pendant l’exécution du Boudin, on l’exécute et on le chante au garde-à-vous Le pas Légion Le pas Légion est cadencé à 88 pas/minute 120 pas/minute pour le régime général et 140 pas/minutes pour les chasseurs alpins & chasseurs à pied. Cette cadence est héritée du rythme de déplacement des armées de l’Ancien Régime et de l’Empire, dont le régiment Hohenlohe, duquel la Légion étrangère a conservé nombre de traditions. Le képi blanc Le képi blanc tel que nous le connaissons aujourd’hui, objet de fierté pour le légionnaire et symbole distinctif de la Légion pour le public, n’est porté que par les militaires du rang ; officiers et sous-officiers coiffant un képi ... noir ! S’il n’a pas toujours était de couleur blanche symbole de pureté, on peut dire qu’il est officiellement devenu blanc à partir du 14 Juillet 1939, lorsque les légionnaires ont pour la première fois défilé sur les Champs Elysées vêtue de ladite coiffure. Depuis, il symbolise la Légion étrangère et son port est interdit à tout autre troupe. Le béret vert D’abord porté par les légionnaires parachutistes formation créée en 1948 en Indochine par le chef de bataillon Morin pour se distinguer des parachutistes et autres troupes d’élite de l’armée régulière », il n’a été officialisé qu’à partir de 1957. La légende dit qu’il aurait été rapporté en Extrême-Orient par un officier de retour de permissions. A la fin des année 1950, son port n’est plus réservé aux seuls légionnaires para, il est étendu à l’ensemble des unités de Légion. Les épaulettes Vert et Rouge En 1868, la suppression des compagnies d’élites instaure pour chaque subdivision d’arme des épaulettes aux couleurs distinctives ; dès lors, la couleur actuelle des épaulettes corps vert et franges rouges est attribuée à la Légion. On pense que le choix de ces deux coloris est à attribuer à l’uniforme des Suisses de la 2e Légion de 1855. On les retrouve sur les fanions des compagnies et sur les tambours de musiciens. La ceinture bleue Longue de 3,40 à 3,60 mètres et large de 13 à 17 centimètres, la ceinture de laine bleue a été officiellement attribuée à la Légion étrangère en 1882. Son rôle initial était surtout pratique, car, portée lors de la conquête de l’Algérie, elle devait protéger des affections intestinales dues notamment aux grands écarts de température entre le jour et la nuit. Elle se portait sous la capote ou la veste. La cravate verte Avant le deuxième conflit mondial, la couleur de la cravate portée à la Légion n’était pas définie. Son apparition s’est faite à compter de 1945, du fait de la récupération de surplus de cravates vertes, provenant des Chantiers de jeunesse. Le port n’a pas été généralisé dès cette date et il faudra attendre 1947 pour voir l’ensemble des légionnaires porter cette nouvelle marque distinctive. Les chevrons d’ancienneté De nos jours, la Légion est la seule détentrice de cette vieille tradition des chevrons d’ancienneté, dont l’origine remonte à une décision royale de 1771. Supprimés, puis remis au goût du jour à de nombreuses reprises, ils sont institués une dernière fois en 1948. Un chevron correspond à cinq ans d’ancienneté, deux chevrons à dix, etc. Seuls les militaires du rang et les sous-officiers subalternes sont autorisés à les porter. Le gilet d’armes Les origines du gilet d’arme remontent à l’Armée d’Afrique et à la conquête de l’Algérie. Mais sont port devient obligatoire, à la Légion étrangère, seulement dans les années 1950. Dès lors, il sera uniquement de couleur verte, ce qui n’était pas le cas auparavant... Comportant dix-huit petits boutons dorés ou argentés, il n’est porté que par les officiers et les sous-officiers supérieurs. Les jeunes officiers doivent avoir assisté au moins une fois à la commémoration du combat de Camerone avant de pouvoir le porter. Les plis de la chemise Parce que Rigueur » n’est pas un vain mot à la Légion étrangère ... Les chemises des légionnaires comportent des plis réglementaires. Ils sont définis avec une précision qui ne tolère pas l’à-peu-près ; leur exactitude est vérifiée avec le plus grand des sérieux par les supérieurs en charge de leurs subordonnés. C’est ainsi que le jeune légionnaire apprend dès son incorporation à travailler finement, précisément. On lui inculque le soucis du détail », on lui transmet l’amour du travail bien fait » et cela passe aussi par sa tenue vestimentaire. Certains plis doivent être espacés de 5,3 cm, d’autres de 3,5 cm !!! Alors, prêts à relever le défi ? Les pionniers Les pionniers sapeurs sont apparus en France dès le XVIIIe siècle. Mais la création des pionniers à la Légion étrangère ne date que du XXe siècle. Ils perpétuent la tradition de bâtisseuse que s’est forgée la Légion à travers le monde. Les pionniers, tous barbus, portent une hache et sont revêtus d’un tablier de buffle. Le tablier et la barbe sont des héritages du XVIIIe siècle, le fait de porter sur l’épaule droite la hache et non le fusil, témoigne de la vocation de bâtisseur des pionniers. Ils doivent par leur action permettre au reste de la troupe d’avancer en échange de quoi, celle-ci doit les protéger. Ce sont les précurseurs. C’est d’ailleurs cette notion, déjà présente dans la Grande Armée napoléonienne, que l’on retrouve lorsqu’à la parade on les voit précéder les légionnaires en armes, ainsi que le drapeau du régiment et le chef de corps. La poussière La poussière est une cérémonie qui semble tirer son origine d’une coutume de l’armée d’Afrique, et notamment des colonnes mobiles. L’eau était rare, parfois plus que le vin, aussi avant le repas prenait-on le temps de rincer les vers avec une goutte de vin que l’on se gardait bien de jeter. Le cérémonial traditionnel correspond aux commandements suivants, chacun s’assure que son verre contient un peu de vin, rouge en général - " Attention pour la poussière ! " Les convives au garde-à-vous, tiennent leur verre à la hauteur du menton, coude droit collé au Envoyez ! Puis le popotier, ou le maître de chant, entonne " Le Boudin " , précédé ou non du refrain de l’unité. La popote La popote des officiers, et tout particulièrement celle des lieutenants est le lieu où se cultivent et se perpétuent certaines traditions moins solennelles mais dont l’importance ne sauraient être mésestimées, ne serait-ce que par le sens d’un certain cérémonial, d’un certain goût du panache, qu’elles développent. A cette réunion qui n’a pour but que de resserrer les liens de camaraderie, doivent régner une gaieté et une atmosphère de bon aloi. Elle est organisée dans une enceinte militaire, ses participants se doivent donc d’y avoir une tenue et une conduite irréprochables. Le menu Le popotier lit le menu traditionnel dans toutes les popotes de l’armée française, avec toutefois une légère variante propre à la Légion. Il ajoute " ... de l’avancement dans l’armée française en général, et de la Légion Etrangère en partuculier , ce dont je serai, d’ailleurs, le dernier et ô combien indigne bénéficiaire ". Puis le popotier invoque le Saint-Patron de la Légion. Il est d’usage aussi d’invoque le Saint-Patron des éventuels invités d’honneur. Noel - Fête de famille légionnaire Noël à la Légion étrangère est La fête de famille par excellence. Dépassant le cadre religieux, tous les légionnaires ne sont pas chrétiens, il est toujours fêté avec ferveur et enthousiasme. Dans tous les coins du monde où l’on fête la nativité, Noël est souvent la seule occasion de réunir la famille. C’est cet aspect qui est revendiqué sous la grenade à sept flammes. Souvent loin de chez eux, de leur famille de sang », quand elle existe encore !, les képis blancs retrouvent avec leurs chefs, leurs camarades, un peu de cette chaleur familiale laissée derrière eux. Le soir de Noël, ils festoient, chantent, s’amusent, s’offrent des cadeaux, au sein de leur nouvelle famille, leur famille de cœur », leur famille d’adoption », constituée de frères d’armes, de personnes avec lesquelles ils ont pour habitude de tout partager... le pire, mais aussi le meilleur. Camerone - La Légion honore ses morts Camerone est le nom de la ville mexicaine où une poignée de légionnaires s’est illustrée le 30 avril 1863, au cours d’une bataille épique. Ces braves soldats se sont opposés pendant toute une journée à plus de 2000 Mexicains. Les cinq survivants qui avaient promis à leur chef mourant de ne pas se rendre à cours de munitions, chargèrent à la baïonnette. En se sacrifiant, ils permirent à un précieux convoi de passer la mission était remplie. Depuis, le combat a fait date il est devenu symbole de la fidélité à la parole donnée et de la mission remplie quel qu’en soit le coût. Désormais, chaque 30 avril, où qu’ils se trouvent, les légionnaires commémorent cet événement. Chants et marches de la Légion étrangère A la différence du chant de popote où la gaîté, la fronde et l’humeur se répondent, du chant de bivouac aux accents parfois nostalgiques, toujours sentimentaux, le chant de marche » a pour quadruple but de soutenir les énergies, d’affirmer la cadence, de fondre quarante timbres en un seul chant, ce qui éveille en chacun le sens profond de la collectivité, et de donner à la superbe d’une troupe en mouvement un prolongement sonore qui la valorise Il n’est pas ici question de commenter son utilité, de vous persuader, s’il en était besoin, de son influence bénéfique ni de justifier de son importance. Le fait est là. La Légion étrangère est, une fois encore, la troupe qui sait, qui doit, qui chante le mieux au monde. Ce patrimoine flatteur doit être reçu avec fierté, certes, mais il nous appartient de le transmettre, non seulement sans le laisser de déprécier, mais aussi en y apportant – pourquoi non ? - encore plus de flamme, encore plus d’ampleur, encore plus de résonance. La Musique De tous temps, la Musique principale de la Légion étrangère a occupé une place privilégiée dans la faveur du public. A la puissance d’exaltation qui rayonna des musiques de marche et au prestige dont jouissent les fameux " Képis Blans", elle ajoute son allure solennelle et éclatante, expression la plus directe de la personnalité légionnaire. Son histoire commence avec celle de la Légion, créée par l’ordonnance royale du 10 mars 1831. A cette date, le nombre des musiciens est réglementé par les habitudes militaires de l’époque. C’est pourquoi, la Musique de la Légion, à ses débuts, comprend un effectif plus que modeste, avec uniquement un chef de musique, un sous-chef de musique, et seulement ving-sept exécutants. Il faudra alors de très nombreuses années de travail et d’efforts pour que la Musique soit en état de se produite dignement face au public. Malgré ses modestes moyens, la musique se fera remarquer par ses qualités musicales. Dès 1860, le nombre des excécutants atteint quarante musiciens. Elle est dirigée à cette époque par Monsieur WILHELM. c’est lui qui composera la célèbre marche de la Légion " le BOUDIN ". L’orchestre à corde est crée vers la fin de l’année 1887. Au départ, son répertoire se compose d’oeuvres populaires connues, puis s’étoffera d’oeuvres musicales de plus grandes envergures. Dissous lors de la déclaration de la Guerre 14-18, la Musique reverra la jour dès la paix rétablie. A ce moment, l’essor grandissant de l’harmonie et de l’orchestre symphonique, grâce à un répertoire très étendu est remarquable. Nous assistons à l’âge d’or de la Musique , par sa batterie et ses fifres, trompes et trompettes de cavalerie. Pourtant en 1940, la Musique est à nouveau dissoute puis renait en 1946. Si l’harmonie reste prestigieuse, l’orchestre à corde a complètement disparu. La batterie conserve ses caractéristiques propres avec ses fifres et son chapeau chinois, et le port particulier des tambours qui facilite la cadence lente. Aujourd’hui, la Musique de la Légion étrangère effectue de très nombreux déplacements en France et à l’Etranger. Elle a le privilège de faire défiler d’une manière particulièrement remarquable nos régiments de Képis Blancs, par son pas lent hérité des régiments de Hohenlohe, et immortalisés par nos anciens autour du monde au service de la FRANCE. Le Chapeau Chinois Le chapeau chinois est un instrument de percussion comportant un pavillon de cuivre perché sur un bâton, garni de clochettes et de grelots, que l’on agite comme un hochet. En outre, il est orné de queues de cheval. Origine des Queues de Cheval Coutume d’origine islamique, adoptée par les régiments d’afrique qui, suivant l’exemple de l’ennemi, ont pris l’habitude d’exposer devant la tente du chef, la queue du cheval tué sous lui au combat. Ainsi était démontrée la valeur, le courage du commandant, témoignage tangible de son ardeur au combat. On peut donc penser que le chapeau chinois, instrument de percussion, était en même temps un emblème traditionnel et symbolique. Les fêtes des régiments En plus des fêtes communes à toute la Légion, chaque régiment commémore une des dates les plus marquantes de son histoire, ou la fête de son saint patron. - 1er 23 avril Saint Georges- 2ème 2 septembre El-Moungar- 3ème 14 septembre Percée de la ligne Hindenbourg- 22 novembre Sainte-Cécile- 2ème 29 septembre Saint-Michel- 6ème 1 octobre Création du régiment- 4ème 15 novembre Création du régiment- 5ème 4 décembre Sainte Barbe Sources Monsieur Légionnaire
37– Rafle rue de Turenne. 49 rue de Turenne (photos : René Bernat) Dévoilement de la plaque par M. le Député-Maire et Mme la Conseillère Départementale en présence des jeunes porte-drapeaux de l'UNADIF. Les CM2 de l'école Victor Frahier de Valdoie, dirigés par Mme Dutertre, ont participé à ce projet.
Le Monde Afrique Le blockbuster Black Panther » agrège des références à de multiples cultures du continent, tout en s’inscrivant dans une esthétique afrofuturiste. Publié le 28 février 2018 à 16h30 - Mis à jour le 28 février 2018 à 16h57 Temps de Lecture 17 min. Tribune. En janvier, le président américain, Donald Trump, a une fois de plus choqué l’opinion internationale en qualifiant Haïti et les Etats africains de shithole countries » – littéralement pays trous à merde ». Un mois après nous arrive, toujours des États-Unis, le blockbuster Black Panther, dont la majeure partie de l’action se situe dans le royaume fictif de Wakanda. Un pays-trou à merde » de plus ? Non, plutôt une véritable mine d’or. Ou plus exactement de vibranium, minerai imaginaire et précieux capable d’absorber les vibrations environnantes. Le dernier roi du Wakanda, T’Chaka, en a vendu de petites quantités pour financer l’éducation et le développement de son pays, présenté dans le film comme la nation la plus avancée technologiquement au monde. Lire aussi Black Panther » l’Afrique a enfin son super-héros sur grand écran Réalisé par l’Afro-Américain Ryan Coogler, Black Panther est adapté d’un comic créé par les Américains blancs Stan Lee et Jack Kirby en 1966, qui dépeint les aventures du jeune T’Challa, fils de T’Chaka, prince du Wakanda et premier super-héros d’origine africaine. Des changements considérables – au script comme à l’esthétique – ont été apportés par l’équipe de Coogler pour faire de Black Panther la première superproduction afrofuturiste. Celle-ci dépeint, à travers Wakanda, son roi, ses sujets et son organisation politico-religieuse, une Afrique en miniature non plus présentée comme archaïque et sous assistance, mais comme une nation alliant harmonieusement technologie de pointe et identités africaines assumées. Impressions libres depuis la salle bondée et survoltée d’un cinéma d’Ibadan, dans le sud-ouest du Nigeria. Loin du misérabilisme habituel A Ibadan, le public s’est rendu en masse aux premières projections de Black Panther. Le dernier blockbuster des studios Marvel promet en effet pour la première fois de montrer à l’écran un super-héros noir et africain, régnant sur un royaume alliant tradition et technologie, bien loin de l’imagerie misérabiliste habituelle concernant l’Afrique subsaharienne, particulièrement dans les films d’action américains. Le premier film de science-fiction à gros budget basé en Afrique, District 9, du Sud-Afro-Canadien Neill Blomkamp 2009, décrivant l’échouage d’un vaisseau extraterrestre au-dessus de Johannesburg, avait profondément blessé les sensibilités africaines, et tout particulièrement nigérianes. Les Nigérians y étaient dépeints comme des trafiquants d’armes, de drogues et d’êtres humains à des fins de prostitution, mais aussi comme des cannibales. Le film avait provoqué l’ire de la diaspora nigériane et avait été interdit à la projection dans le pays. C’est donc avec un grand enthousiasme que les spectateurs nigérians attendaient l’arrivée sur leurs écrans de Black Panther. Dès les premières scènes du film, des exclamations, rires, flashs de téléphones portables et amorces de débats éclatent et vont se poursuivre pendant toute la projection. Les spectateurs nigérians semblent surtout réactifs à la représentation qui est donnée de leur continent, voire de leur pays, à travers Wakanda et ses habitants. Des rires et des cris de joie se font entendre, par exemple, durant la mise en scène du sauvetage des filles de Chibok, lycéennes enlevées en 2014 et maintenues en captivité pendant un temps dans la forêt de Sambisa, bastion du groupe djihadiste Boko Haram, dans le nord-est du pays. Lire aussi Black Panther » le premier super-héros noir reprend du pouvoir dans la pop culture américaine Les emprunts et références africaines dans Black Panther ne se limitent pas pour autant au Nigeria. Le film réussit en effet le tour de force de recréer à l’échelle du Wakanda une Afrique en miniature », pour reprendre l’expression consacrée pour désigner le Cameroun, faite d’un assemblage hétéroclite de paysages, de costumes, de symboles, mais aussi de traits politiques et religieux. En collaboration avec Hannah Beachler, production designer, Ryan Coogler parvient à créer un royaume dont les paysages évoquent autant l’Afrique de l’Est, notamment le Rwanda ou le Kenya, par ses savanes de piémont propices à l’élevage du bétail, que des pays d’Afrique centrale ou du golfe de Guinée, par l’écosystème tropical dans lequel semble s’être développée la capitale du Wakanda. Le travail sur les costumes et les ornements corporels est également un savant mélange de références empruntées à l’ensemble du continent. Réalisé par Ruth E. Carter, il pioche dans le répertoire vestimentaire dit traditionnel » de nombreux groupes africains. Cet éclectisme frôle parfois le folklore, quand on sait que nombre de ces attributs ne sont plus portés aujourd’hui qu’en des occasions festives ou de représentation, ou plus malheureusement à des fins touristiques. La coiffe de la reine et mère de T’Challa s’inspire de celles portées lors de mariages zulu en Afrique du Sud. Les costumes de la garde féminine du roi sont constitués d’un assemblage de références turkana et massaï du Kenya, pour la couleur rouge et les parures de perles colorées, et ndébélé d’Afrique du Sud pour l’empilement d’anneaux dorés autour du cou. T’Challa et son père, T’Chaka, portent des tissus kente du Ghana. Une vieille conseillère au trône est parée d’un turban et de bijoux touareg, tandis qu’une autre a les tresses et la peau couvertes de glaise rouge dans le style himba de Namibie. Les éleveurs de rhinocéros portent des couvertures basotho du Lesotho ornées de symboles rappelant l’écriture nsibidi des Ejagham du Nigeria. Des danseurs sont vêtus de jupes de fibres roses et de masques dogon du Mali. La volonté de présenter une société n’ayant jamais été colonisée peut expliquer l’absence étonnante des pagnes wax, d’origine hollandaise. Cette sélection de certains attributs vestimentaires typiquement africains » au détriment d’autres peut toutefois sembler arbitraire, quand on connaît l’intensité avec laquelle le pagne, par exemple, a pénétré depuis des décennies les habitudes vestimentaires comme les collections des grands créateurs du continent, tandis que les perles des parures massaï et les couvertures rouges si prisées des touristes viennent pour les premières de République tchèque et pour les secondes d’Ecosse. Prééminence des références sud-africaines Ryan Coogler et son équipe ont aussi fait le choix, somme toute assez radical dans le contexte cinématographique actuel, de faire s’exprimer leurs héros soit en anglais avec des accents africains marqués, soit en isiXhosa, l’une des onze langues officielles sud-africaines. Le symbole est fort et le pari osé, surtout pour les acteurs non locuteurs de cette langue à clics » relativement complexe à maîtriser. C’est aussi une fierté pour ses nombreux locuteurs de la voir mise en avant sur les écrans du monde entier et une consolation pour certains d’entre eux, échaudés par le récent Inxeba, du Sud-Africain blanc John Trengove, sorti tout récemment sur les écrans sud-africains et accusé de révéler les secrets du rite d’initiation xhosa ukwaluka. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Les Initiés », le film d’un double tabou en Afrique du Sud C’est également l’accent sud-africain qui domine lorsque les héros du film s’expriment en anglais. Les spectateurs nigérians ont néanmoins eu la grande joie de reconnaître un fort accent igbo dans la bouche de M’Baku, chef des montagnards jabari, pourtant joué par Winston Duke, originaire de Trinité-et-Tobago. Les acteurs africains, comme la Kényane Lupita Nyong’o, l’Américano-Zimbabwéenne Danai Gurira ou le Britannique d’origine ougandaise John Kaluuya, ont quant à eux choisi de mettre en avant l’accent de leur pays d’origine. C’est en tout cas un premier renversement intéressant proposé par le film, notamment pour le public du Nigeria, où il est du plus grand chic de prendre un accent britannique ou américain quand on s’exprime en anglais. La prééminence des références sud-africaines vient aussi très certainement du fait que le réalisateur a choisi de se rendre en Afrique du Sud pour aller chercher sur le continent » les éléments africains » lui manquant en tant qu’Afro-Américain natif d’Oakland. Ici encore, l’appréhension d’un continent entier par un seul pays peut paraître très réductrice. C’est aussi sous cet angle que l’on peut être tenté de lire l’organisation sociopolitique et religieuse du Wakanda, structurée en tribus » sous l’autorité d’un roi, intronisé au moyen d’un rituel jugé simpliste par certains spectateurs nigérians. Il n’empêche que, armé d’une véritable volonté, même un peu naïve, de revaloriser l’es identités et cultures africaines, Ryan Coogler réussi à maintes reprises – parfois peut-être par hasard – à tomber juste. L’intronisation du nouveau roi du Wakanda, par exemple, comporte une phase de mort symbolique propre à de nombreux rites d’intronisation dans les anciennes royautés africaines et plus largement à la plupart des rites de passage. Le culte aux morts illustres ancestralisés se retrouve également à travers tout le continent. Enfin et surtout, la figure du roi Panthère, doté de pouvoirs surnaturels permettant d’assurer la pérennité de son royaume, rappelle fortement les systèmes politico-religieux dits de royautés sacrées, ayant existé jusqu’à récemment dans de nombreux espaces africains. Des processus d’assimilation de certains rois aux panthères ont aussi effectivement existé, par exemple en pays mofu et guiziga, dans l’extrême nord du Cameroun. Toute panthère capturée sur les terres du royaume se devait d’être remise à son prince, qui en consommait les yeux et la langue afin d’ingérer la puissance sauvage » de l’animal et se trouvait ainsi renforcé dans sa posture de roi sacré, pivot de l’harmonie et de la reproduction du royaume. Lire aussi Derrière le pays imaginaire de Black Panther », une langue sud-africaine bien réelle Il n’est pas certain que Ryan Coogler et son équipe aient pris connaissance de ces données historiques, politiques et religieuses pour réaliser leur Afrique en miniature. Celle-ci est issue d’un mélange plus complexe qu’il n’y paraît de réalité et de fantasme, s’adressant à la fois à des Afro-Américains en quête de racines et à des Africains d’origines diverses en quête de reconnaissance. La forte dimension afrofuturiste du film permet toutefois de dépasser cette tendance au panafricanisme hollywoodien. Black Panther évite ainsi l’essentialisme et la caricature en inscrivant le Wakanda dans un avenir imaginaire où les perspectives sont renversées, où le low-tech se révèle high-tech et où les primitifs » s’avèrent évolués ». Première superproduction afrofuturiste Black Panther peut être considéré comme la première superproduction afrofuturiste de l’histoire. L’afrofuturisme émerge comme mouvement culturel et esthétique littérature, musique, arts plastiques et visuels, mode dans la seconde partie du XXe siècle. Selon Achille Mbembe, il combine science-fiction, techno-culture, réalisme magique et cosmologies non européennes, dans le but d’interroger le passé des peuples dits de couleur et leur condition dans le présent » et dans le futur. Tandis que la vogue afrofuturiste s’est progressivement diffusée aux Etats-Unis via des musiciens plus grand public comme Erikah Badu, Missy Elliot, Janelle Monae ou encore plus récemment Kendrick Lamar, elle s’est aussi étendue ces dernières années au continent africain. L’afrofuturisme a été adopté par les artistes africains aussi bien dans la mode, avec les créations de la Sénégalaise Selly Raby Kane par exemple, que dans les arts visuels, avec des artistes comme Lina Iris Viktor, David Alabo ou Milumbe Haimbe. Les artistes nigérians ou des diasporas nigérianes ne sont pas en reste, notamment dans le domaine du comic book, avec par exemple l’équipe très dynamique de The Comic Republic, productrice de nombreux super-héros. Peu étonnant que tous vivent leurs aventures à Lagos, capitale économique du Nigeria, qui présente elle-même une forte esthétique futuriste. C’est aussi pourquoi la romancière américano-nigériane Nnedi Okorafor, figure de proue de l’afrofuturisme africain », l’a choisi comme décor, voire personnage, de son roman Lagoon, rédigé en réponse à District 9 et mettant en scène des extraterrestres atterrissant cette fois à Lagos. Sa renommée internationale s’est étendue depuis que les droits de son roman Qui a peur de la mort ? ont été rachetés par le producteur de Game of Thrones pour devenir la prochaine série à succès de la chaîne HBO. Elle martèle aussi à qui veut l’entendre que l’afrofuturisme trouve ses origines en Afrique et doit de ce fait y revenir. Black Panther et son esthétique afrofuturiste arrivent donc sur un sol américain, mais aussi africain, déjà largement labouré pour que le mélange prenne et que le public lui fasse un accueil chaleureux. Le personnage le plus emblématique en la matière est certainement celui de Shuri, petite sœur de T’Challa, chargée du développement technologique du royaume et des équipements de son grand frère. De petites touches afrofuturistes ont également été apportées à la plupart des autres personnages, à l’instar de la coiffe de la reine mère d’inspiration zulu, réalisée avec une imprimante 3D. Ce mélange des genres permet aussi au spectateur de faire le lien avec toute l’esthétique futuriste classique des films de super-héros Marvel avec équipement informatique de pointe, armes laser, appareils volants de l’ordre du vaisseau spatial et consorts. Lire aussi A Abidjan, l’acteur Isaach de Bankolé en VRP de Black Panther » Un mot doit être également dit de la capitale du Wakanda, Birnin Zana, cachée au reste du monde au cœur d’un royaume à l’apparence plutôt rurale. Celle-ci a pu être comparée à la Chocolate City » ultime, qualificatif désignant une ville où les Afro-Américains représentent la majorité des habitants et sont les leaders politiques et économiques. Aux yeux des spectateurs, c’est surtout un extraordinaire mélange de références africaines relativement idéalisées, car assez déconnectées des réalités des grandes villes du continent, et d’éléments futuristes alliant organique et minéral. Venant du Nigeria encore, un modèle similaire de cité africaine high-tech et végétale avait déjà été proposé par l’architecte et artiste Olalekan Jeyifous. Dans Shanty Megastructures, celui-ci imagine la Lagos du futur comme un assemblage de real estates et de bidonvilles verticaux recouverts en partie par la végétation. Si le résultat est bien moins policé et plus décrépit que la Birnin Zana du Wakanda, elle a le mérite d’être plus proche du paysage actuel de la capitale économique nigériane, mais aussi de faire apparaître les inégalités dans les modes de résidence des Lagosiens ; inégalités curieusement absentes dans les images de la capitale du Wakanda. Black Panther joue aussi avec les stéréotypes des spectateurs. Les supposés primitifs se retrouvent à la pointe du développement technologique mondial et leur culture matérielle en apparence rudimentaire se révèle composée d’éléments high-tech. Un pieu de métal sur un manche en bois sculpté, identifié comme un outil fula du XVIIIe siècle par des conservateurs britanniques, se révèle être une arme de pointe wakanda en vibranium. Les couvertures basotho des éleveurs de rhinocéros, gardiens des frontières du royaume, se transforment en boucliers laser au moment du combat. Dans ce contexte, le maintien d’une culture matérielle simple dans l’habitat et le quotidien peut être certes vue comme une volonté de dissimulation aux yeux du monde de l’avancée du Wakanda, mais aussi comme un choix délibéré, en phase encore avec des esthétiques et identités africaines. Comme le remarque avec dédain la cheffe de la garde royale féminine lors d’une épique course-poursuite à Busan, en Corée du Sud, les simples armes à feu des vilains occidentaux apparaissent dès lors so primitive ». Un film post-colonial ? Cette dynamique du renversement permet aussi au film d’aborder une série de questions véritablement post-coloniales. Il s’agit par exemple de la légitimité des collections d’objets africains dans les musées occidentaux, constituées essentiellement durant la période coloniale, et des débats actuels sur la nécessité d’une restitution de ces œuvres à leurs pays d’origine. C’est aussi la remise en question de l’hégémonie des codes esthétiques occidentaux, à travers cette scène hilarante où la cheffe de la garde royale se retrouve affublée d’une perruque synthétique pour ne pas être reconnue, avant de s’en débarrasser en la jetant à la tête d’un assaillant quelques minutes plus tard. C’est enfin plus largement la question de la capacité de l’Afrique à s’absoudre des relations d’assistance, et du coup de dépendance, avec les pays occidentaux et à s’aider elle-même, exprimée par exemple dans l’intervention auprès des filles de Chibok enlevées par Boko Haram. Ces questions sont toutefois beaucoup plus survolées que véritablement traitées et trouvent surtout des réponses toujours très consensuelles, incarnées par exemple par l’agent de la CIA blanc et américain emmené à Wakanda pour être soigné, et qui se retrouve à combattre auprès de T’Challa contre l’autre prétendant au trône, Erik Killmonger, censé représenter une posture beaucoup plus radicale mais présentée dans le film comme erronée et dangereuse. Lire aussi Black Panther » des tweets racistes deviennent la risée des réseaux sociaux Certains spectateurs ont de ce fait été déçus par la position somme toute assez tiède de Black Panther vis-à-vis des débats autour de la condition des populations africaines et afro-descendantes, notamment aux Etats-Unis. Avec un titre comme Black Panther et de nombreux hommages dans le film au parti afro-américain du même nom l’affiche du film, par exemple, présentant le roi T’Challa sur son trône, évoque directement une célèbre photo de Huey P. Newton, fondateur des Black Panthers, dans une posture similaire, les attentes étaient en effet importantes. Mais Black Panther reste un blockbuster hollywoodien, tenu à une posture consensuelle pour faire un maximum d’entrées. On peut certes retrouver dans l’affrontement entre l’Africain T’Challa, tenant jusqu’à l’issue du film d’une posture non violente mais aussi d’un certain isolationnisme pour mieux protéger son pays, et l’Afro-Américain Erik Killmonger, partisan de l’armement des populations africaines et afro-descendantes par le Wakanda pour se défendre, voire conquérir le monde, l’évocation de grandes tendances idéologiques ayant traversé les luttes pour les droits civiques aux Etats-Unis. Mais celles-ci restent brossées à grands traits de façon relativement simpliste et, surtout, trouvent une issue trop conservatrice pour certains spectateurs. La condamnation d’Erik Killmonger par la mise en avant de sa violence peut paraître ainsi assez injuste, surtout en regard de la réhabilitation de l’agent de la CIA surpris d’abord à vouloir trafiquer une arme du Wakanda pour les Etats-Unis, puis finissant par servir d’intermédiaire au roi T’Challa pour accéder à la tribune des Nations unies. Aussi, vues du Nigeria, ces problématiques semblent très américaines et parlent assez peu aux spectateurs, plus préoccupés par les conflits internes au pays, comme la recrudescence actuelle des affrontements entre éleveurs et agriculteurs dans plusieurs de ses Etats. Black Panther ne peut être donc considéré comme un film véritablement militant, dans le sillage du parti dont il porte le nom. Néanmoins, il représente une avancée considérable dans la représentation des individus et des cultures noires, notamment africaines, dans l’industrie globalisée du divertissement. Il poursuit ainsi, avec une ampleur jusqu’ici jamais égalée, le processus de renversement des perspectives entamé depuis plusieurs décennies par les multiples acteurs d’une pensée-monde noire et africaine du passé, du présent mais aussi du futur. Son carton au box-office mondial et son accueil enthousiaste par les publics du monde entier, quelles que soient leur couleur de peau ou leurs origines, en fait un jalon majeur dans le long processus de reconnaissance de la valeur des identités, des cultures et des histoires noires et africaines. Par Emilie Guitard, chercheuse en anthropologie sociale, directrice adjointe de l’Institut français de recherche en Afrique Nigeria, et Laure Assaf, chercheuse en anthropologie à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Cet article a d’abord été publié sur le site The Conversation, en collaboration avec le blog de la revue Terrain. Emilie Guitard, Laure Assaf et Emilie Guitard et Laure Assaf
Parolesde chanson Promotion Des Campagnes D'italie - Les Trompettes D'Aïda C’est nous les descendants Des régiments d’Afrique, Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et
1Lorsque l’on évoque l’origine étrangère de certains chants militaires français, on pense immédiatement à l’influence des chants allemands, souvent médiatisée. Si elle est importante, elle est pourtant loin d’être la seule. Avant d’aborder le répertoire de ces chansons, il faut se souvenir que les armées de l’Ancien Régime ont compté jusqu’à 20 % d’unités étrangères des régiments suisses, dont certains intégrés à la Maison du roi, allemands, écossais, irlandais, italiens, wallons, hongrois, polonais… Durant l’Empire, des soldats issus de toutes les armées d’Europe ont combattu sous ses drapeaux, avec leurs chansons. Puis dans les unités coloniales, des hommes recrutés dans les populations pacifiées. Aujourd’hui, c’est la Légion qui fournit le plus gros apport de chants étrangers. 2Les témoignages sur les chansons des soldats des armées d’Ancien Régime n’existent pas et Favard, contrairement à ce que pourrait donner à penser le titre de chansonnier de l’armée » qu’il s’est octroyé, ne travaille que pour le maréchal de Saxe. Le seul cahier de chansons de soldats d’avant la Révolution identifié [1] ne recense que quelques titres, tous en français, que l’on retrouve dans les recueils militaires suisses. Rousseau déjà citait la nostalgie de leur Ranz des vaches qui, en évoquant le pays natal, poussait les soldats helvètes à la désertion, raison pour laquelle il fut défendu, sous peine de mort, de le jouer dans leur troupe » [2]. Ces recueils indiquent que le chant des Adieux suisses a été entonné par les gardes aux Tuileries le 10 août 1792 avant leur massacre ; il est le seul à subsister aujourd’hui dans le répertoire français. Der rot Schweizer, rappelant la couleur rouge de l’uniforme des Suisses, est certainement antérieur à la Révolution et devait être relativement connu car il est présent dans plusieurs de leurs recueils [3]. Bien connu aussi le Beresinalied créé le 28 novembre 1812 lors du passage de la Bérézina [4]. Ces deux chants ont disparu du répertoire français [5]. 3Les survivants des dernières unités suisses ont été intégrés aux régiments de la nouvelle Légion étrangère en 1831. Du fait de son recrutement particulier, cette troupe va constituer la principale source de chants d’origine étrangère dans l’armée française. Joseph Vingtrinier remarquait déjà avant la Grande Guerre qu’ un très grand nombre de soldats de la Légion sont autrichiens, bavarois, badois, mecklembourgeois ou même prussiens ; aussi chante-t-on, à la Légion, beaucoup de chansons allemandes » [6]. Il cite Studio auf einer Reis, une chanson d’étudiants que l’on retrouve dans leur Kommersbuch [7] ainsi que dans le répertoire des soldats et dont la mélodie sera utilisée par les scouts au siècle suivant sous le nom de Youkaïdi, mais les légionnaires ne le chantent plus. 4La principale source de documentation sur les chants de la Légion est fournie par ses recueils. Toutefois, les principales éditions ne remontent pas au-delà de la guerre d’Indochine [8]. Le premier recueil officiel, édité en 1959, fait remonter certaines chansons à l’entre-deux-guerres Anne-Marie du 1er rei et Anne-Marie du 2e rei. Monika, en revanche, est datée de 1925 alors qu’elle n’est publiée pour la première fois en Allemagne qu’en 1938. Jamais collecté, le répertoire antérieur à la Seconde Guerre mondiale reste relativement méconnu. En effet, dans l’armée française, avant l’apparition des enregistrements, les répertoires étaient cloisonnés un légionnaire ne chantait pas de chansons colos », les airs entonnés en école n’étaient pas connus de la troupe… Et que les légionnaires chantent des chansons allemandes n’intéressait personne, surtout pas les civils. La Légion innove lorsqu’elle commercialise en 1950 les premiers enregistrements de chants militaires [9]. 5Le commandement de la Légion utilise alors le chant comme un moyen d’expression. Le message est destiné au Parti communiste qui mène violemment campagne en métropole contre la Légion et le corps expéditionnaire, et obtient des résultats les collectes de sang ne servent pas aux soldats d’Indochine, les embarquements de troupes et de matériels doivent être opérés de nuit. Une loi est votée en 1950 prévoyant que les Français appelés sous les drapeaux ne pourront, en temps de paix, être employés sur des territoires où se déroulent des opérations militaires, ce qui aggrave les difficultés du recrutement. Parallèlement, le pcf envoie par l’intermédiaire de l’Union soviétique et de la Chine certains de ses cadres assister les communistes vietnamiens. On en retrouvera notamment dans l’encadrement des camps de prisonniers ; Georges Boudarel en est l’exemple le plus connu. La Légion est visée directement par ces attaques, car son recrutement étranger à la motivation considérée comme plus fragile peut laisser espérer de meilleurs résultats à l’action de la propagande que sur les autres troupes. De plus, elle a recruté des professionnels au sein des meilleures unités de l’armée vaincue. 6Confrontés au même ennemi idéologique sur le front de l’Est qu’en Indochine, ces soldats vont adapter leur ancien répertoire, d’autant plus qu’il avait déjà été en partie traduit par les Français engagés à leurs côtés. La compagnie de légionnaires parachutistes du capitaine Morin, créée en 1948, est une des unités où s’opère ce transfert [10]. Contre les Viets était chanté Contre les Rouges, les moscoutaires » ne sont plus évoqués dans Nous sommes tous des volontaires, et La Rue appartient – le titre annonce la couleur car il n’y a pas de combats de rue en Indochine – avait été créée en français au sein de la lvf Légion des volontaires français. 7Le contexte explique pourquoi le commandement de la Légion valide ce changement de programme. La première liste [11] proposée à la souscription en novembre 1950 ne retenait que des titres traditionnels, alors que les chants nouveaux les remplacent pour les enregistrements [12]. Ceux-ci sont réalisés par une chorale sous la direction du capitaine Hallo [13]. Ces tout premiers pressages [14] de chants légionnaires sont destinés au marché métropolitain et envoient donc un message à ceux qui s’en prennent au corps expéditionnaire. On peut considérer qu’il est reçu fort et clair, car le premier chant antimilitariste de l’après-guerre, Quand un soldat, composé par Francis Lemarque, est créé par Yves Montand, dont on connaît les affinités politiques, à peine un an plus tard, en février 1952, à la Mutualité, puis chanté lors d’un meeting du Mouvement pour la paix, une émanation du pcf. Ce nouveau rôle du chant militaire met en évidence l’ouverture d’un dialogue avec le répertoire de certains chansonniers. Un rôle qui n’est pas complètement nouveau puisque déjà la Révolution avait largement utilisé la chanson pour diffuser ses idées La Marseillaise, composée sous le titre Chant de guerre pour l’armée du Rhin, est à l’origine une chanson de soldats qui s’adressait aux partisans de la liberté et, à travers eux, au monde. 8Le recueil [15] édité par le 1er escadron du 1er rec en Indochine vers 1950 publie une majorité de chansons allemandes, surtout militaires, mais aussi traditionnelles. Ces chants réunis par le maréchal-des-logis Winkler s’adressent essentiellement aux germanophones et attestent de l’importance de leur effectif au sein de la Légion au sortir de la Seconde Guerre mondiale. On y trouve quand même un chant italien ainsi que le grand succès espagnol, La Paloma, déjà chanté pendant la campagne du Mexique. Les trois éditions du recueil du père Vesvrotte, Chante Légion, publié par l’aumônerie catholique de la Légion au Tonkin [16], comportent plusieurs chants sur des airs allemands ; l’audience visée est plus vaste car la plupart sont traduits sauf ceux de Noël O Tannenbaum, O du selige et Stille Nacht ainsi que quelques chants traditionnels Ein Heller und ein Batzen, Westerwald et militaires appréciés Edelweiss, In Sans-Souci am Mühlenberg. 9Si l’état-major n’intervient pas dans l’édition des recueils et des enregistrements, il est parfaitement conscient de l’importance du chant. En 1957, le service d’action psychologique et d’information du ministère de la Défense publie une Note d’information sur l’action psychologique [17], dans le premier numéro de laquelle on trouve une étude intitulée La chanson est aussi une arme ». 10Efficace, la Légion sert de modèle et le 3e rpc de Bigeard enregistre le premier microsillon de chants parachutistes en 1958 [18]. La plupart d’entre eux se chantent sur des airs allemands Contre les Viets, Die dunkle Nacht ist nun vorbei La Sombre nuit est passée », Être et durer, Westerwald, une chanson de marche appréciée composée en 1932 ; Au Terrain, Auf Kreta, un chant des parachutistes allemands ; Sous les pins de la BA, Die Panzer rollen in Afrika Les Blindés roulent en Afrique », chant composé pour l’Afrikakorps par Norbert Schulze, le compositeur de Lili Marleen ; Loin de chez nous, Fern bei Sedan, inspiré d’un chant de la guerre de 1870. Mais il ne faudrait pas voir dans ces emprunts une éventuelle filiation idéologique, car si Les Compagnons se chante sur un air composé pour les sa en 1925, Als die goldene Abendsonne Quand se lève l’aube dorée », ses paroles françaises avaient été écrites par Pierre Jamet [19] pour la chorale des auberges de jeunesse avant la guerre. On trouve aussi deux chants légionnaires composés dans l’armée française directement en allemand, le 1er chant du 1er rec et Schwarze Rose. 11Sur le même disque, le Chant de la compagnie portée emprunte sa mélodie au film Le Pont de la rivière Kwaï, sorti sur les écrans en 1958. La musique avait été composée par le major Ricketts en 1914, juste avant la déclaration de guerre, sous le nom de Colonel Bogey. C’est pratiquement le seul air d’origine anglaise dans le répertoire militaire français, ce qui est plutôt étonnant étant donné le casernement et la formation des soldats de la France libre en Angleterre pendant toute la Seconde Guerre mondiale. 12L’influence étasunienne est plus sensible puisqu’on la retrouve dans le chant des parachutistes Alleluia Gory, gory [20] alleluia/Bon voyage pour les paras » inspiré du chant des paras américains de la Seconde Guerre mondiale, Blood on the Risers Du sang dans les suspentes », qui reprend l’air du célèbre Battle Hymn of the Republic, le chant le plus populaire dans les armées de l’Union pendant la guerre de Sécession. Jeune chef, le chant de l’École des sous-officiers ensoa, a été écrit par le lieutenant Chailley en 1963 sur l’air de You are my Sunshine, une chanson country très populaire aux États-Unis. Les élèves officiers de la promotion Capitaine Bourgin » de l’École militaire interarmes emia ont tenté en 1962 d’introduire des mélodies d’outre-Atlantique avec leur chant de promo sur l’air du Battle Hymn of the Republic et avec Rire, chanter, sourire sur l’air de Marching Through Georgia, mais sans succès [21]. Les Bérets verts, que l’on trouve dans les recueils de la Légion à partir de 1993, est la traduction de The Ballad of the Green Berets, restée six semaines numéro un dans les hit-parades américains en 1966 et reprise dans le film de John Wayne du même nom. Nos pères les Gaulois, chant du 92e ri apparu dans le courant des années 1980, reprend quant à lui l’air de When Johnny Comes Marching Home, créé pendant la guerre de Sécession à partir d’une chanson irlandaise. On peut citer encore Les Traqueurs d’ondes, le chant du 54e régiment de transmission, sur l’air du Battle Hymn of the Republic. En revanche, les tentatives d’adaptation des cadences, ces chansons typiques de l’armée des États-Unis, telles qu’on peut en écouter sur Youtube [22], n’ont jamais pu réellement aboutir dans les unités françaises. 13Parmi les autres influences, la mélodie du chant du 1er rhp, Les Hussards de Bercheny, est empruntée à un chant de la fédération anarchiste espagnole, Hijos del pueblo Fils du peuple », lui-même issu du chant révolutionnaire soviétique La Varsovienne. Les hussards parachutistes chantent aussi un chant hongrois dans la langue d’origine, Bercheny hongrois. 14Plusieurs chants bien connus, La Galette, L’Artilleur de Metz et Les Régiments d’Afrique, ont une origine italienne puisqu’ils reprennent des airs d’un opéra de Bellini Les Puritains ou de Verdi Aïda ; un seul, Les Grèves, se chante sur un air plus militant qui provient des partisans de l’unification, L’Addio del volontario. Déjà rencontrée, l’influence russe est présente dans Les Cosaques et Les Partisans blancs, ce dernier moins fréquent chez les militaires que chez les militants politiques. Sarie Marès, introduit à la fin de la Seconde Guerre mondiale est, lui, d’origine sud-africaine [23] et s’il a été adopté par l’emia, il est chanté dans toute l’armée française. Parmi les curiosités, il faut citer Belo Ya Mama, composé en 1995 sur un air centrafricain, chanté uniquement au ricm et ne figurant dans aucun recueil de chants identifié [24]. 15L’apport le plus original de ces dernières années vient du répertoire mélanésien. Il va à l’encontre de la politique initiée par la Révolution française et reprise à partir de la IIIe République visant à éliminer les langues régionales [25]. On connaissait quelques titres utilisés par ces contingents insulaires lors des deux guerres mondiales, mais leur généralisation dans l’armée remonte aux années 1990. Le haka réalisé sur les Champs-Élysées pour le défilé du 14 juillet 2011 confirme la diffusion de ces chants traditionnels au sein de l’armée française. Interprétées dans leur langue d’origine, les paroles ne sont pas forcément comprises des chanteurs métropolitains, mais cela n’a pas d’importance. Parmi les plus connus, on peut citer Te sitima, et surtout Tamarii volontaire, probablement parce qu’il fut celui des volontaires venus combattre en métropole pendant la Seconde Guerre mondiale. 16Cet inventaire ne fait que présenter les titres collectés. Il serait intéressant d’essayer de chiffrer l’importance respective de ces différentes influences, mais il faudrait pour cela distinguer les chants en service de ceux qui ont disparu et, pour ceux en usage, cerner leur audience pour évaluer leur importance dans le répertoire. Dans une pratique essentiellement orale, les outils de mesure sont délicats à élaborer. L’influence germanique est certainement la plus importante. Lorsque le commandement publie la première édition du tta 107 en 1980, on y trouve sept airs d’origine allemande. La deuxième, en 1985, en donne seize, soit plus de 19 %. Bien que ces éditions soient présentées comme le seul répertoire officiel de l’armée de terre, elles entrent donc en contradiction avec les notes du général Delaunay 02323 du 17 juin 1982 et du général Schmitt 02663 du 15 juin 1987, cette dernière interdisant les chants liés au souvenir de l’occupation allemande » et l’interprétation de chants en allemand ». Ces notes, comme les deux éditions du tta 107 et sa refonte envisagée en 1989 par le général Forray [26], s’inscrivent dans une tentative d’encadrement du répertoire spécifique à cette décennie et sans équivalent dans l’histoire de l’armée française, puisqu’à part la période révolutionnaire où le chant est utilisé comme un outil de propagande, la pratique de celui-ci relève des usages et n’est jamais réglementée. En 1910, le ministère de la Guerre lance bien un concours de chansons destinées aux troupes en marche et en station » [27], mais aucun résultat n’est publié et seuls quelques recueils régimentaires sont édités. 17La tentative de publication d’un recueil officiel de chants militaires coïncide avec l’arrivée de la gauche au pouvoir pour la première fois sous la Ve République et reprend un argumentaire antimilitariste qui vise à l’affaiblissement d’un outil de cohésion efficace. La dénonciation des chants nazis » dans l’armée française est à l’origine de l’affaire du lycée militaire d’Aix-en-Provence en 1985 il ne s’agissait en réalité que de l’étude de Westerwald pendant un cours d’allemand, on la retrouve dans les bizutages, elle sert encore pour demander de dénazifier » le répertoire [28]. Mais quand des nationaux-socialistes tentent de déstabiliser la Légion étrangère dans l’entre-deux-guerres, on ne relève pas qu’ils utilisent le chant comme outil de subversion [29]. De fait, l’incidence réelle de ces directives n’a été que marginale et les politiques semblent avoir renoncé à intervenir dans le répertoire militaire. 18Les raisons d’une telle influence remarquée dès la fin du xixe siècle sont probablement à chercher dans le recrutement particulier de la Légion, mais aussi dans le rôle du chant dans les pays germaniques depuis Luther. Jusque-là, l’Europe chantait d’une seule voix, mais en reléguant le latin à Rome, la Réforme a transformé l’allemand en langue liturgique et fait prendre conscience aux populations qui le parlent de leur identité commune. Les cantiques protestants, puis les chants issus de la guerre de libération contre les troupes françaises entretiennent et développent des répertoires dans lesquels ces populations se reconnaissent au-delà des États et qui les conduiront à l’unité allemande. 19Il faut aussi relever que l’armée française ne conserve pas dans ses répertoires le souvenir des chansons des soldats des unités d’origine étrangère de l’armée d’Afrique. Les tirailleurs d’Afrique du Nord, d’Afrique noire ou d’Extrême-Orient ont probablement chanté dans leur langue pendant leur service, mais il n’en reste quasiment aucune trace. Lehuraux cite uniquement un chant de victoire des tirailleurs marocains, Moulay Idriss, et Khedidja [30]. Il ne mentionne pas le Tekbir, entonné lors des obsèques de certains musulmans. 20Ce constat rend compte de l’impossibilité, à l’époque, d’établir un dialogue ou d’intégrer ces chants comme on le fait avec ceux des Mélanésiens aujourd’hui. Car la chanson est un outil de communication, elle établit une forme de dialogue entre les communautés d’une même nation, comme entre les peuples d’une même civilisation. En fournissant des soldats aux armées européennes, les Suisses ont été longtemps à la confluence des répertoires militaires allemands, français et italiens, ainsi qu’en attestent leurs recueils. En adoptant ces chants, en grande partie à travers la Légion étrangère, c’est toute l’armée française qui a hérité de cette capacité à entretenir un dialogue chanté entre les peuples et à développer un patrimoine musical sans équivalent dans aucune armée. 21Nous étions trop heureux mon amieNous avions trop d’espoir et d’amourNous croyions nous aimer pour la vieMais hélas, les beaux jours sont si bonheur dure un peu sur cette terreEntends-tu tout là-bas le tambourMon doux cœur je m’en vais à la guerreNe crains rien jusqu’au jour du a franchi nos frontièresIl a pris nos maisons et nos champsPour reprendre le pays de nos pèresIl faut vaincre ou mourir baisers étaient doux à mes lèvresTon sourire était doux à mes yeuxAujourd’hui tes larmes sont amèresDonne-moi le baiser de l’ si le sort veut que je meureRetirez cet anneau de mon doigtMon amie est là-bas qui me pleureDites-lui cette bague est à toi. 22Contre les VietsContre les Viets, contre l’ennemi,Partout où le combat fait signe,Soldats de France, soldats du pays,Nous remonterons vers les légionnaires,Le combat qui commence,Met dans nos âmes,Enthousiasme et vaillance,Peuvent pleuvoir, grenades et gravats, bisNotre victoire en aura plus d’éclat. bisEt si la mort nous frappe en chemin,Si nos doigts sanglants se crispent au sol,Un dernier rêve adieu et à demain,Nous souhaiterons faire le vent les balles, malgré les obus,Sous les rafales ou et sous les bombes,Nous avançons vers le même but,Dédaignant l’appel de la tombe. 23Être et durerSi tu crois en ton destin,Si tu crois aux lendemains,L’ami faut pas hésiterPrends ton sac et viens sauter,Avec nous tu pourras marcherTu pourras être et aimer et pour souffrirY a pas deux moyens de trouver tout ça,Pour toi sans aucun douteViens chez les tu retournes au pays,Si tu vas revoir ta mie,Pour nous tu lui conteras,Nos chants, nos cris, nos combats,Mais qu’elle t’attende ou qu’elle t’oubliePense à ceux qui sont tu as le goût du risque,Si tu restes sur la piste,La piste garce et cruelle,La piste sauvage et belle,Mourant tu sauras l’aimerCar elle t’aura tout donné. 24Schwarze RoseIm Hafen kehren die Legionäre,Bei der schwarzen Rose pfeiffen auf Geld und Ruhm und Ehre,Denn schon bald kann alles anders Rose von OranKüss’ noch einmal deinen Legionäre,Schwarze Rose von OranVielleicht siehst du ihn nicht Rose, Schwarze Rose,Küss’ noch einmal deinen LegionäreSchwarze Rose, Schwarze Rose,Vielleicht siehst du ihn nicht Leben gehört den LegionärenDenn du kennst den großen Schmerz,Du weisst dass sie niemals wiederkehrenDarun schenkst du den Jungen auch dein le port, les légionnairesDescendent à la Rose se moquent de l’argent, de la gloire et de l’honneurCar bientôt tout peut Rose noire d’Oran,Embrasse encore une fois tes légionnaires,Toi Rose noire d’OranCar peut-être tu ne les reverras noire, Rose noire,Embrasse encore une fois tes légionnaires,Rose noire, rose noire,Car peut-être tu ne les reverras vie appartient aux légionnaires,Car tu connais leur grande douleurTu sais qu’ils ne reviendront jamaisC’est pour ça que tu offres ton cœur à ces gars. 25Jeune chefLe clairon nous réveille,Le canon nous appelleLe fracas des combatsNous ensorcelleAinsi chantait l’ancienVibrant aux souvenirsDe l’épopée que tous ses charges épiques,Ses combats héroïquesQui rappelaient la furie fantastique,Il faudra comme luiBrandissant nos drapeauxUn jour sans lui,Mener la troupe d’ te formeraDans un creuset d’acier,Mais toi seul trouverasL’esprit guerrier,Le souffle de la gloire,L’ivresse de la victoirePour te jeter au choc d’un dois dans la mitraille,Devenir la murailleFièrement dressée contre les invasions,Et creuser des sillonsDans les noirs tourbillons,Mourir s’il fautPour la patrie meurtrie. 26Bercheny hongroisGyenge violanakLetorott az agaAz en banatomnakNimcs a szelKesmark felettEdes RozsamIsten Bercsenyi micklosSirdogal magabanElfogyott SzegenynekMinden a szelKesmark felettEdes hazamIsten frêleA perdu sa brancheMa tristesseN’a pas de vent fait bruitAu-dessus de KésmarkMa chère amieAdieu, de Bercheny, le Grand,Pleure en lui-mêmeIl a perdu, le pauvre,Tous ses vent fait bruitAu-dessus de KésmarkMa chère patrie,Adieu, Adieu. 27Les régiments d’AfriqueC’est nous les descendants des régiments d’AfriqueLes chasseurs, les spahis, les goumiersGardiens et défenseurs d’empires magnifiquesSous l’ardent soleil chevauchant sans répit nos fiers prêts à servirÀ vaincre ou à mourirNos cœurs se sont unisPour la au garde à vous sonnez à l’étendardEt que fièrement dans le ciel montent nos trois couleursLe souffle de la France anime la fanfareEt met à chacun un peu d’air du pays au fond du notre volontéDe vaincre ou de lutterDe consacrer nos viesÀ la piste est difficile et toujours nous appellePar les monts pelés de Taza, de Ksar’s Souk, de de Bournazel vers le TafilaletSur les Ksour ralliés plantera fièrement nos trois nous referons gaiement flotter nos étendardsEt suivrons partout hardiment l’éclat des trois nous reprendrons demain le chemin du départEt pour le pays serons prêts à lutter sans nulle toujours devant, toujours la tête hauteNous serons présents sous la pluie, dans le vent, en avantL’ennemi nous trouvera le cœur plein de courageEt dans ce combat glorieux revivront tous nos héros. 28Belo Ya MamaC’est le coq du trois Hei !Qui vient d’arriverC’est le coq du trois Hei !Qui va tout Belo, Belo ya MamaBelo, Belo, Belo ya Mama, Selo !Libreville Bangui Hei !Les coqs en avantSarajevo ailleurs Hei !Sommes jours retour à Vannes hei !La joie de revoirMerci notre belle ville hei !De nous terre djiboutienne Hei !Tout comme à PoitiersLes marsouins du trois Hei !Se sont l’honneur des nôtres Hei !Tombés à BouakéDroit sur Abidjan Hei !Le trois a Monique a é hei !Belo ya mamaMama Monique a é hei !Belo ya mama. 29Tamarii volontaireMato’u teie tamarii volontaireO ta œ ite tau maineîTe farï nei mato’u ite tuve bisNo to mato’u hau ne tua bisTeie maineï to nau tamariiO ta œ ite tau maineïTe hia rua tona tava Raa bisTe vahi o te rupe bisTRADUCTIONNous voici les enfants volontairesQue tu as rappelésNous acceptons la loiDe notre voilà ces enfantsQue tu as rappelésLeurs perchoirs serontSur un endroit posé par la brume. Notes [1] Cent chansons françaises au siècle des Lumières le manuscrit Berssous de la Chapelle d’Abondance, [2] Œuvres complètes, tome III, Paris, 1853, p. 743. [3] Hanns in der Gand, Das Schwyzerfähnli, Bern, Der Rosius Verlag, 1915, tome I, p. 30 ; Friedrich Niggli, Lieder aus der Heimat, Zürich, Gebrüder Hug & co., 1930, p. 4. [4] Das Schwyzerfähnli, Bern, Der Rosius Verlag, 1915, p. 36. [5] Un recueil pour les anciens soldats germaniques de la Grande Armée est publié. Nikolaus Müller, Liederbuch für die Veteranen der großen Napoleonsarmee von 1803 bis 1814, Mainz, Johann Wirth Verlag, 1837. [6] Joseph Vingtrinier, Chants et chansons des soldats de France, Albert Méricant, 1907, p. 224. [7] Les étudiants éditent à partir de 1858 l’Allgemeines Deutsches Kommersbuch, un recueil de chants étudiants et folkloriques ainsi que de chants de soldats. [8] Thierry Bouzard, Chants légionnaires », in André-Paul Comor dir., Dictionnaire de la Légion étrangère, Robert Laffont, 2013. [9] Pas tout à fait les premiers puisque la promotion Roi Albert 1er » avait édité un 78 tours en 1935. [10] Témoignage du colonel Jean Luciani, in Thierry Bouzard, Histoire du chant militaire français, Grancher, 2005, p. 244. [11] Képi blanc n° 44, novembre 1950, p. 3. [12] Képi blanc n° 45, décembre 1950, p. 10. [13] Capitaine Vincent Saint-Denis, Typologie du chant Légion », mémoire de dea, université Paul-Valéry-Montpellier-II, 1997, note p. 15. Le Capitaine Hallo avait réalisé en 1946 le recueil Chansons de la grande équipe regroupant des chansons de circonstance composées à la Légion pendant la Seconde Guerre mondiale. Il réalise le premier recueil de chants édité par Bel-Abbès en 1959. [14] 78 tours, Képi blanc LE1/LE2, Peloton 1A du 1er rei, Bel-Abbès, 1950. [15] Carnet de chansons du 1er escadron du 1er rec, imprimerie des faeo, sans date vers 1952. [16] Père Just de Vesvrotte, Chante Légion, aumônerie catholique de la Légion au Tonkin, 1951, 1952, 1953. [17] shd, carton 1S7. [18] Les casquettes sont là, 25 cm, Philips, B 76 480 R, 1958. Il est enregistré sous le commandement du colonel Trinquier, mais a été préparé et conçu sous son prédécesseur. Bernard Edinger, Soldats sur la bonne voix », TIM n° 205, juin 2009, pp. 44-47. [19] Avant de devenir l’un des Quatre Barbus, Pierre Jamet avait participé en mars 1933 à la création de la chorale de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires aear, fondée par Paul Vaillant-Couturier, rédacteur en chef de L’Humanité. [20] Gory sale », immonde » et non glory gloire » plus conforme aux paroles d’origine What the Hell of a Way to Die Quelle putain de façon de mourir ». [21] EMIA Capitaine Bourgin, 25 cm, 1962. [22] [23] Sa mélodie a pour origine un chant de la guerre de Sécession Ellie Rhee. [24] Adeline Sannier-Poussin, Le Chant et sa pratique actuelle dans les troupes de Marine », mémoire de master 2, Université de Poitiers, 2006. [25] Michèle Perret, Introduction à l’histoire de la langue française, 4e éd., Paris, Armand Colin, 2014. [26] Lettre du 23 mars 1989, n° 01137/def/emat/ins/fg/68. [27] Bulletin officiel du ministère de la Guerre, 1910, 1er vol., p. 1491. [28] Jean Guisnel, L’armée de terre connaît la chanson », Le Point, 12 décembre 2011. [29] Alexis Neviaski, Képi blanc, casque d’acier et croix gammée, Paris, Fayard, 2012. [30] Léon Lehuraux capitaine, Chants et chansons de l’armée d’Afrique, Éditions Soubiron, 1933, pp. 108-110.
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